tir95-237

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne à partir de 1880) .
Frappée en 1976 .
Patine ancienne .

Graveur / Artiste : Georges CROUZAT (1904-1976) .

Dimension : 68 mm
Poids : 168 g
Métal : Bronze
Poinçon tranche : corne d'abondance + bronze + 1976.


Envoi rapide et soigné.

Le chevalet support visible sur la photo n'est pas à vendre .
The stand for medal on the picture is not for sale.


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Avant le « désert landais »

Concernant l’histoire de la végétation, basée sur les données polliniques, le territoire des Landes de Gascogne était couvert par une importante forêt diversifiée (chêne, orme, tilleul, frêne, hêtre, pin, etc.) durant la première moitié de l’Holocène (de 9 700 à 3 900 ans av. J.-C.). Au début de l’Holocène, la couverture forestière est caractérisée par une importante pinède, remplacée vers 6 000–5 500 ans av. J.-C. par une chênaie riche en arbres et arbustes héliophiles (bouleau, noisetier, aulne, etc.). Bien qu’elle soit soumise à des déboisements réguliers à partir du Néolithique final (vers 3500 av. J.-C.) cette forêt persiste jusqu’au début du Moyen-Age (vers 600 av. J.-C.), période à partir de laquelle l’intensification des activités humaines entraîne dans certains secteurs sa disparition et laisse la place à des landes11.

Concernant l’occupation humaine, les données polliniques indiquent une anthropisation remontant à la première moitié du Néolithique ancien (5 500–6 000 ans av. J.-C.), sans que des vestiges archéologiques puissent le confirmer. L’occupation est pérenne à partir du Néolithique final (3 500 ans av. J.-C.), et s’intensifie dès la Protohistoire (3 500 ans av. J.-C.) et atteint un point culminant durant le Moyen-Age. Ainsi contrairement à l’image traditionnelle de la Grande-Lande qui renvoie à un espace marginal ou inhospitalier, caricaturé sous le terme de « désert landais »12, il convient de reconsidérer cet espace comme auparavant densément peuplé et exploité dès la fin du Néolithique11,13.
Le système agro-pastoral

Pour plus d'information sur la situation des Landes girondines au XVIIIe siècle, voir l'ouvrage de Jacques Baurein Variétés Bordeloises14, article XXXIX, pages 412-42215.
Article détaillé : Système agro-pastoral dans les Landes de Gascogne.
Échassiers landais.

Jusqu’au milieu du XIXe siècle, les habitants des Landes ont dû faire face à l’extrême pauvreté des sols de leurs communaux. La lande se résumait à de grandes étendues nues, marécageuses, plates et insalubres. Les Landais vivaient du système agro-pastoral. Regroupés dans des « airials » (petits hameaux isolés), ils cultivaient le seigle et le millet, base de leur maigre alimentation, et élevaient des moutons dont le rôle consistait à fertiliser les terres. C’est de cette époque que vient l’image du berger landais perché sur ses échasses. En effet, ce moyen de locomotion était parfaitement adapté pour surveiller les troupeaux, et se déplacer rapidement sur de longues distances.

Avant l’image classique du berger landais surveillant du haut de ses échasses ses moutons pâturant la lande rase, selon les historiens, les vaches étaient nombreus