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277-tir 61


Médaille en bronze de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance à partir de 1880) .
Médaille frappée en 1982 .
Petit choc sur la tranche sinon bel exemplaire .

Graveur : Madeleine-Pierre QUEROLLE (XX) .

Dimension : 68 mm .
Poids : 188 g .
Métal :  bronze  .


Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1982 .


Envoi rapide et soigné .

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale.

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Marguerite Yourcenar2, pseudonyme de Marguerite Cleenewerck de Crayencour, née le 8 juin 1903 à Bruxelles et morte le 17 décembre 1987 à Bar Harbor dans l'État du Maine (États-Unis), est une femme de lettres et académicienne française (naturalisée américaine en 1947). Romancière, nouvelliste et autobiographe, elle est aussi poétesse, traductrice, essayiste et critique littéraire.

Elle est la première femme élue membre de l'Académie française en 19803.
Biographie
Jeunesse

Marguerite Antoinette Jeanne Marie Ghislaine Cleenewerck de Crayencour — ce dernier nom, celui d'une terre acquise par la famille, est adjoint au patronyme au XVIIIe siècle — est née dans une maison de l'avenue Louise, à Bruxelles, d'un père originaire de la Flandre française et issu d'une famille de l'ancienne bourgeoisie4, Michel Cleenewerck de Crayencour, et d'une mère issue de la noblesse belge, Fernande de Cartier de Marchienne, qui meurt dix-huit jours5 après la naissance de l'enfant6.
Une vieille photographie noir et blanc d'un château.
Mont-Noir, en Flandres, château de la famille Dufresne construit en 1824 par l'arrière-grand-père de Marguerite Yourcenar, Amable Dufresne (1801-1875).
Il restera la propriété de la famille Dufresne jusqu'à la mort de Noémie en 1909. Michel Cleenewerck de Crayencour, le père de Marguerite Yourcenar, le vend en 1913, peu de temps après en avoir hérité de sa mère.

Marguerite est élevée chez sa grand-mère paternelle Noémie Dufresne (dont elle fait, dans Archives du Nord, un portrait acide) par son père, anti-conformiste et grand voyageur. Elle passe ses hivers dans l'hôtel particulier de sa grand-mère rue Marais à Lille et ses étés, jusqu'à la Première Guerre mondiale, dans le château familial situé au sommet du mont Noir dans la commune de Saint-Jans-Cappel (Nord), construit en 1824 par son arrière-grand-père Amable Dufresne (1801-1875) et qui restera la propriété de la famille Dufresne jusqu'à la mort de Noémie en 1909. Michel Cleenewerck de Crayencour, le père de Marguerite Yourcenar, le vend en 1913, peu de temps après en avoir hérité. Le château sera détruit lors des combats de la Première Guerre mondiale7.

Elle valide la première partie de son baccalauréat à Nice, sans avoir fréquenté l'école. Son premier poème dialogué, Le Jardin des chimères, est publié à compte d'auteur en 1921 et signé MargYourcenar.

Yourcenar, anagramme de Crayencour à l'omission d'un C près, est le pseudonyme qu'elle s'est donné avec l'aide et l'accord de son père et qui deviendra son patronyme légal en 1947 lorsqu'elle recevra la nationalité américaine8.

Elle accompagne son père, homme cultivé et anticonformiste, dans ses voyages : Londres pendant la Première Guerre mondiale, le Midi de la France, la Suisse, l'Italie où elle découvre avec lui la villa d'Hadrien à Tivoli. Elle l'observe, assiste à ses amours dont elle fera la trame de Quoi ? L'Éternité.
Débuts littéraires

En 1929, elle publie son premier roman, inspiré d'André Gide9, d'un style précis et classique : Alexis ou le Traité du vain combat. Il s'agit d'une longue lettre dans laquelle un homme, musicien renommé, confie à son épouse son homosexualité et sa décision de la quitter dans un souci de vérité et de franchise. La « Monique » du texte n'est autre que le grand amour du père de Yourcenar, par ailleurs ancienne condisciple de sa mère, Jeanne de Vietinghoff.

Après le décès de son père en 1929 (il a cependant eu le temps de lire le premier roman de sa fille), Marguerite Yourcenar mène une vie bohème entre Paris, Lausanne, Athènes, les îles grecques, Istanbul, Bruxelles, etc. Bisexuelle10,11, elle aime des femmes et tombe amoureuse d'un homme homosexuel, André Fraigneau11, écrivain et éditeur chez Grasset.

Elle publie Nouvelles orientales, écho de ses voyages, Feux, composées de textes d'inspiration mythologique ou religieuse entrecoupées d'apophtegmes, où l'autrice traite sur différents modes le thème du désespoir amoureux et des souffrances sentimentales ; repris plus tard dans Le Coup de grâce (1939), court roman sur un trio amoureux ayant pour cadre la Courlande en 1919 pendant la guerre d'indépendance lettonne et la lutte des corps francs allemands contre les forces bolcheviques.
Départ pour les États-Unis

En 1939, alors que l'Europe s'achemine visiblement vers la guerre, Marguerite Yourcenar part pour les États-Unis rejoindre Grace Frick12, alors professeure de littérature britannique à New York et sa compagne depuis une rencontre fortuite à Paris, en février 1937, à l'hôtel Wagram11. Pendant la guerre, l'autrice ne publie que quelques articles qui paraissent au sein de Les Lettres françaises qui est à l'époque sous la direction de Roger Caillois13. Elle écrit pendant cette période trois pièces ayant toutes pour sujet un élément de la pensée grecque, à savoir, Le mystère d’Alceste (1942), Électre ou la Chute des masques (1943), Qui n’a pas son Minotaure ? (1947). Elle traduit également une grande quantité de « Negro Spirituals », rassemblés ultérieu
En 1980, son élection à l'Académie française28 est notamment soutenue par Jean d'Ormesson. Première femme à siéger à l'Académie française, elle succède à Roger Caillois auquel elle a consacré un essai29, son discours du récipiendaire30, à « L’homme qui aimait les pierres »31.
Fin de vie
Buste dans le square de l'église Saint-Vaast, à Bailleul, où Marguerite Yourcenar passait les étés de son enfance32.

La dernière partie de sa vie se partage entre l'écriture dans l'isolement de l'île des Monts-Déserts et de longs voyages. Elle fait quelques périples à travers le monde avec le jeune réalisateur américain Jerry Wilson, son dernier secrétaire et compagnon dont les photographies en couleur illustrent La Voix des Choses, choix de textes par l'écrivaine. Jerry Wilson meurt du sida le 8 février 198633