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247-tir98

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .

Frappée vers 1950 .
Patine chocolat, ancienne, de petits chocs et frottement .

Graveur / Artiste : Becker .

Dimensions : 59 mm .
Poids : 102 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze  .

Envoi rapide et soigné.

The stand is not for sale
Le support n'est à vendre .
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La Lapidation de saint Étienne est un tableau peint par Rembrandt en 1625. Il a été acquis par le musée des Beaux-Arts de Lyon en 1844 et restauré en 19651. C'est le premier tableau connu de Rembrandt2 dans lequel il s'est d'ailleurs représenté. La scène biblique représentée est un topos de l'art chrétien, déjà traité par Paolo Uccelo, Annibale Carraci, et Adam Elsheimer entre autres.
Description

Le tableau représente une scène biblique décrite dans les Actes des Apôtres, chapitre 7 versets 54 à 60 : la mort du martyr Étienne, jeune diacre appartenant à la communauté chrétienne de Jérusalem, lapidé par l'assemblée du Sanhédrin, le grand conseil des chefs spirituels de la communauté juive. Influencé par Le Caravage et Adam Elsheimer3, le tableau, très expressif, représente environ une vingtaine de bourreaux en train de lapider Étienne, lequel, à genoux, est en train de prononcer ses derniers mots au Christ tandis que la lumière autour de lui montre que les cieux sont prêts à recevoir son âme4.

Le tableau est divisé en plusieurs plans distincts créant un effet de profondeur. Le jeu de luminosité et de teintes est caractéristique du ténébrisme et permet la mise en perspective des divers plans. Au premier sur la gauche, un homme debout et un cavalier sont dans l'ombre, tandis que sur la droite Étienne et ses persécuteurs sont dans la lumière, tandis que les personnages d'arrière-plan sont plus petits et que le fond est meublé des monuments inspirés de compositions italiennes. Jérusalem est représenté dans une zone sombre au fond. Le sanhédrin ayant mené Etienne hors de la ville afin d'appliquer leur sentence hors de la vue des autorités romaines.
Le tout premier autoportrait de Rembrandt est présent dans ce tableau de jeunesse.

Saul de Tarse, le futur Paul, peut être vu assis dans le fond, tenant sur ses genoux les manteaux des bourreaux. L'œuvre comporte quelques maladresses ainsi que des imprécisions4. Le personnage derrière le martyr présente les traits de l'artiste lui-même qui s'est ainsi représenté dans une composition plus large5. John Durham suggère le fait que Rembrandt « se présente lui-même comme une présence un peu inquiétante, un participant qui peut avoir des doutes sur ce qui était en train de se passer »6, tandis que Bonafoux considère que se plaçant dans la foule qui participe à la lapidation, Rembrandt prend position contre l'Église7. De l'autre côté du bourreau, Rembrandt représente aussi Jan Lievens, élève avec lui à l'atelier de Pieter Lastman à Amsterdam, où il vient d'arriver7.
Lecture théologique

D'après Simon Mimouni, historien des religions, Etienne aurait été condamné pour blasphème pour avoir nommé Dieu, ce qui est interdit dans la religion juive. La charge supposée de sa condamnation relève d'une vision de la justice révélée telle que formulée sur le décalogue, don du divin au peuple élu à