__________________
282--tir92
*******Ar

Médaille en bronze, Belgique .
Frappée vers 1956 .
Dans sa boite d'origine, boite présentant des usures .
Bel exemplaire, patine ancienne .

CONGO BELGE, Inauguration de la jonction ferroviaire K.D.L.-C.F.L.. Droit : Un Congolais serrant les boulons d'un rail. A gauche à l'arrière-plan, un train roulant entre des palmiers. A droite, un train devant des hangars. 
Revers : Le pont de Zofu enjambant le Lualaba .

Artiste / Graveur / Sculpteur : Dupagne .

Dimension : 99 mm .
Poids : 314 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : Fonson .

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
Stand is not for sell .
____________________

Congo belge (en néerlandais : Belgisch-Kongo) est l'ancien nom porté par le territoire de l’actuelle république démocratique du Congo (RDC) entre le 15 novembre 1908, fin de l’État indépendant du Congo, possession personnelle pendant 23 ans du roi des Belges Léopold II, et l’accession à l’indépendance congolaise, effective le 30 juin 1960. Pendant les cinquante-deux ans de la période coloniale, le Congo belge fut géré de Bruxelles, mais avec son armée, la Force publique, sous l'autorité d'un gouverneur général.
Années 1908-1950
Article détaillé : État indépendant du Congo.

En 1908, la Chambre des députés accepta le testament de Léopold II qui faisait don à la Belgique de l'État indépendant du Congo et vota son annexion un an avant la mort du roi. Dès lors, c'est officiellement au nom de la Belgique, État souverain, que les troupes de la Force publique stationnées au Congo belge purent garantir l'intégrité de la conquête. Cette annexion reconnue par les grandes puissances, l’administration de l'ex-État indépendant du Congo se transforma en administration belge qui fit tout pour effacer l'image de Léopold II comme ayant été un tyran laissant exploiter les populations par ses hommes (pas seulement des Belges, on compte plus de dix nationalités parmi les « coloniaux » de l'époque). Lors de la reprise par la Belgique, l’article 2 de la Charte Coloniale du 18 octobre 19082, votée par le Parlement belge, prescrivait que : « Nul ne peut être contraint de travailler pour le compte et au profit de sociétés ou de particuliers ». Pour effacer l’image du caoutchouc et du scandale des mains coupées, on développa la culture du coton et du palmier à huile, notamment. La Congo Reform Association, l'association britannique qui était à l’origine de la campagne orchestrée contre l’État indépendant du Congo, décida de se dissoudre en 1913, tandis que le Congo allait développer son économie et ses exportations, allant jusqu'à livrer 23 000 tonnes de coton en 1932 et 127 000 en 1939. Parallèlement, les exportations d'or, d'étain, de cuivre et, surtout, d'uranium seraient bientôt encore plus importantes, dopées par une demande favorisée par les Alliées pendant la Seconde Guerre mondiale.
Infrastructures et administration
Carte administrative du Congo belge, divisé en six provinces de 1935 à 1960.
Porteurs de l'expédition scientifique Lang-Chapin.

La colonie est alors gérée par trois pouvoirs qui s'équilibrent : l'administration, les missions catholiques et les grandes sociétés privées3. Le chef de l’État restait en toutes circonstances le roi des Belges, mais la gestion journalière était dévolue au Gouverneur général qui régnait sur six provinces ayant chacune à leur tête un Gouverneur. Les provinces étaient divisées en 26 districts dirigés par un Commissaire de district, et les districts étaient subdivisés en territoires confiés à des Administrateurs territoriaux (135 en tout)4.

La langue française fut, du début à la fin de la présence belge au Congo, la seule langue officielle, ce qui fit du Congo devenu indépendant un des pays officiellement francophones les plus importants, le deuxième, en chiffre de population, après la France.

Les infrastructures sanitaires furent mises en place par les entreprises pour leur personnel. Les chemins de fer étaient aussi aux mains d’entrepreneurs privés.

Des expéditions scientifiques nouvelles sont créées notamment sous la direction d'Herbert Lang et de James Paul Chapin.


Démographie
Européens5 1890     1895     1900     1910     1920     1930     1939     1950     1959
430    1 876    1 958    3 399    6 970    25 679    25 209    59 157    115 157

Au milieu des années cinquante, la répartition était : 78 % de belges, 5,2 % de portugais, 3,2 % d'italiens, 2,9 % de grecs, 2,1 % de français et 2 % de britanniques6.
Congolais5 1885     1890     1895     1900     1910     1920     1930     1940     1950
10 519 950    11 040 324    10 799 170    10 667 878    10 007 818    10 046 115    10 083 995    10 529 232    11 557 851
Congolais5, suite (1) 1955     -     -     -     -     -     -     -     -
12 900 374    -    -    -    -    -    -    -    -

La Belgique ne voulant pas faire du Congo belge une colonie de peuplement, elle en contrôlait sévèrement l'accès. En 1958 par exemple, un couple d'européens désirant y résider comme colon devait verser une caution de 50 000 BEF pour le chef de famille et de 25 000 BEF pour l'épouse et chacun des enfants entre 14 et 18 ans, ou obtenir une garantie bancaire d'une banque agréée par le Gouvernement général. Quant aux touristes s'y rendant, ils devaient présenter un titre de transport de retour entièrement payé, assurant leur retour dans le pays de départ7.
Inégalité sociale et discrimination
Une missionnaire tirée dans un rickshaw par des hommes congolais, environ 1920-1930.

Le contrôle de l’administration était dominé par la Belgique, sans organe démocratique pour les habitants. Les noirs n'avaient pas le droit politique de s'occuper de leur pays et n'avaient pas le droit de vote avant décembre 19578,9.

Sur base d'un colour bar, diverses autres restrictions affectaient les Congolais. Dan
Le 15 août 1914, les troupes allemandes basées au Ruanda-Urundi bombardèrent les villes riveraines du lac Tanganyika. Le 22 août, un navire allemand ouvrait le feu sur le port d’Albertville. Devant cette agression, le ministre belge des Colonies Renkin adressa un télégramme au Gouverneur Général du Congo et au Vice-gouverneur de Katanga ordonnant de « prendre des mesures militaires pour défendre le territoire belge… prendre des mesures seul ou en coopération avec les troupes alliées ». Les Belgo-congolais répliquèrent le 18 avril 1916. Les troupes étaient dirigées principalement par le général Tombeur, le colonel Molitor et le colonel Olsen (d'origine danoise). Elles s’emparèrent de Kigali le 6 mai 1916. Les forces allemandes du Burundi commandées par le capitaine Von Languenn opposèrent une vigoureuse résistance mais ne purent tenir devant la supériorité numérique belge. Le 6 juin, Usumbura tomba sous les forces belgo-congolaises commandées par le Colonel Thomas. Kitega fut prise le 17 juin, tandis que le Rwanda et le Burundi étaient déjà occupés. Il restait alors les campagnes du Tanganyika (actuelle Tanzanie) ; la brigade Molitor s’empara ainsi de Biharamuro, puis de Mwanza. Le colonel Moulaert occupa Karema. La marche sur Tabora commença alors en trois colonnes. Le 29 juillet, Kigoma et Ujiji furent occupés. Après plusieurs jours de combat acharné, Tabora tomba le 19 septembre 1916. Les forces britanniques et belgo-congolaises se coalisèrent ensuite pour occuper tout le Tanganyika à partir duquel le Général allemand Von Lettow-Vorbeck opposa une résistance extraordinaire. Les Belges parvinrent cependant à remporter une nouvelle victoire à Mahenge sous le commandement du lieutenant-colonel Huyghé. Finalement, les Allemands se rendirent après l’armistice de novembre 1918. Durant ce conflit de quatre ans, les Belges avaient introduit un élément d'avant-garde (pour l'époque) en utilisant quelques hydravions sur le Lac Tanganyika pour bombarder des navires et des installations allemandes, mais tout en recourant à des moyens moins modernes par la mobilisation de 260 000 porteurs pour acheminer le matériel militaire. Cette campagne militaire a, selon plusieurs démographes, dépeuplé certaines tribus proches des frontières (morts au front, soldats affamés, porteurs épuisés, etc.). Après la guerre, la Belgique obtint, par les accords belgo-britanniques Orts-Milner un mandat sur le Ruanda-Urundi conquis sur l'Allemagne, ainsi qu'une voie de chemin de fer entre Kigoma, à l'est du Congo belge et Dar-Es-Salam sur la côte de l'océan Indien sous un régime de franchise de douane étendu aussi aux communications routières et, plus tard, aux lignes aériennes (fret et passagers). C'est un succès pour la diplomatie du secrétaire général Pierre Orts qui réalise ainsi une vieille ambition de Léopold II, celle d'un lien économique congolais entre l'Atlantique et l'Océan Indien. Ce sont des résultats positifs. Mais la guerre a laissé d'autres traces : un missionnaire belge décrit alors la société noire comme une société dans laquelle « le père est allé au front, la mère a moulu le grain pour les soldats et les enfants ont apporté la nourriture au front ».
Kimbanguisme et Kakisme

Les deux mouvements syncrétistes, kimbanguisme et kakisme, sont parmi les premières formes de nationalisme qui naissent dans les années 1920 sous