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229-  TIR 51

Plaque médaille en fonte de bronze à patine dorée, Belgique .
Fonte vers 1930 .

Graveur / Artiste : "L P"  .

Dimension : 16,5 cm par 11 cm .
Poids : 505 g  .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : aucun .

Envoi rapide et soigné.

Le chevalet n'est pas à vendre .
The stand is not for sale
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Léopold III (3 novembre 1901 - 25 septembre 1983) est le quatrième roi des Belges du 23 février 1934 au 16 juillet 1951, et le fils d’Albert Ier et d’Élisabeth en Bavière. Déclaré dans l'impossibilité de régner de juin 1940 à juin 1950, il abdique l'année suivante au terme d'une longue polémique sur la question royale suscitée par son comportement controversé lors de la Seconde Guerre mondiale.
Jeunes années
Naissance

Léopold Philippe Charles Albert Meinrad Hubertus Marie Miguel de Saxe-Cobourg naît le 3 novembre 1901 au palais du marquis d'Assche au Quartier Léopold à Bruxelles où habitent alors ses parents, à deux pas de l’église Saint-Joseph, dans le bâtiment qui abrite depuis 1948 le Conseil d’État.
Première guerre mondiale

Lors de la Première Guerre mondiale, il est incorporé, encore adolescent, comme simple soldat au sein du 12e régiment de ligne. Après la guerre, il est inscrit au St. Anthony Seminary à Santa Barbara, Californie.
Premier mariage

Du 23 septembre au 13 novembre 1919, à l’âge de dix-huit ans il se rend en visite officielle aux États-Unis avec ses parents2. Lors d’une visite dans le pueblo indien d’Isleta au Nouveau-Mexique, le roi décore de l’ordre de Léopold le père Anton Docher3, qui lui offre une croix d’argent et de turquoise faite par les Indiens Tiwas4. 10 000 personnes prirent part à ces cérémonies.
Le duc de Brabant et la princesse de Suède au temps de leurs fiançailles (1926)

Il rencontre à Stockholm la princesse Astrid de Suède, née le 17 novembre 1905, fille du prince Carl de Suède et d’Ingeborg de Danemark et nièce du roi Gustave V. Le mariage a lieu le 4 novembre 1926; ils auront trois enfants :

    Joséphine-Charlotte, future grande-duchesse de Luxembourg, épouse du grand-duc Jean ;
    Baudouin, comte de Hainaut, puis duc de Brabant, cinquième roi des Belges (1951-1993) ;
    Albert, prince de Liège, futur Albert II, sixième Roi des Belges (1993-2013).

Roi des Belges
Accession au trône

Son père Albert Ier s’étant tué le 17 février 1934 dans un accident d’alpinisme, Léopold accède au trône en prêtant le serment constitutionnel le 23 février 1934, sous le nom de Léopold III de Belgique.
Mort de la reine Astrid

En 1935, un accident de voiture à Küssnacht (Suisse) cause la mort de la reine Astrid et blesse le roi, qui était au volant. La disparition de cette reine très populaire est ressentie comme un deuil national particulièrement douloureux.
Second mariage

Le 11 septembre 1941, il épouse en secondes noces Lilian Baels, dont il a trois enfants :

    Alexandre, prince de Belgique, né le 18 juillet 1942 et décédé le 29 novembre 2009. Il épouse le 14 mars 1991 Léa Wolman (née le 2 décembre 1951). Sans postérité.

    Marie-Christine, princesse de Belgique, née le 6 février 1951. Elle épouse le 23 mai 1981 Paul Druker (dont elle divorce le 9 juillet 1981) et Jean-Paul Gourgues le 28 septembre 1989. Sans postérité.

    Marie-Esméralda, princesse de Belgique, née le 30 septembre 1956. Elle épouse le 4 avril 1998 Sir Salvador Moncada. Elle est maintenant journaliste sous le nom d’Esmeralda de Réthy (titre de sa mère). Descendance :
        Alexandra, née le 4 août 1998
        Léopoldo, né le 21 mai 2001

Si les enfants du roi et de Lilian Baels portent bien le titre de prince et princesse de Belgique, ils n’entrent toutefois pas dans l’ordre de succession au trône.

Léopold III serait également le père de Ingeborg Verdun (née en 1940), et plausiblement d'un autre fils5.
Prémices de la Seconde Guerre mondiale

Sous la pression du Mouvement flamand et par antipathie pour le Front populaire français de Léon Blum (juin 1936-avril 1938), les gouvernements et le roi Léopold III proclament en juillet 1936, la neutralité de la Belgique, alors qu’elle avait été l’alliée de la France et du Royaume-Uni pendant la Première Guerre mondiale. Le roi des Belges, Léopold III, appuyait pleinement cette politique dite des « mains libres ». Celle-ci signifiait le retour à la neutralité qui, jusqu’en 1914, avait été une obligation depuis le traité international de 1831 garantissant l’existence de la Belgique. La raison de la décision belge résidait dans la faiblesse des démocraties face aux coups de force successifs des Allemands au mépris du traité de Versailles (réoccupation de la Rhénanie, démantèlement de la Tchécoslovaquie avec la complicité résignée de la France et du Royaume-Uni).[réf. nécessaire].

La première conséquence de la neutralité belge fut, dès 1936, de supprimer tout contact officiel entre les états-majors militaires français et belges. En réalité, dès le 28 mars 1939, le général Laurent, attaché militaire français à Bruxelles commença des contacts secrets avec le général van Overstraeten, conseiller militaire particulier du roi et avec l’accord de celui-ci. Il en retira de quoi communiquer de précieux renseignements sur les plans militaires belges au « Deuxième bureau » du service de renseignements français du ministère de la Défense, à Paris6,7. En plus de cela, en oct
délai de 48 heures pour se préparer depuis le 10 mai, mais qui étaient composées de réservistes de série B, mal équipés et installés dans des défenses embryonnaires15 étaient bousculées le 12 mai et faisaient retraite (la « panique de Bulson ») devant la Wehrmacht qui atteignait rapidement la Meuse. C’était le résultat de la doctrine de Pétain selon laquelle il n’y avait rien à craindre en Ardenne.

Le roi et son état-major s’étant placés sous le commandement du général en chef français Gamelin, l’armée belge, en recul devant la percée de la Meuse, et aussi menacée sur son flanc gauche par le vide laissé par les Hollandais, lie ses mouvements à ceux des Français qui reculent au sud. Le roi avait accueilli, dès le 10 mai, un nouvel officier supérieur français de liaison, le général Champon arrivé au Grand quartier général belge de Breendonck, porteur des plans alliés et d’une délégation de commandement que le roi acceptait pour lui-même, comme elle avait déjà été faite par le général en chef français Gamelin au général Georges16. Mais les tentatives de ressouder un front franco-belgo-anglais n’aboutissent pas, la stratégie alliée du front continu, inspirée de 1914-1918, se révélant inadaptée à la stratégie allemande faite de puissantes percées étroites menées par des chars rapides sous le parapluie d’une aviation en surclassement.

Finalement, après des reculs successifs en liaison avec les alliés franco-anglais auxquels elle ne pouvait que lier son sort, l’armée belge se trouva acculée sur la Lys après deux semaines de combats. Mais, dès le 15 mai, le mot défaite avait été prononcé par le président du Conseil français Paul Reynaud dans un appel téléphonique angoissé au Premier ministre britannique Winston Churchill17. Des bruits pessimistes commençaient à courir dans les états-majors et dans le personnel politique des pays attaqués par l’Allemagne. Ils parvenaient jusqu’au roi par des amis qui avaient des relais dans les milieux politiques français et anglais et, notamment, dans l’aristocratie anglaise.

Le 25 mai 1940, dans le château de Wynendaele a lieu l'entretien décisif entre le roi Léopold III et ses principaux ministres, à l'issue duquel le roi refuse de suivre ceux-ci hors du territoire national18. Celui-ci est parfois appelé drame de Wynendaele18.

Après la dure et coûteuse bataille de la Lys livrée par l’armée belge pendant cinq jours, la seule bataille d’arrêt de toute la campagne de mai 1940, le roi Léopold III décida la reddition des forces belges combattant sur le front des Flandres. Il n’y eut pas de signature du roi, ce qui aurait été nécessaire s’il se fut agit d’une capitulation générale de toutes les forces. Or, si la constitution affirme que le roi déclare la guerre et fait la paix, des actes considérés comme étant civils autant que militaire, cela entraîne la cosignature d’au moins un ministre, comme pour tout acte gouvernemental du roi. Aussi, le Premier ministre Pierlot et le ministre des Affaires étrangères Spaak, restés en Belgique, entendaient-ils être associés à toute décision royale de cesser les hostilités. Mais, selon le roi, il ne s’agissait pas d’un acte de gouvernement, mais d’une décision purement militaire concernant uniquement le chef de l’armée, et cela sous l’empire de la loi martiale qui subordonne aux décisions militaires tous les effets des lois civiles. S’estimant seul en droit de décider d’une reddition purement militaire, n’ayant de compte à rendre à aucune autorité supérieure, le roi prend le mot reddition, le 28 mai 1940, dans le sens limité d’une cessation des combats dans une zone donnée, ce qui ne concerne pas les forts de l’Est dont le dernier, Tancrémont, ne succombe que le 29 mai, après dix-neuf jours de résistance sous les assauts de l’infanterie et le pilonnage allemands. Et les forces du Congo belge n’étaient pas incluses dans la reddition, au contraire des forces françaises d’Afrique du nord que les Français allaient accepter d’inclure dans l’armistice de juin. La Force publique du Congo belge put ainsi continuer le combat. En 1941, aux côtés des anglais en Afrique orientale, elle remportera les victoires qui permettraient à la Belgique de se ranger aux côtés des alliés durant toute la guerre, de même que la reconstitution de forces belges de terre et de l’air en Grande-Bretagne. La reddition du 28 mai était donc d’une décision strictement militaire du ressort exclusif du commandement sur le terrain et il n’y avait pas lieu d’y associer le gouvernement, l’état de guerre entre la Belgique et l’Allemagne n’étant en rien remis en cause. Et, pour que les choses soient claires, c’est le sous-chef d’état-major, le général Derousseau, qui, en sa qualité de responsable de la situation des troupes sur le terrain, fut chargé de se rendre auprès des Allemands et de signer avec eux une reddition au sens le plus étroit, celle-ci ne concernant que l’armée de campagne. Aussi, les Allemands exigèrent-ils un ordre séparé de reddition adressé par radio aux derniers fordur et nous devons nous organiser en vue de sauver l’essentiel »37. Déjà, le 27 mai 1940, une déclaration du roi à l’officier de liaison britannique Keyes : « Vous (l’Angleterre) aurez le dessus, mais non sans passer par un enfer ». Une autre déclaration, du 29 juillet 1940, au député-bourgmestre de Namur Huart : « Je ne crois pas à une paix de compromis avec l’Allemagne, mais à une victoire de l’Angleterre, ce qui ne sera pas avant 1944 au plus tôt »37.

Les ministres, n’ayant pu convaincre le roi de les suivre en exil, partirent pour la France afin d’y continuer la guerre, comme le gouvernement belge l’avait fait en 1914-191838. Au début, le gouvernement n’avait à sa disposition que quelques rares forces militaires belges rejetées vers la France et les conscrits et sursitaires sans formation militaires des classes 1924 à 1926. Il y avait aussi l’énorme potentiel économique du Congo belge dont les autorités inclinaient vers les Alliés. Les ministres Pierlot, Spaak et Gutt quittaient la Belgique, décidés à incarner la légitimité nationale face à l’étranger, croyant que la France allait continuer la guerre. Une masse considérable de Belges s’y étaient réfugiés, mais la défaite française les ramena en Belgique, tandis que le Premier ministre Pierlot et le ministre des Affaires étrangères Spaak allaient rester en France j