213-tir64

Médaille en bronze de la Monnaie de Paris .
Frappée en 1987 .
Quelques traces de manipulation minimes .

Graveur / Artiste : Madeleine-Pierre QUEROLLE (XX) .

Dimension : 77 mm .
Poids : 364 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1987 .

Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.


Félix Tournachon, dit Nadar, né le 51 ou le 6 avril 18202,3,4, au 195, rue Saint-Honoré5 (ancien IVe arrondissement de Paris, 1er arrondissement actuel)6,7,8, et mort le 20 mars 1910 dans la même ville2,1, est un caricaturiste, écrivain, aéronaute et photographe français.

Il publie à partir de 1854 une série de portraits photographiques de personnalités contemporaines, parmi lesquels Daniel-François-Esprit Auber, Pierre-Joseph Proudhon, Michel Bakounine, Théodore de Banville, Charles Baudelaire, Hector Berlioz, Sarah Bernhardt, Jean-Baptiste Camille Corot, Gustave Courbet, Gustave Doré, Alexandre Dumas, Jules Favre, Loïe Fuller, Constantin Guys, Victor Hugo, Émile Zola, George Sand, Zadoc Kahn, Charles Le Roux, Franz Liszt, Stéphane Mallarmé, Édouard Manet, Guy de Maupassant, Gérard de Nerval, Jacques Offenbach, les frères Élie et Élisée Reclus, Gioachino Rossini, Hector de Sastres, Jules Verne, Richard Wagner et Gustave Bourdin , Paul Julius Reuter.

Surtout connu pour son rôle de photographe, il est originellement caricaturiste et publie ses écrits sous forme de romans, nouvelles, poèmes en prose, brèves de comptoir, témoignages, plaidoiries ou portraits littéraires.

Le pseudonyme Nadar avait d'abord été utilisé par une société constituée autour de son frère cadet Adrien Tournachon sous les formes Nadar jeune et Nadar jne, provoquant parfois la confusion. Un arrêt de la Cour impériale de Paris lui a restitué en 1857 la propriété exclusive de ce pseudonyme, sous lequel il signera ses écrits et qui sera utilisé par son atelier photographique sous la gouverne de son fils Paul.
Nadar jeune se définit lui-même comme « un vrai casse-cou, un touche-à-tout, mal élevé jusqu'à appeler les choses par leur nom, et les gens aussi ».

Ses parents étaient d'origine lyonnaise. Son père, Victor Tournachon-Molin, commence son activité à Lyon chez l'imprimeur Molin, dont son père a épousé la fille. Privé de son brevet d'imprimeur par les décrets impériaux de 1810, Victor Tournachon-Molin, fouriériste, s'installe comme libraire à Paris, où il vit en union libre avec une jeune Lyonnaise, Thérèse Maillet, qu'il épousera en 1827 après la naissance de ses fils Félix et Adrien. Le jeune Félix fréquente différents internats de la région parisienne, alors que son père connaît des revers de fortune. Il étudie notamment au collège Bourbon devenu le lycée Condorcet.

Contrairement à ce qu'affirment plusieurs sources9,10,11, il n'a jamais fréquenté l'École des mines de Saint-Étienne12. Félix commence en réalité des études de médecine à Lyon13. À la mort de son père en 183714, il se voit obligé d'y renoncer pour « gagner le pain quotidien » de la famille, dont il a désormais la charge et qui comprend son frère, Adrien Tournachon, plus jeune de cinq ans, et sa mère.
Animation tirée des 12 images de "l’autoportrait tournant" de Nadar ci-dessus

Ayant travaillé dans différentes rédactions de journaux lyonnais avant de revenir s'installer à Paris, il effectue divers travaux dans les « petites feuilles » de la presse parisienne. Il collabore à la fondation par Polydore Millaud d'un journal judiciaire, L'Audience, et fréquente le milieu de la jeunesse artistique popularisé par le roman de Murger : Scènes de la vie de bohème. Il commence à y côtoyer Gérard de Nerval, Charles Baudelaire et Théodore de Banville. Ses amis artistes le surnomment « Tournadar » à cause d'une mode répandue dans la jeunesse rebelle vers 1840 de rajouter à la fin de certains mots la terminaison « dar ». Vers 1838, une abréviation transforme ce surnom en pseudonyme « Nadar »15.

Il subsiste difficilement en écrivant des romans et en dessinant des caricatures. Grâce à l'aide financière d'un ami, il se lance, à 19 ans, dans l'aventure de la création d'une revue se voulant prestigieuse, Le Livre d'or, dont il devient le rédacteur en chef. Grâce à ses relations, il s'assure la collaboration de personnalités, dont Balzac, Alexandre Dumas, Théophile Gautier, Gérard de Nerval, Gavarni et Daumier. Le journal s'arrête après trois numéros.
Caricatures
Dessin de Balzac en pied, où la tête est grossie.
Balzac caricaturé par Nadar en 1850, Paris, BnF16.
« Une théorie photographique », par Nadar (1856).

Après cet échec, Tournachon reprend du service dans les gazettes comme caricaturiste, tout en continuant à publier des nouvelles et des billets fantaisistes. À la veille de la révolution de 1848, son premier dessin-charge est publié dans le journal Le Charivari.

Le 30 mars 1848, il s'engage avec son frère cadet dans la légion polonaise. Son passeport est au nom de « Nadarsky ». Il est fait prisonnier et confiné dans une mine, puis il refuse le rapatriement gratuit et revient à pied. Deux mois plus tard, il revient à Paris après un long voyage lors duquel il fut arrêté en Saxe par des représentants du gouvernement prussien.

Rapidement après son retour, il est engagé comme agent secret par l'éditeur Jules Hetzel, alors chef du cabinet du ministre des Affaires étrangères du gouvernement provisoire. Sa mission est de se renseigner sur d'éventuels mouvements de troupes russes à la frontière prussienne.

De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, tandis que sa renommée s'établit peu à peu. Il collabore notamment à La Revue comique à l'usage des gens sérieux, lancée à l'initiative d'Hetzel, puis au Journal pour rire pour lequel il fait venir de Lyon son cousin Gilbert Randon. À partir de 1850-1851, il s'attelle à un grand projet républicain de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin d'en faire le portrait dessiné. L'ensemble de ce travail concerne plus de 300 personnalités de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue une galerie qui, espérait-il, devait lui apporter la notoriété, sous le nom de Panthéon Nadar en quatre planches lithographiées, dont une seule fut tirée en 1854, l'année où il se lance officiellement dans la photographie17.

Il n'hésite pas à caricaturer sa propre activité de photographe. Par exemple, dans le no 20 du Petit journal pour rire dont il était rédacteur en chef, il signe une caricature sur la une dont le titre est « Une théorie photographique », avec pour commentaire : « Monsieur, c'est pour le portrait de mon mari qui est mort il y a deux ans à Buenos-Ayres : je voulais le faire peindre de mémoire, mais on m'a dit que la photographie faisait bien plus ressemblant que la peinture… »
Illustrations

    Les Binettes contemporaines18.
    Les Rêveries d'un étameur.
    Les petites nationale de France (BnF)

    Autoportrait de Nadar, Nadar Félix (dit), Tournachon Gaspard Félix (1820-1910), Paris, Bibliothèque nationale de France (BnF)

    François Certain de Canrobert par Nadar.

    Georges Clemenceau, Nadar (atelier de) (1871-1939), Charenton-le-Pont, Médiathèque de l'Architecture et du Patrimoine

    Baudelaire,
De retour à Paris, il reprend ses activités de caricaturiste auprès de petits journaux, tandis que sa renommée s'établit peu à peu. Il collabore notamment à La Revue comique à l'usage des gens sérieux, lancée à l'initiative d'Hetzel, puis au Journal pour rire pour lequel il fait venir de Lyon son cousin Gilbert Randon. À partir de 1850-1851, il s'attelle à un grand projet républicain de Musée des gloires contemporaines, pour lequel, avec l'aide de plusieurs collaborateurs, il rencontre les grands hommes du moment afin d'en faire le portrait dessiné. L'ensemble de ce travail concerne plus de 300 personnalités de l'époque sur un total de plus de 1 000 vignettes et constitue une galerie qui, espérait-il, devait lui apporter la notoriété, sous le nom de Panthéon Nadar en quatre planches lithog