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250-tir99

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne à partir de 1880).

Frappée en 1977 .
Bel exemplaire .

Artiste / Sculpteur : Annette Landry  .

Dimension : 68 mm.
Poids : 187 g
Métal :Bronze  .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge) : Corne d'abondance + bronze + 1977  .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sell .
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Jean-Sébastien Bach [ ʒɑ̃sebastjɛ̃ bak]1 (en allemand : Johann Sebastian Bach [ˈjoːhan zeˈbasti̯an baχ]2 Écouter), né à Eisenach (Duché de Saxe-Eisenach) le 21 mars 1685 (31 mars 1685 dans le calendrier grégorien) et mort à Leipzig le 28 juillet 1750, est un compositeur, musicien, et notamment organiste allemand.

Membre le plus éminent de la famille Bach — la famille de musiciens la plus prolifique de l'histoire —, sa carrière se déroule entièrement en Allemagne centrale, dans le cadre de sa région natale, au service de petites municipalités, de cours princières sans importance politique, puis du conseil municipal de Leipzig, qui lui manifeste peu de considération : ainsi, jamais il n'obtient un poste à la mesure de son génie et de son importance dans l'histoire de la musique occidentale, malgré la considération de certains souverains allemands, tel Frédéric le Grand, pour le « Cantor de Leipzig ».

Orphelin de bonne heure, sa première formation est assurée par son père, Johann Ambrosius Bach, puis par son frère aîné, Johann Christoph Bach. Mais il est aussi un autodidacte3, passionné de son art, copiant et étudiant sans relâche les œuvres de ses prédécesseurs et de ses contemporains, développant sa science de la composition et particulièrement du contrepoint jusqu'à un niveau inconnu avant lui et, depuis lors, jamais surpassé4. Jean-Sébastien Bach est un virtuose de plusieurs instruments, le violon et l'alto, mais surtout le clavecin et l'orgue. Sur ces deux derniers instruments, ses dons exceptionnels font l'admiration et l'étonnement de tous ses auditeurs ; il prétend tout jouer à première vue et peut improviser sur-le-champ une fugue à trois voix. Il a aussi une compétence reconnue et très sollicitée en expertise de facture instrumentale.

À la croisée des principales traditions musicales européennes (pays germaniques, France et Italie), il en opère une synthèse très novatrice pour son temps. Bien qu'il ne crée pas de forme musicale nouvelle, il pratique tous les genres existant à son époque, à l’exception de l’opéra : dans tous ces domaines, ses compositions, dont seules une dizaine sont imprimées de son vivant, montrent une qualité exceptionnelle en invention mélodique, en développement contrapuntique, en science harmonique, en lyrisme.

La musique de Bach réalise l'équilibre parfait entre le contrepoint et l'harmonie, avant que cette dernière prenne le pas à partir du milieu du XVIIIe siècle. Il est, en particulier, le grand maître de la fugue, du prélude de choral, de la cantate religieuse et de la suite, qu’il a portés au plus haut degré d’achèvement. La principale destination de ses œuvres dépend beaucoup des fonctions exercées : pièces pour orgue à Arnstadt, Mühlhausen ou Weimar, de chambre et orchestrales à Cöthen, religieuses à Leipzig notamment.

Inspiré d’une profonde foi chrétienne, ses contemporains le considèrent souvent comme un musicien austère, trop savant et moins tourné vers l’avenir que certains de ses collègues. Il forme de nombreux élèves et transmet son savoir à plusieurs fils musiciens pour lesquels il compose quantité de pièces à vocation didactique, ne laissant cependant aucun écrit ou traité. Mais la fin de sa vie est consacrée à la composition, au rassemblement et à la mise au propre d’œuvres magistrales ou de cycles synthétisant et concrétisant son apport théorique, constituant une sorte de « testament musical ».

Peu connue de son vivant au-dehors de l'Allemagne, passée de mode et plus ou moins oubliée après sa disparition, pleinement redécouverte au XIXe siècle, son œuvre, comprenant plus de mille compositions, est généralement considérée comme l'aboutissement et le couronnement de la tradition musicale du baroque : elle fait l’admiration des plus grands musiciens, conscients de son extraordinaire valeur artistique. Objet, chez les musicologues et musiciens, d'un culte5, qui a pu susciter l'ironie de Berlioz6, Jean-Sébastien Bach est considéré, depuis sa redécouverte au XIXe siècle, comme un des plus grands compositeurs de tous les temps, si ce n'est comme le plus grand7.
Biographie
Origines

Comme nombre de musiciens des XVIIe et XVIIIe siècles, Jean-Sébastien Bach est issu d'une famille de musiciens : mais la famille Bach — peut-être venue de Hongrie au XVIe siècle et implantée en Thuringe pour pouvoir y pratiquer librement sa confession luthérienne — est la plus nombreuse de toutes8.

Un document, probablement établi par Jean-Sébastien Bach lui-même, donne des informations sur la généalogie et la biographie de cinquante-trois musiciens membres de cette famille ; il est intitulé Ursprung der musicalisch-Bachschen Familie (Origine de la famille des Bach musiciens) et trois copies existent, à défaut du manuscrit autographe9.

De fait, cette famille exerce une sorte de monopole sur toute la musique pratiquée dans la région : ses membres sont musiciens de ville, de cour, d'église, cantors, facteurs d'instruments, dominant la vie musicale de toutes les villes de la région, n
Le 19 janvier 1700, doté d'une bourse, Georg Erdmann quitte Ohrdruf pour le pensionnat Saint Michel de Lunebourg. Dès le 15 mars suivant, Jean-Sébastien Bach le rejoint, parcourant à pied une distance de plus de 300 km : le désir de retrouver son ami et d'alléger la charge de son entretien par l'aîné, qui est marié et père de famille, le décide probablement à ce changement décisif. Il est admis, avec son ami, dans la manécanterie de la Michaelisschule, qui accueille les jeunes garçons pauvres ayant une belle voix.

Outre la musique, il y apprend la rhétorique, le latin, le grec et le français27. Il fait la connaissance de Georg Böhm, un compatriote de Thuringe28, musicien de la Johanniskirche et élève du grand organiste de Hambourg Johann Adam Reinken29 ; Böhm l'initie au style musical de l'Allemagne du nord30 et l'on retrouve quelques menuets dans le Klavierbüchlein. Il côtoie aussi à Lunebourg ou à la cour ducale de Celle des musiciens français émigrés, notamment Thomas de La Selle, élève de Lully et professeur de danse27 : c'est l'approche d'une autre tradition musicale31 (François Couperin notamment32, Lully, Destouches et Collasse33). Après la mue de sa voix, il se tourne vers la pratique instrumentale : orgue, clavecin et violon. Il peut fréquenter la bibliothèque municipale de Lunebourg et les archives de la Johanniskirche, qui recèlent de nombreuses partitions des plus grands musiciens de l'époque34. En 1701, il se rend à Hambourg et y rencontre Johann Adam Reinken et Vincent Lübeck, deux grands virtuoses titulaires des plus belles orgues de l'Allemagne du nord.
Weimar et Arnstadt
photo : église d'Arnstadt
Église Saint-Boniface, Arnstadt.
manuscrit : BWV 739
Manuscrit du prélude de choral Wie schön leuchtet der Morgenstern, BWV 739, composé à Arnstadt. C'est le plus ancien manuscrit de Bach conservé, antérieur à 170735.

Bach passe sa première audition en 1702, à Sangerhausen, à l'ouest de Halle. Il s'agit de trouver un successeur à Gottfried Christoph Gräffenhayn qui vient de mourir le 9 juillet 1702. En dépit de l'excellente audition qu'il donne, le duc en personne, Johann Georg de Saxe-Weissenfels, s'oppose à cette nomination et attribue le poste au petit-fils d'un ancien titulaire de cette charge. Au début de mars 1703, fraîchement diplômé, Bach prend un poste de musicien de cour dans la chapelle du duc Jean-Ernest III de Saxe-Weimar à Weimar, grande ville de Thuringe. « Il est employé comme laquais et violoniste dans l'orchestre de chambre du frère du duc de Weimar36. ». En sept mois, jusqu'à la mi-septembre 1703, il se forge une solide réputation d'organiste et est invité à inspecter et inaugurer le nouvel orgue de l'église de Saint-Boniface d'Arnstadt, au sud-ouest de Weimar. Il a dix-huit ans37.
photo : église de Lübeck
Église Sainte-Marie, Lübeck.

En août 1703, il accepte le poste d'organiste de cette église38,39, qui lui assure des fonctions légères, un salaire relativement généreux, et l'accès à un orgue neuf et moderne. La famille de Bach entretient depuis toujours des relations étroites dans cette ville, la plus ancienne de Thuringe. Mais cette période n'est pas sans tensions : il n'est apparemment pas satisfait du chœur. Des conflits éclatent et, par exemple, il en vient aux mains avec un bassoniste, Johann Heinrich Geyersbach. Ses employeurs lui reprochent une absence excessive lors de son voyage à Lübeck : il annonce partir pour quatre semaines, mais ne revient que quatre mois plus tard, faisant quatre cents kilomètres à pied pour rendre visite à Buxtehude40 afin d'assister aux fameuses Abendmusiken (Concerts du soir) à l'église Sainte-Marie41. C'est à cette époque que Bach achève d'élaborer son art du contrepoint et sa maîtrise des constructions monumentales42.

De retour à Arnstadt en janvier 170643 — après avoir rendu visite à Johann Adam Reinken à Hambourg et à Georg Böhm à Lüneburg — le consistoire critique vivement sa nouvelle manière d'accompagner l'office, entrecoupant des strophes et usant d'un contrepoint si riche que le choral n'en est plus reconnaissable44. En l'occurrence, il lui est fait le reproche suivant45 : « comment se fait-il, monsieur, que depuis votre retour de Lübeck, vous introduisiez dans vos improvisations, beaucoup trop longues d'ailleurs, des modulations telles que l'assemblée en est fort troublée ? » Le consistoire l'accuse aussi de profiter des sermons pour s'éclipser et rejoindre la cave à vin, et de jouer de la musique dans l'église avec une « demoiselle étrangère », sa cousine Maria Barbara46.
Mühlhausen
gravure : Mühlhausen en 1650
Mühlhausen en 1650
(gravure de Matthäus Merian).

Le décès de l'organiste de l'église Saint-Blaise de Mühlhausen, situé à soixante kilomètres d'Arnstadt, lui offre l'occasion qu'il attend : de l'automne 1707 à la mi-juillet 1708, il est organiste à Mühlhausen. Il y écrit sa première cantate (peut-être la BWV 131), prélude à une œuvre liturgique monumentale à laquelle vient se rajouter l'œuvre pour orgue. Il compose durantCompositions remarquables
Œuvres vocales

    Cantates BWV 4, BWV 9, BWV 21, BWV 35, BWV 51, BWV 56, BWV 78, BWV 82, BWV 106, BWV 127, BWV 136, BWV 140 (Cantate du Veilleur), BWV 146, BWV 147 (Que ma joie demeure), BWV 177, BWV 198 (Trauer-Ode), BWV 201, BWV 205, BWV 208, BWV 211 et BWV 212.
    Motets, BWV 225 à BWV 231 .
    Messe en si mineur BWV 232.
    Magnificat, BWV 243.
    Passion selon saint Matthieu, BWV 244.
    Passion selon saint Jean, BWV 245.
    Oratorio de Noël, BWV 248.

Œuvres pour orgue

    BWV 525-530 : six sonates en trio dont la Sonate en trio pour orgue en mi mineur, BWV 528.
    BWV 531-566 : préludes, fantaisies, toccatas et fugues (dont la Toccata et fugue en ré mineur pour orgue BWV 565 et quelques autres couples de préludes et fugues ou de fantaisies et fugues comme BWV 534, 538 « Dorienne »), 541, 542 « Grande », 543, 544, 545, 546, 548, 552 (Prélude et triple fugue), 564 (Toccata, adagio et fugue).
    BWV 568-590 et 598 et 1027a : pièces diverses (fugues, préludes, trios, passacaille, pastorale, canzona, etc.) dont la Passacaille et fugue en do mineur, BWV 582.
    BWV 592-596 : cinq concertos pour orgue (transcriptions) dont le Concerto en la mineur pour orgue BWV 593.
    BWV 599-644 : les quarante-cinq chorals de l'Orgelbüchlein (Petit livre d'orgue).
    BWV 645-650 : les six chorals Schübler dont le choral Wachet auf, ruft uns die Stimme, BWV 645.
    BWV 651-668 : les dix-huit chorals de Leipzig dont les chorals Schmücke dich, o liebe Seele, BWV 654, et Nun komm der Heiden Heiland, BWV 659.
    BWV 669-689 : la troisième partie de la Clavierübung (Messe luthérienne).
    BWV 690-713 : les vingt-quatre chorals du recueil Kirnberger.
    BWV 714-740 : vingt-sept chorals divers.
    BWV 741-765 : vingt-cinq chorals divers.
    BWV 766-770 et 802-805 : partitas et duettos.
    BWV 1093-1120 : chorals du recueil Neumeister.

Clavecin/piano
partition : B.A.C.H en notes de musique
La signature musicale de Bach : B.A.C.H qui correspond aux notes si-bémol – la – ut – si-bécarre en notation allemande.

    Inventions et sinfonies, BWV 772–801.
    Les six Suites anglaises, BWV 806–811.
    Les six Suites françaises, BWV 812–817.
    Les six partitas pour clavecin, BWV 825–830.
    Le Clavier bien tempéré, BWV 846–893.
    Fantaisie chromatique et fugue, BWV 903.
    Sept toccatas, BWV 910-916.
    Concerto italien, BWV 971.
    Variations Goldberg, BWV 988.
    L'Art de la fugue, BWV 1080.

Musique de chambre

    Sonates et partitas pour violon seul, BWV 1001–1006.
    Suites pour violoncelle seul, BWV 1007–1012
    Partita pour flûte seule, BWV 1013 et Sonates pour flûte, BWV 1030–BWV 1035.
    L'Offrande musicale, BWV 1079.

Orchestre et concertos

    Concertos pour violon, BWV 1041, BWV 1042, BWV 1043.
    Les six Concertos brandebourgeois, BWV 1046–1051.
    Concertos pour clavecin, BWV 1052–1065.
    Suites pour orchestre, BWV 1066–1069.

Annexes
Généalogie
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Veit BACH (1520 en Hongrie ?-1619) : meunier
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Johannes Hans BACH (1580-1626) : violoniste, Stadtpfeifer (de)   
 
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    ? (1563-?)
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Christoph BACH (1613-1661) : musicien   
 
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Hein SCHMIED (?-1632)
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Anna SCHMIED (1578/1580?-1635)   
 
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    19
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Johann Ambrosius BACH (1645-1695) : musicien de ville et trompettiste de cour   
 
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    ? GRABLER (?-?)
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Martin GRABLER (1588-?) : fermier, Stadtpfeifer (joueur de fifre)   
 
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    21
 
 
    
 
    
 
    
 
    
 
 
    Maria Magdalena GRABLER (1614/1616?-1661)