201-  TIR46

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) , France .
Frappée en 1977  .
Quelques usures d'usage  .

Graveur / Artiste Isabel de Selva .

Dimension: 68 mm .

Poids : 167 g  .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1977  .

Envoi rapide et soigné.

Le chevalet n'est pas à vendre .
The stand is not for sale .


Françoise Giroud, née Léa France Gourdji le 21 septembre 1916 à Lausanne1, en Suisse, et morte le 19 janvier 2003 à l'Hôpital américain de Paris, à Neuilly-sur-Seine, est une journaliste, écrivaine et femme politique française.

Son pseudonyme2 de Françoise « Giroud », quasi anagramme de Gourdji, que lui avait inventé Maurice Diamant-Berger pour travailler à la radio vers 1938, est officialisé par un décret paru au Journal officiel le 12 juillet 19643.

Vice-présidente du Parti radical et de l'UDF, elle a été deux fois secrétaire d’État et fut une personnalité majeure de la presse française
Léa France Gourdji est la fille de Salih Gourdji4, directeur de l'Agence télégraphique ottomane à Constantinople puis du journal La Turquie nouvelle à Paris, et d'Elda Faragi, tous deux « israélites de l'Empire ottoman »5. Elle naît à Lausanne, au 53 avenue de Rumine, mais ne l'a jamais su, ses papiers de naturalisation mentionnant Genève comme ville de naissance. En 2016, à l'occasion du centième anniversaire de sa naissance, une plaque commémorative est apposée sur la façade de son immeuble6.

Son père, né à Constantinople7, épouse Elda Faragi, de Thessalonique, fille d'un médecin-major, colonel dans l'armée turque, après des études de droit à Paris. Mais Salih Gourdji meurt précocement de la syphilis, le 9 février 1927, à Ville-Évrard8, laissant sa femme et ses deux filles dans de graves difficultés financières.

Élève au lycée Molière (Paris), Léa France Gourdji quitte l'école à l'âge de quatorze ans pour travailler. Après un diplôme de dactylographe obtenu à l'école Remington, elle est employée dans une librairie du boulevard Raspail, à Paris9.
Le cinéma et les débuts de journaliste

Grâce aux relations de sa famille, amie de Marc Allégret, elle devient un temps la secrétaire d'André Gide, puis commence une carrière dans le cinéma à Paris (en 1932, scripte du film Fanny de Marc Allégret)10. Dès 1935, sous le nom de France Gourdji, elle apparaît au générique du film Baccara d'Yves Mirande. Elle devient la première femme scripte du cinéma français auprès de Marc Allégret dont elle tombe amoureuse11 alors que celui-ci entretient une relation avec l'actrice Simone Simon12, de Jean Renoir dont elle est l'assistante-metteur en scène à partir de 1937 (le nom de Gourdji apparaît au générique de La Grande Illusion), puis de Jacques Becker dont elle est co-scénariste puis scénariste sous le nom de Françoise Giroud. Ces différents métiers lui font découvrir son talent pour l’écriture.

Après l'exode en 1940 de sa famille à Clermont-Ferrand, où réside sa sœur, Djénane, dite "Douce", elle retourne travailler pour le cinéma à Nice puis à Paris. Le 15 juin 1942, elle obtient son autorisation de travailler à l'Institut des hautes études du cinéma (IDEHC). Baptisée avec sa mère, le 23 avril 1942, à l'église de Montcombroux-Vieux-Bourg (Allier), par le curé Bardet, qui antidate leurs certificats à 191713, elle obtient un permis de travail (COIC) sous son pseudonyme professionnel de Françoise Giroud, se déclarant catholique14. Elle écrit également des contes dans Paris-Soir, dont la rédaction principale est installée à Lyon, et des chansons, comme Le Charme slave, pour Andrex.

Françoise Giroud est, selon ses propres dires15, une modeste agent de liaison dans la Résistance pendant la guerre. Elle est arrêtée par la Gestapo sur dénonciation et incarcérée à Fresnes de mars à juin 1944, date à laquelle un collaborateur, Joseph Joanovici, la fait libérer16.
Le journalisme

En 1943, elle écrit dans Le Pont, périodique allemand édité en français créé par la Propagandastaffel en 1940. Au sortir de la guerre, elle est engagée par Hélène Lazareff comme directrice de la rédaction du nouveau magazine Elle qui se veut moderne et féministe. Elle écrit également des portraits dans France Dimanche, l'Intransigeant et France-Soir. En 1953, elle fonde L'Express avec son amant Jean-Jacques Servan-Schreiber, sur des positions opposées à la guerre d'Algérie, ce qui lui vaut le plasticage de son appartement en 1962. Elle reste à la tête de l'hebdomadaire jusqu'en 1974 comme directrice de la rédaction, puis de la publication, et enfin présidente du groupe Express-Union entre 1970 et 1974. Elle intervient à la télévision dans l'émission Italiques en novembre 1971 sur le féminisme à propos de Kate Millett, Germaine Greer et Norman Mailer, en mars 1972 sur l'œuvre de Bertrand de Jouvenel défendue par Raymond Aron et en novembre 1972 pour présenter son livre Si je mens. Françoise Giroud publie en parallèle plusieurs essais dont La Nouvelle Vague, portrait de la jeunesse, en 1958, créant une expression qui qualifie par la suite les cinéastes issus des Cahiers du cinéma.
La politique

Bien qu'ayant appelé à voter pour François Mitterrand, elle est nommée par le président de la République, Valéry Giscard d'Estaing, secrétaire d'État chargée de la Condition féminine auprès du Premier ministre, Jacques Chirac, de juillet 1974 à août 1976. S'appuyant sur des groupes de travail thématiques créés en 1974 (ruralité, discriminations juridiques, emploi, problèmes de couple, sport, place des femmes en politique), elle déclare : « Les femmes sont une catégorie à part et ce qu'il faut arriver à faire justement, c'est qu'elles cessent de l'être ». Elle lance « cent une mesures » en faveur des femmes : mise en place de droits propres, lutte contre les discriminations, ouverture des métiers dits masculins, etc. ; 80 sont retenues par le gouvernement, afin de « conduire progressivement la moitié des Français au niveau de formation, de rétribution, d'intégration à Le 16 janvier 2003, sortant d'une première à l'Opéra-Comique, déjà affaiblie par une chute la semaine précédente, alors que Florence Malraux est partie chercher leur vestiaire, elle tombe la tête la première dans le grand escalier30. Le lendemain, elle travaille tout l'après-midi à un livre d'entretiens avec Albina du Boisrouvray. Au soir, elle