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FABRE, LAUTHIER.
Panégyrique de la ville d'Arles prononcé le 25 avril 1743 dans l'Eglise Collégiale de Notre-Dame-La-Major suivi de remarques historiques, pour prouver les faits avancés dans le Discours, et pour servir à l'histoire de cette ville.RELIÉ AVEC:Histoire naturelle des eaux chaudes d'Aix en Provence Avec les Avis Se la Methode necessaire de se servir de ces Eaux utilement. A Aix, 1705.
Arles, Chez Gaspard Mesnier, 1743.
2 ouvrages en 1 volume. 1). XVI. 190 pages. 1 feuillet. 2). 4 feuillets. 111 pages. 6 feuillets. (17,5x11 Cm). Plein veau. Dos lisse doré. Coiffes manquantes. Plats frottés avec manques de cuir sur le deuxième plat.
Le premier ouvrage est une très rare édition originale de l'éloge fait par Fabre à la ville d'Arles. Ce panégyrique est suivie par des remarques et corrections sur l'histoire de cette ville. Il est relié avec un ouvrage sur des eaux chaudes d'Aix en Provence dans lequel le médecin-historien aixois Honoré-Maria Lauthier affirme que "les eaux de notre ville sont merveilleuses, elles ont même quelque chose de divin". On atteste des bienfaits qu'elles ont sur de nombreuses maladies. Si elles n'ont pas d'effet sur "les gens vieux, bilieux et faibles, les jeunes, maigres et secs et les mélancoliques adultes", elles sont en revanche à conseiller aux "personnes d'un tempérament sanguin et chargées de cuisine, les corps humides et pituiteux, les hommes voraces et embarrassés de crudités". Elles soignent de nombreux troubles de santé : les règles douloureuses, les douleurs de la rate et des entrailles et les virus et elles empêchent la stérilité. Lauthier affirme notamment que, après avoir bu de l'eau "suivant son avis", "deux dames de cette ville mariées et stériles" sont devenues fertiles.Rousseurs (assez prononcés dans le deuxième ouvrage) et quelques mouillures.