_
tir 39_263


Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1967 .
Quelques traces de manipulations minimes .

Graveur / artiste : René ANDREI (1906-1987) .

Dimension : 68 mm .
Poids : 212 g .
Métal : bronze .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1967 .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.



Giacomo Antonio Domenico Michele Secondo Maria Puccini, né le 22 décembre 1858 à Lucques dans le grand-duché de Toscane et mort le 29 novembre 1924 à Bruxelles, est un compositeur italien. Il est considéré comme l'un des plus grands compositeurs de la fin du XIXe siècle et du début du XXe siècle.

Issu d'une famille de longue tradition musicale dans laquelle cinq générations de musiciens se sont succédé, il porte le même prénom que son arrière-arrière-grand-père Giacomo Puccini (1712-1781), organiste et compositeur de musique sacrée du XVIIIe siècle. Il est le fils de Michele Puccini (1813-1864), le petit-fils de Domenico Puccini (1772-1815) et l'arrière-petit-fils d'Antonio Puccini (1747-1832).
Biographie

Giacomo Antonio Domenico Michele Secondo Maria Puccini est né via di Poggio, dans le centre de Lucques, en 18581, dans une famille aisée. Il est le premier garçon d’une famille de sept enfants, cinq sœurs aînées et un frère, de cinq ans son cadet, né trois mois après la mort de son père. Son père Michele Puccini2 est un compositeur de musique sacrée, organiste et maître de chœur à la cathédrale Saint-Martin de Lucques. Sa mère Albina Magi3 a épousé Michele en 1848 ou 18494.

Il poursuit à une ou deux exceptions près les mêmes études musicales que ses illustres aïeux, tous musiciens d'église. On compte trente-deux œuvres à leur actif5.

Après la mort de son père en janvier 1864, il est envoyé auprès de son oncle maternel Fortunato Magi pour étudier ; celui-ci l'initie au clavier et au chant choral mais le considère comme un élève peu doué et indiscipliné. Fortunato a succédé à Michele Puccini au poste de maître de chapelle et organiste. Toutefois, la place ayant été occupée depuis plusieurs générations par les Puccini, il est précisé que Fortunato céderait sa place au jeune Giacomo lorsque celui-ci serait en âge d'assumer cette charge6.

Il a dix ans lorsqu'il entre dans le chœur de la cathédrale de Lucques et commence à toucher l’orgue. L'inspiration pour l'art lyrique et la musique profane lui vient seulement lors d'une représentation de l'Aïda de Verdi que Carlo Angeloni, un de ses professeurs au conservatoire, lui fait découvrir à Pise le 11 mars 1876. De 1880 à 1883, il étudie au conservatoire de Milan7, où il est l'élève d'Amilcare Ponchielli et d'Antonio Bazzini.
Villa de Torre del Lago.

En 1882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison d'édition de musique Sonzogno en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi, son premier opéra est représenté en 1884 au Teatro Dal Verme de Milan, grâce à Ponchielli et Ferdinando Fontana, et contribue à attirer l'attention de Ricordi, l'éditeur de Verdi, qui lui commande un nouvel opéra, Edgar. C'est à cette époque que Puccini rencontre Elvira Gemignani (née Bonturi, 1860-1930) qui deviendra sa femme et lui donnera un fils, Antonio (1886-1946). Elle est mariée à un autre, ce qui n'empêche pas Puccini de tenter sa chance. Le mari, peu soupçonneux et souvent absent, ne se méfie pas du jeune homme qui accepte avec joie de donner des cours de piano à l'épouse quand elle le lui demande (Puccini, après le succès des Villi, commence à se faire une excellente réputation). Les deux « tourtereaux » dissimulent mal leur liaison, de sorte que tout Lucques est au courant du scandale, sauf le mari trompé. Le climat devenant lourd cependant, Puccini achète une villa à Torre del Lago, où il résidera la plus grande partie de sa vie, accompagné d'Elvira. Aussi, la critique est-t-elle assez ironique lorsque Edgar, son deuxième opéra, est représenté (avec succès), puisque l'intrigue présente beaucoup de points communs avec cette aventure vaudevillesque.

Son troisième opéra, Manon Lescaut, est non seulement un succès8, mais également le point de départ d'une collaboration fructueuse avec les librettistes Luigi Illica et Giuseppe Giacosa, qui travaillent avec lui sur les trois opéras suivants.

En 1896, il crée un opéra, La Bohème9, adapté des Scènes de la vie de bohème de Henri Murger. Bien qu’il contienne certains des airs les plus populaires de son répertoire, ses audaces harmoniques et dramatiques, tranchant avec le sentimentalisme de Manon Lescaut, ne parviennent pas à séduire le public de la première, le 1er février (malgré la direction irréprochable d'Arturo Toscanini). Les représentations suivantes assurent cependant au compositeur un succès mondial10.
Portrait de Puccini par Aleardo Villa11.

En 1900, Tosca représente pour Puccini la première approche du vérisme ; l'œuvre est marquée par la ferveur patriotique, mais elle relate un drame amoureux sans s’engager sur le terrain idéologique comme les opéras de Verdi. Le contraste entre La Bohème et Tosca est tel que Puccini essuie un cinglant revers. Heureusement, lorsque Toscanini reprend l'ouvrage, le succès est au rendez-vous.

L'activité du compositeur ralentit et, en 1903, il est blessé à la suite d'un accident de voiture qui le rend boiteux12.

En 1904, Madame But
Analyse

Manon Lescaut, La Bohème, Tosca, Madame Butterfly et Turandot sont tous de grands succès. Ils illustrent une maîtrise de l’orchestration exceptionnelle, aux multiples innovations harmoniques, et un langage théâtral profondément original. Ce langage qui contribua au succès de Puccini se rattachait au courant littéraire du vérisme italien, représenté par des compositeurs de la fin du XIXe siècle, comme Mascagni, Leoncavallo ou Franchetti. Puccini échappe pourtant au réalisme tragique du vérisme, grâce à sa passion pour les romantiques comme Alfred de Musset ou Heinrich Heine, mais aussi en raison de sa modernité théâtrale et musicale, illustrée par les chromatismes de Tosca ou les accords impressionnistes de la Houppelande (Il Tabarro) influencés par les audaces de Debussy et de Ravel, et la marque profonde laissée dans son œuvre par Wagner.
Œuvre

Giacomo Puccini laisse 38 œuvres musicales.
Opéras

Date de la première, théâtre, ville

    Le Villi (Les Willis) (31 mai 1884, Teatro Dal Verme, Milan)
        [rev. 1] (26 décembre 1884, Teatro Regio, Turin)
        [rev. 2] (24 janvier 1885, Teatro alla Scala, Milan)
        [rev. 3] (7 novembre 1889, Teatro Dal Verme, Milan)
    Edgar (21 avril 1889, Teatro alla Scala, Milan)
        [rev. 1] (5 septembre 1891, Teatro del Giglio, Lucques)
        [rev. 2] (28 janvier 1892, Teatro Comunale, Ferrare)
        [rev. 3] (8 juillet 1905, Teatro de la Ópera, Buenos Aires)
    Manon Lescaut (1er février 1893, Teatro Regio, Turin)
        [rev.] (21 décembre 1893, Teatro Coccia, Novare)
    La Bohème (1er février 1896, Teatro Regio, Turin)
    Tosca (14 janvier 1900, Teatro Costanzi, Rome)
    Madame Butterfly (17 février 1904, Teatro alla Scala, Milan)
        [rev. 1] (28 août 1904, Teatro Grande, Brescia)
        [rev. 2] (10 juillet 1905, Covent Garden, Londres)
        [rev. 3] (28 décembre 1906, Opéra-Comique, Paris)
        [rev. 4] (9 décembre 1920, Teatro Carcano, Milan)
    La fanciulla del West (La Fille du Far West) (10 décembre 1910, Metropolitan Opera, New York)
        [rev.] (29 décembre 1912, Teatro alla Scala, Milan)
    La rondine (27 mars 1917, Opéra, Monte-Carlo)
        [rev. 1] (10 avril 1920, Teatro Massimo Vittorio Emanuele, Palerme)
        [rev. 2] (11 avril 1924, Teatro Verdi, Rijeka)
    Il trittico (Le triptyque) (14 décembre 1918, Metropolitan Opera, New York) :
        Il tabarro (La Houppelande)
&nbs
En 1882, Puccini participe à un concours d'écriture lancé par la maison d'édition de musique Sonzogno en 1883, pour un opéra en un acte. Bien qu'il ne remporte pas le prix avec Le Villi, son premier opéra est représenté en 1884 au Teatro Dal Verme de Milan, grâce à Ponchielli et Ferdinando Fontana, et contribue à attirer l'attention de Ricordi, l'éditeur de Verdi, qui lui commande un nouvel opéra, Edgar. C'est à cette époque que Puccini rencontre Elvira Gemignani (née Bonturi, 1860-1930) qui deviendra sa femme et lui donnera un fils, Antonio (1886-1946). Elle est mariée à un autre, ce qui n'empêche pas Puccini de tenter sa chance. Le mari, peu soupçonneux et souvent absent, ne se méfie pas du jeune homme qui accepte avec joie de donner des cours de piano à l'épouse quand elle le lui demand