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259-tir101

Médaillon en plâtre vers 1900 d'après une médaille du XVe siècle .
Des traces de manipulations et de frottements .

Graveur / Artiste : d'après une médaille de Pisanello (1395-1465) .

Dimension : 7 cm environ .
Poids : 35 g environ  .

 Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
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Lionel d'Este (en italien Leonello d'Este ou Lionello d'Este) (1407 — 1450) est un condottiere et homme politique italien membre de la Maison d'Este, marquis de Ferrare de 1441 à 1450.
Enfance et jeunesse

Lionel naît à Ferrare le 21 septembre 1407. Il est l'un des nombreux bâtards de Nicolas III d'Este, né de sa relation avec Stella de' Tolomei dell'Assassino, une jeune femme issue de la grande famille siennoise des Tolomei.

Il est élevé à la cour de Ferrare où il reçoit une éducation soignée. Il y est nourri de modèles antiques comme César ou Scipion par son précepteur Guarino da Verona1. En 1422 son père l'envoie parfaire son éducation militaire auprès du condottiere Braccio da Montone. À la mort de ce dernier en 1424, Lionel rentre à Ferrare et prend part à la guerre entre Milan et la ligue vénéto-florentine (1425). La même année, il devient le successeur probable de son père quand Nicolas fait exécuter son fils aîné Ugo pour un adultère commis avec Parisina Malatesta, jeune belle-mère de ce dernier2.

En 1429, Nicolas III, soucieux de consolider son alliance avec Mantoue, négocie les fiançailles de Lionel avec Marguerite de Gonzague3. Les termes du contrat exigeant qu'il soit reconnu et officiellement déclaré futur marquis et vicaire de Ferrare4, Lionel est légitimé par le pape Martin V le6 juillet 1430. Désormais destiné à gouverner les états de la Maison d'Este, Lionel poursuit sa formation intellectuelle sous la houlette de Guarino Guarini da Verona, qui lui enseigne la grammaire, la rhétorique, l'histoire, la philosophie et la morale. En 1433, quand Ferrare accueille l'empereur Sigismond venu confirmer la famille dans ses possessions, Lionel est ainsi en mesure de lui présenter un discours en latin5.

Avant même d'accéder au pouvoir, il est témoin et acteur des marchandages diplomatiques suscités par les ambitions croisées de Venise et de Milan, puissants voisins qui cherchent à attirer à eux le futur marquis6.
Accession au pouvoir

Le 26 décembre 1441, alors qu'il est en ambassade à Milan depuis quelques semaines, Nicolas III d'Este décède, peut-être victime d'un empoisonnement. Pendant sa brève agonie, le mourant a eu le temps de rédiger un testament dans lequel il désigne Lionel pour successeur. Le 28 décembre 1441, celui-ci est donc proclamé, par la noblesse ferraraise, seigneur de Ferrare, Modène et Reggio. Rizzarda di Saluzzo, l'épouse légitime du défunt, qui réclame alors l'héritage au nom de ses fils Hercule et Sigismond, est réduite au silence et contrainte à quitter Ferrare en octobre 1442, tandis que les deux prétendants sont envoyés en ambassade forcée auprès du roi de Naples en 1445.

Le frère de Lionel, Borso, se rend à Reggio et à Modène pour y prendre possession de la ville en son nom et, en échange de sa loyauté, reçoit le Polésine de Rovigo, qui a rejoint les possessions d'Este depuis 1438. Le nouveau seigneur est entouré d'un conseil composé d'anciens conseillers de Nicolas III7, qui assure la continuité de la politique du défunt, caractérisée par l'équidistance entre ses puissants et ambitieux voisins : Venise, en quête d'une extension vers la terre ferme et Milan, aux visées expansionnistes pointées sur la Romagne.
Alliance avec Naples

Cette position médiane devient plus difficile à tenir à partir de 1443, quand le pape Eugène IV, déclarant la guerre à Milan qui est alors gouvernée par Francesco Sforza, ressuscite les tensions sous-jacentes entre Milan et Venise. La Maison D'Este mise alors un temps sur Alphonse d'Aragon, roi de Naples depuis 1442. Un mariage entre Lionel et Marie d'Aragon, fille naturelle d'Alphonse, est ainsi célébré en 1444 et la famille D'Este se retrouve bientôt à servir d'intermédiaire entre Naples et Milan, jusqu'au déclenchement d'une nouvelle guerre entre Milan et Venise, alliée à Florence (1445-1446). Lionel parvient, malgré les appels insistants des belligérants à prendre parti, à conserver une certaine neutralité8, ce qui permet à Ferrare d'héberger les pourparlers de paix engagés, en 1447, par le nouveau pape Nicolas V et par Florence, initiative suspendue par la mort, le 13 août 1447, de Filippo Maria Visconti.
Rapprochement avec les Sforza

Alors que le pouvoir des Visconti se délite, Ferrare participe au dépeçage des dépouilles, s'octroyant Castelnuovo Scrivia et Copiano, tout en favorisant l'ascension de Francesco Sforza9 et le retour à la paix entre voisins, essentielle au développement de Ferrare.
Politique intérieure

Lionel s'appuie, pour gouverner, sur son frère Borso et sur ses conseillers, faisant au peuple des concessions destinées à obtenir son appui10 En 1444, commencent les travaux pour la construction de l'hôpital Santa Anna, destiné aux plus pauvres. Comme d'autres membres de la Maison D'Este avant et après lui, Lionel commande, pour favoriser le développement de l'agriculture, de grands travaux d'assainissement de la plaine du Pô. Les terrains ainsi bonifiés font l'objet d'exemptions fiscales et, en accord avec le clergé, sont é
Rapprochement avec les Sforza

Alors que le pouvoir des Visconti se délite, Ferrare participe au dépeçage des dépouilles, s'octroyant Castelnuovo Scrivia et Copiano, tout en favorisant l'ascension de Francesco Sforza9 et le retour à la paix entre voisins, essentielle au développement de Ferrare.
Politique intérieure

Lionel s'appuie, pour gouverner, sur son frère Borso et sur ses conseillers, faisant au peuple des concessions destinées à obtenir son appui10 En 1444, commencent les travaux pour la construction de l'hôpital Santa Anna, destiné aux plus pauvres. Comme d'autres membres de la Maison D'Este avant et après lui, Lionel commande, pour favoriser le développement de l'agriculture, de grands travaux d'assainissement de la plaine du Pô. Les terrains ainsi bonifiés font l'objet d'exemptions fiscales et, en accord avec le clergé, sont épargnés par la dîme. La cour fait vivre les orfèvres et les joailliers et elle attire et protège les marchands vénitiens comme les banquiers et prêteurs juifs.
Prince philosophe

De son vivant, Lionel bénéficie d'une réputation de sage et d'homme d'état avisé. Ayant reçu une éducation soignée, le marquis de Ferrare continue à fréquenter son mentor, Guarino Veronese, et invite à sa cour des érudits et des humanistes réputés11, les soutenant dans leurs recherches et participant même à leurs débats. Leon Battista Alberti, qui lui dédie de nombreux ouvrages12, affirme avoir rédigé son De re aedificatoria sous l'impulsion de Lionel. Il le conseille pour le piédestal du monument équestre dédié à son père qui est la première statue équestre de bronze fondue en Occident depuis l'Anti