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289-tir4

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .

Frappée vers 1987 .
Quelques traces de manipulations, minimes .

Graveur : A déterminer .

Dimension : 68 mm .
Poids
: 149 g .
Métal : bronze .
Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1987  .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


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Saint-Pierre-et-Miquelon3 est un archipel français d'Amérique du Nord situé dans l'océan Atlantique, au sud-est du golfe du Saint-Laurent, au sud de l'île canadienne de Terre-Neuve (province de Terre-Neuve-et-Labrador).

L'île Saint-Pierre se trouve à 19 km au sud-ouest de l'extrémité occidentale de la péninsule de Burin, dans la partie méridionale de Terre-Neuve, Miquelon étant à 21 km à l'ouest-sud-ouest de cette même péninsule.

Ancien département d'outre-mer, puis collectivité territoriale à statut particulier, l'archipel est aujourd'hui une collectivité d'outre-mer.

Il est principalement composé de deux îles : l'île Saint-Pierre, la plus petite des deux, qui abrite 86 % de la population, et Miquelon constituée de trois presqu'îles reliées entre elles par deux tombolos.

Il existe d'autres petites îles et îlots dont l'île aux Marins (anciennement nommée « île aux Chiens »). Celle-ci attire beaucoup les touristes durant la période saisonnière (vacances de mi-avril à mi-octobre), mais n'est pas habitée le reste de l'année.

L'archipel est l'un des sept territoires français en Amérique (avec la Guadeloupe, la Martinique, la Guyane, Saint-Martin, Saint-Barthélemy et l'île Clipperton) et le seul en Amérique du Nord, dernier vestige de la Nouvelle-France, perdue lors de la guerre de Sept Ans au milieu du XVIIIe siècle.
Toponymie

En 1520, le navigateur portugais João Álvares Fagundes baptise l'archipel en l'honneur de sainte Ursule, alors qu'il débarque le jour de sa fête, l'archipel des onze mille vierges. Ensuite, Jacques Cartier le nomme Isle Sainct Pierre lors de son passage en juin 1536[réf. nécessaire] ; saint Pierre est le saint patron des pêcheurs (avec saint André, saint Antoine de Padoue, saint Nicolas de Myre, et saint Zénon de Vérone4).

Le nom de Miquelon est attesté sous la forme Micquelle5 au XVIe siècle dans le manuel de navigation d'un capitaine basque, Martin de Hoyarsabal, en partance pour Terre-Neuve6. Miquelon pourrait s'expliquer par l'anthroponyme Michel7,8, la forme basque correspondant à ce nom de personne étant précisément Mikel9.

Le nom de l'île adjacente, Langlade est attesté sous les formes Terra England entre 1610 et 1675, Langlois en 1670 (carte de Visscher), c dangleterre en 1674 (carte de Denis de Rotis10) et Detcheverry de 168911, Lanaloy en 1675 (carte de Thornton), I anglois miclon en 1675, Angueleterraco en 1677 (carte de Detcheverry), Langlois en 1693, Cap de Langlais en 1694, Langlois sur les cartes de 1700, 1719, 172112.
Histoire
Avant 1500 : peuplements amérindiens

Les îles ont été visitées par des Paléoesquimaux (Paléo-Eskimos, Tuniit),13 :

    Groswatériens (800 à 100 av. J.-C. (AEC), Paléoesquimaux anciens)14,
    Dorsétiens (100 à 900 apr. J.-C., Paléoesquimau récent)15.

Entre 1100 à 1500, les ancêtres des Béothuks établissent un camp à l'Anse-à-Henry sur l'île de Saint-Pierre.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2023).
De la colonisation au développement de l’archipel

    La Nouvelle-France, à partir de 1713, par le traité d’Utrecht, perdait l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    La Nouvelle-France, à partir de 1713, par le traité d’Utrecht, perdait l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    La conquête de Québec en 1759 est la source du traité de Paris qui, en 1763, redonne Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.
    La conquête de Québec en 1759 est la source du traité de Paris qui, en 1763, redonne Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.
    Henri-Félix de Lamothe, commandant puis gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon à la fin du XIXe siècle.
    Henri-Félix de Lamothe, commandant puis gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon à la fin du XIXe siècle.

Article détaillé : Liste des représentants, commandants et gouverneurs de Saint-Pierre-et-Miquelon.

L'arrivée du navigateur portugais Faguendes le 21 octobre 1520 est souvent citée comme date de découverte de l'île, mais cette découverte pourrait être antérieure : elle est aussi attribuée au navigateur gênois Jean Cabot en 1497. On cite également le florentin Verrazzano en 1524 parmi les découvreurs.

Jacques Cartier reconnaît et nomme l'île de Saint-Pierre lors de son deuxième voyage en 153616.

Les îles servent de base aux pêcheurs normands, bretons et basques au XVIe siècle et l'on date de 1604 les premières installations permanentes de ces derniers.

Ils y pratiquent la chasse baleinière (si l'on se réfère à leur arrivée précoce pour cette activité en Amérique du Nord, la date pourrait être bien antérieure), certainement la baleine franche (dite « baleine des Basques »), la baleine du Groenland et la baleine grise. Ces origines provinciales se retrouvent sur le drapeau de l'archipel.
C'est sous Louis XVIII que fut signée la rétrocession définitive de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.

Au XVIIIe siècle, les îles furent abandonnées lors de la ratification du traité d'Utrecht de 1713, qui octroie à la France un droit exclusif de pêche sur le littoral de l'île de Terre-Neuve déPêche

Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon connaît un essor économique important grâce à la pêche à la morue.
Relais télégraphique

À partir de 1869, il sert de relais aux communications télégraphiques par câble sous-marin entre la France (Brest-Petit Minou puis Brest-Déolen) et les États-Unis (presqu'île de Cap Cod).
Prohibition aux États-Unis

L'archipel a un certain rôle lors de la prohibition aux États-Unis puisque du fait de son statut de colonie française, la loi américaine (le Volstead Act) n’y était pas applicable. L'île connaît, de 1919 à 1933, une réelle prospérité grâce au trafic d’alcools, de vins français et de whisky, acheminés clandestinement sur les côtes canadiennes et américaines par des goélettes ou des vedettes rapides (rhum runners) construites au Canada et montées par des Saint-Pierrais. Ce fut l'époque des bootleggers17.

Jusqu'en 1933, date où la prohibition est levée, jusqu'à 300 000 caisses d'alcool passent par an dans l'archipel. Les marins de Terre-Neuve recevaient les boissons alcoolisées en caisses. Ils les transféraient dans des sacs de jute et récupéraient le bois. Le bois des caisses d'alcool abandonnées sert de combustible et à la construction de nombreuses maisons, parmi lesquelles la villa Cutty Sark, entièrement réalisée à partir de caisses de whisky du même nom18. Dans les années 1970, on pouvait encore voir à Saint-Pierre, un hangar bardé des planches de caisses d'alcools, de champagnes français. En cas d'interception d'un bateau contrebandier par les garde-côtes américains, il suffisait de jeter les sacs à la mer par le bord du navire opposé à celui vers lequel avançaient les forces de police. Les sacs coulaient instantanément. Lorsque l'équipage de contrôle embarquait, il n'y avait plus trace de la fraude partie vers les grands fonds. La cargaison était perdue, mais cela évitait aux contrevenants d'être emprisonnés. Le risque d'être ainsi arraisonné faisait partie des frais de l'expédition et justifiait le prix ahurissant que payaient les destinataires. Ceci expliquait aussi la prolifération de boissons contrefaites peut-être moins chères que celles provenant vraiment d'Europe.
Seconde Guerre mondiale

Pendant la Seconde Guerre mondiale, après l'armistice du 22 juin 1940 et l'occupation partielle de la France par les Allemands, l'administration de Saint-Pierre-et-Miquelon est sous le contrôle du régime de Vichy.

Le gouverneur Gilbert de Bournat dut négocier avec les autorités des États-Unis afin d'obtenir quelques subventions financées par les réserves d'or françaises. Il était en cela mandaté par son supérieur direct, l'amiral Georges Robert, nommé en septembre 1939 haut-commissaire au théâtre de l'Atlantique-Ouest, avec autorité sur Saint-Pierre-et-Miquelon, Martinique et Guadeloupe et leurs dépendances et la Guyane.

À cette même époque, le Canada voisin avait préparé, avec l'aval de Washington, un projet de débarquement pour occuper Saint-Pierre-et-Miquelon. Plusieurs prétextes furent avancés, parmi lesquels des émissions radio qui diffusaient la propagande de Vichy19. Certains avancèrent même que cette station radio aidait les U-Boote allemands présents sur les bancs de Terre-Neuve19. Le premier ministre canadien William Lyon Mackenzie King ne permit pas l'exécution de ces plans.

C'est à cette époque que le géologue Edgar Aubert de la Rüe fut astreint à résidence à Saint-Pierre.

Sur l'ordre du général de Gaulle à Londres, le vice-amiral Émile Muselier organisa, malgré son désaccord, le débarquement à Saint-Pierre-et-Miquelon à l'insu et contre l'avis des autorités américaines et canadiennes19, mais avec un premier assentiment de Winston Churchill19. L'affaire du 24 décembre 1941 fit couler beaucoup d'encre, et cristallisa la méfiance de Roosevelt envers de Gaulle. Le vice-amiral Muselier fit organiser un plébiscite qui fut favorable à la France libre19. Saint-Pierre-et-Miquelon fut ainsi l'une des premières terres françaises ralliées à la France libre.
Article détaillé : Ralliement de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France libre.

Après ce ralliement, 383 hommes, 56 femmes et 36 mousses (mineurs) s'engageront dans les forces françaises libres dont beaucoup embarqués sur les navires des forces navales de la France libre20. En juin 1942, lors du torpillage par un U-Boot allemand de la corvette Mimosa, 17 des 65 membres disparus de l'équipage (il n'y eut que quatre survivants) étaient de l'archipel20. Le 6 juin 1944, parmi les 177 fusiliers commandos qui débarquèrent en Normandie, sous les ordres du capitaine de corvette Kieffer et seuls Français qui débarquèrent ce jour-là, se trouvait le quartier-maître Saint-Pierrais René Autin (1921-1960) qui s'était engagé après le ralliement de Saint-Pierre et Miquelon.
Histoire récente et intégration à la République française

Au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, l’ancienne colonie devient territoire d'outre-mer (TOM) en 1946.

Le 3 janvier 1960, onze des quatorze membres Avant 1500 : peuplements amérindiens

Les îles ont été visitées par des Paléoesquimaux (Paléo-Eskimos, Tuniit),13 :

    Groswatériens (800 à 100 av. J.-C. (AEC), Paléoesquimaux anciens)14,
    Dorsétiens (100 à 900 apr. J.-C., Paléoesquimau récent)15.

Entre 1100 à 1500, les ancêtres des Béothuks établissent un camp à l'Anse-à-Henry sur l'île de Saint-Pierre.
Cette section ne cite pas suffisamment ses sources (février 2023).
De la colonisation au développement de l’archipel

    La Nouvelle-France, à partir de 1713, par le traité d’Utrecht, perdait l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    La Nouvelle-France, à partir de 1713, par le traité d’Utrecht, perdait l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon.
    La conquête de Québec en 1759 est la source du traité de Paris qui, en 1763, redonne Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.
    La conquête de Québec en 1759 est la source du traité de Paris qui, en 1763, redonne Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.
    Henri-Félix de Lamothe, commandant puis gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon à la fin du XIXe siècle.
    Henri-Félix de Lamothe, commandant puis gouverneur de Saint-Pierre-et-Miquelon à la fin du XIXe siècle.

Article détaillé : Liste des représentants, commandants et gouverneurs de Saint-Pierre-et-Miquelon.

L'arrivée du navigateur portugais Faguendes le 21 octobre 1520 est souvent citée comme date de découverte de l'île, mais cette découverte pourrait être antérieure : elle est aussi attribuée au navigateur gênois Jean Cabot en 1497. On cite également le florentin Verrazzano en 1524 parmi les découvreurs.

Jacques Cartier reconnaît et nomme l'île de Saint-Pierre lors de son deuxième voyage en 153616.

Les îles servent de base aux pêcheurs normands, bretons et basques au XVIe siècle et l'on date de 1604 les premières installations permanentes de ces derniers.

Ils y pratiquent la chasse baleinière (si l'on se réfère à leur arrivée précoce pour cette activité en Amérique du Nord, la date pourrait être bien antérieure), certainement la baleine franche (dite « baleine des Basques »), la baleine du Groenland et la baleine grise. Ces origines provinciales se retrouvent sur le drapeau de l'archipel.
C'est sous Louis XVIII que fut signée la rétrocession définitive de Saint-Pierre-et-Miquelon à la France.

Au XVIIIe siècle, les îles furent abandonnées lors de la ratification du traité d'Utrecht de 1713, qui octroie à la France un droit exclusif de pêche sur le littoral de l'île de Terre-Neuve désigné sous le terme de côte française de Terre-Neuve. Les îles de Saint-Pierre et de Miquelon sont ensuite récupérées officiellement par la France lors du traité de Paris de 1763. Après une défaite infligée par les troupes américaines et françaises, les forces britanniques présentes en Nouvelle-Écosse attaquent les îles en 1778 et déportent la population, y compris des réfugiés de la déportation des Acadiens de 1755. L'archipel est cependant à nouveau rendu à la France lors du traité de Versailles (1783).

Plusieurs voyageurs illustres visitent l’archipel encore très peu développé, comme le géographe Jean-Dominique Cassini en 1768, et l’écrivain français Chateaubriand en 1791 qui immortalise l’archipel dans les Mémoires d'outre-tombe.

Lors de la Révolution française, la communauté acadienne quitte subitement l'île de Miquelon pour se réfugier aux îles de la Madeleine, alors que l'exercice républicain à Saint-Pierre connait un terme brutal lors de la nouvelle attaque britannique de 1793. Il faut attendre la Restauration de Louis XVIII pour que la dernière rétrocession par le Royaume-Uni (dont la Nouvelle-Écosse est encore une colonie) des îles Saint-Pierre et Saint-Miquelon à la France soit définitive.
Développement moderne et début de prospérité de la colonie

Parmi les visiteurs célèbres de l’époque qui relatent la vie et étudient cette petite colonie française de pêcheurs, dans le dernier morceau de territoire de l’ancienne Nouvelle-France devenu un simple marchepied sur la route de l’Amérique du Nord et les bancs de pêche de Terre-Neuve, on peut citer le comte Arthur de Gobineau, diplomate et écrivain, vers 1850, ainsi que le docteur Albert Calmette, présent dans l’archipel de 1888 à 1890.
Pêche

Pendant la seconde moitié du XIXe siècle, l'archipel de Saint-Pierre-et-Miquelon connaît un essor économique important grâce à la pêche à la morue.
Relais télégraphique

À partir de 1869, il sert de relais aux communications télégraphiques par câble sous-marin entre la France (Brest-Petit Minou puis B