____________

171-tir79

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Frappée en 1967 .
Bel exemplaire.

Artiste / Graveur / Sculpteur : Françoise Salmon .

Dimension : 68 mm .
Poids : 180 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : Corne d'abondance +
bronze + 1967 .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
Stand is not for sell .


Paul Signac1, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire2, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon. Paul Signac naît à Paris en 1863 dans une famille prospère de marchands selliers installés à Asnières (aujourd'hui Asnières-sur-Seine). En 1879, âgé de 16 ans, il visite la quatrième exposition impressionniste où il remarque Caillebotte, Mary Cassatt, Degas, Monet et Pissarro ; il commence même à peindre, mais Gauguin le met à la porte de l'exposition avec ces mots : « On ne copie pas ici, monsieur. » En mars 1880, il perd son père. Esprit anticonformiste, Signac est adoré de sa mère qui veut faire de lui un architecte ; mais lui décide de quitter le lycée à la rentrée d'octobre 1880 pour se consacrer à une vie de peintre. Elle respecte ses choix. Il visite la cinquième exposition impressionniste, et admire Édouard Manet au Salon. La même année, il peint à Montmartre et loue un atelier. En 1882, il rencontre Berthe Roblès, une cousine éloignée de Pissarro. Il l'épousera dix ans plus tard3.
Paul Signac vers 1883.

Il commence à peindre en 1882 à Montmartre (atelier d'Émile Bin [1825-1897], où il rencontre le père Tanguy), dans l'atelier de la rue Constance et se perfectionne seul sous l'influence des impressionnistes. Il se lie d'amitié avec les écrivains symbolistes, demande des conseils à Monet qui accepte de le rencontrer et dont il restera l'ami jusqu'à la mort du maître. Le jeune Signac participe au premier Salon des Indépendants en 1884 avec deux toiles : Le Soleil au pont d'Austerlitz et L'Hirondelle au Pont-Royal4 ; il participe aussi à la fondation de la Société des artistes indépendants. Il rencontre Georges Seurat qui expose Une baignade en 1884 à Asnières. Une constante de sa vie est le besoin d'évasion.

Les néo-impressionnistes influencent la génération suivante : Signac inspire notamment Henri Matisse et André Derain, jouant ainsi un rôle décisif dans l'évolution du fauvisme5. Au Salon des Indépendants de 1905, Henri Matisse expose la peinture proto-Fauve Luxe, Calme et Volupté. La composition aux couleurs vives a été peinte en 1904 après un été passé à travailler à Saint-Tropez sur la Côte d'Azur aux côtés des peintres néo-impressionnistes Henri-Edmond Cross et Paul Signac. La peinture est l'œuvre la plus importante de sa période néo-impressionniste de Matisse dans laquelle il a utilisé la technique divisionniste préconisée par Signac, que Matisse avait adoptée en 1898 après avoir lu l'essai de ce dernier, D'Eugène Delacroix au Néo-Impressionnisme. En tant que président de la Société des Artistes Indépendants, de 1908 jusqu'à sa mort, Signac encourage les jeunes artistes en exposant les œuvres controversées des Fauves et des Cubistes. Signac fut le premier mécène à acheter un tableau de Matisse, ainsi c’est lui qui achète Luxe, Calme et Volupté.
Le théoricien du néo-impressionnisme

Signac travaille avec Seurat et Pissarro, avec qui il va former le groupe des « impressionnistes dits scientifiques ». Il se convertit très vite à la pratique de la division scientifique du ton. La technique empirique du pointillisme consiste à diviser les tons en de toutes petites taches de couleurs pures, serrées les unes contre les autres, afin que l’œil du spectateur, en les recomposant, perçoive une unité de ton. Signac et les néo-impressionnistes pensent que cette division des tons assure d'abord tous les bénéfices de la coloration : le mélange optique des pigments uniquement purs permet de retrouver toutes les teintes du prisme et tous leurs tons. La séparation des divers éléments (couleur locale, couleur d'éclairage et leurs réactions) est aussi assurée, ainsi que l'équilibre de ces éléments et leur proportion, selon les lois du contraste, de la dégradation et de l'irridiation. Enfin, le peintre devra choisir une touche proportionnée à la dimension du tableau6. En 1885, son intérêt pour « la science de la couleur » le pousse à se rendre aux Gobelins où il assiste à des expériences sur la réflexion de la lumière blanche7.

Il fait son premier tableau divisionniste en 1886. Par comparaison avec Seurat, Signac construit le tableau de façon plus spontanée, intuitive, et sa couleur est plus lumineuse. Il sympathise avec le symbolisme littéraire, surtout en Belgique. Il en retient plusieurs éléments, notamment l’idée d’une harmonie à mi-chemin du paradis perdu de l’âge d’or et de l’utopie sociale et l’ambition d’un art total. Sur ce dernier point, il est d’accord avec Hector Guimard, et il est à noter qu’il loge dans le Castel Béranger construit par ce dernier, rue La Fontaine. En 1886, il participe à la huitième exposition impressionniste, la dernière, à l'invitation de Berthe Morisot. L'annSignac l'anarchiste

La plupart des peintres importants font une sorte de pèlerinage chez Signac à Saint-Tropez (villa La Hune), avec des personnalités aussi différentes que Matisse et Maurice Denis. Il est passionné par la mer et possède un petit yacht avec lequel il navigue le long des différentes côtes françaises. Dès 1888, il est attiré par les idées anarchistes. En 1891, lors du salon des indépendants, il présente un portrait de son ami Félix Fénéon avec qui il partage son engagement anarchiste ; le portrait fait sensation. Il se lie d'amitié avec Jean Grave et collabore aux Temps nouveaux, à partir de 1896, à qui il fait don de quelques-unes de ses œuvres aux tombolas organisées pour aider financièrement le journal. En 1902, il donne des dessins pour Guerre-Militarisme, préfacé par Grave et illustré également par Maximilien Luce et Théophile Alexandre Steinlen. Il collabore également à l’Almanach du Père Peinard (1894-1899), d'Émile Pouget9. Dans une perspective plus ou moins socialisante, il peint Le Démolisseur en 1897.

En 1914, Signac demeure fidèle à ses conceptions internationalistes et est très affecté par le ralliement de beaucoup d'anarchistes à l’union sacrée, en particulier par la signature de Jean Grave au Manifeste des Seize9. Par la suite, il engage son talent sur des paysages sans personnage, avec une palette de plus en plus libre et une grande passion des couleurs (recréer la nature). Parmi les toiles : Portrait de Félix Fénéon, Le Grand-Père, Le Petit Déjeuner à la salle à manger, Femmes au puits, des paysages de Bretagne et de Normandie, des toiles méditerranéennes (Vue de Collioure, La Voile jaune à Venise).

Il est nommé peintre officiel de la Marine en 1915. À partir de 1913, il se sépare de Berthe et il séjourne régulièrement à Antibes avec sa seconde épouse, Jeanne Selmersheim-Desgrange, qui est peintre également. En 1915 leur naît une fille, Ginette. Cette période est troublée pour Signac, car il vit très douloureusement la Première Guerre mondiale.

En 1929, il commence une série d’aquarelles des ports de France. Ce projet l’oblige à visiter de nombreuses régions côtières. En 1930, il loue une maison de pêcheur à Barfleur, dans la rue Saint-Nicolas.

Il meurt en 1935, à l'âge de 71 ans, d'une longue maladie. Il repose au cimetière du Père-Lachaise, division 67.
Œuvres
Peintures

    Antibes, le soir (1863), huile sur toile (73 × 62 cm), musée d'Art moderne, Strasbourg, France.
    L'Échafaudage du Sacré-Cœur, 1882.
    Moulin à Montm
Paul Signac1, né à Paris le 11 novembre 1863, où il meurt le 15 août 1935, est un artiste peintre paysagiste français, proche du mouvement libertaire2, qui donna naissance au pointillisme, avec le peintre Seurat. Il a aussi mis au point la technique du divisionnisme. Cofondateur avec Seurat de la Société des artistes indépendants dont il fut président, il est ami avec Victor Dupont, peintre fauve et vice-président du Salon. Paul Signac naît à Paris en 1863 dans une famille prospère de marchands selliers installés à Asnières (aujourd'hui Asnières-sur-Seine). En 1879, âgé de 16 ans, il visite la quatrième exposition impressionniste où il remarque Caillebotte, Mary Cassatt, Degas, Monet et Pissarro ; il commence même à peindre, mais Gauguin le met à la porte de l'exposition avec ces mots : «