226-tir16

Médaille en bronze, de la Monnaie de Paris (Poinçon corne d'abondance depuis 1881) .
Frappée en 1976 .
Bel exemplaire montrant quelques traces minimes de manipulations .

Graveur : Albert DE JAEGER (1908-1992) .

Dimension : 68 mm .
Poids : 156 g .
Métal : bronze .

Poinçon sur la tranche (mark on the edge)  : corne d'abondance + bronze + 1976.

Envoi rapide et soigné.

Le support n'est pas à vendre .
The stand is not for sale .



Jean-Charles, chevalier de Borda, né le 4 mai 1733 à Dax et mort le 19 février 1799 à Paris, est un mathématicien, physicien, politologue et navigateur français. Il a donné son nom à plusieurs vaisseaux écoles des XIXe et XXe siècles, sur lesquels étaient embarqués les élèves de l'École navale.
Fils benjamin de Jean-Antoine Borda, seigneur de Labatut1, et de Marie-Thérèse de la Croix, Jean-Charles de Borda est issu d'une famille de militaires : Brantôme cite un capitaine Borda2 qu'il juge digne de passer à la postérité.

Son père, dont les deux fils aînés avaient déjà embrassé la carrière des armes, souhaitait que Jean-Charles reprenne la charge d'un oncle, Jacques-François de Borda d'Oro, président au parlement de Bordeaux. Après quelques années passées au collège Henri-IV de La Flèche, le jeune Borda commença l'étude du droit mais, grâce à sa mère et un de ses professeurs, il put fléchir son père et obtenir d'entrer lui aussi dans l'armée3.

Son goût pour les sciences le portait vers le génie militaire : il fut admis à l’École royale du génie de Mézières4. En 1753, à peine âgé de vingt ans, il remit à d'Alembert un mémoire sur une question de géométrie5: à la suite de cette communication, Réaumur le recrute comme membre correspondant de l'Académie des sciences.

En 1756, il rédige un Mémoire sur le mouvement des projectiles, produit de ses études en tant qu'ingénieur militaire : ce travail, où il examine le cas d'une résistance de l'air proportionnelle au carré de la vitesse du projectile, lui attire l'éloge de Clairaut et de Bouguer, et lui vaut sa promotion au rang d'adjoint-géomètre de l'Académie. Lorsque son arme exige qu'il quitte la capitale, il sollicite son transfert aux chevau-légers pour pouvoir demeurer à Paris.
Carrière militaire

Lorsqu’éclate la guerre de Sept Ans, son régiment est stationné à Dunkerque. Borda est affecté comme aide de camp du général de Maillebois, académicien comme lui, et assiste en cette qualité au combat d'Hastenbeck3 le 26 juillet 1757.

En 1763, Borda est réintégré dans le génie militaire avec dispense de tout examen. Il publie alors plusieurs mémoires sur l'hydraulique et la résistance des fluides, dont un Mémoire sur l’Écoulement des Fluides par les Orifices des Vases (Mém. Ac. Sci.,1766, p. 579-607), dont on tirera l'équation de Borda–Carnot qui quantifie les pertes de charges dans les écoulements, et un Mémoire sur les roues hydrauliques (Mém. Ac. Sci., 1767 (1770), p. 270–287), considéré comme l'une des premières études théoriques des roues hydrauliques, moteur de certains navires mais aussi source d'énergie dans les manufactures.
Jean-Charles Borda mesurant le Pic a Tenerife.

En 1767, Borda entre au service actif de la marine en tant qu'ingénieur du génie maritime. En 1771, il est placé sous les ordres de Verdun de La Crenne à bord de la frégate la Flore. Ce navire partait pour les îles Canaries, puis les Antilles, avec pour mission d'essayer de nouveaux modèles de montres et chronomètres de marine, au nom de l'Académie des sciences. En 1776, Borda est envoyé aux îles Canaries et chargé d'en déterminer la position avec exactitude ; à cette époque, la plupart des nations d'Europe comptaient les longitudes à partir de l'île de Fer. Entre 1777 et 1778, il participe à la guerre d'indépendance des États-Unis sous les ordres du comte d'Estaing, en qualité de major général.

En 1778, Borda publie, en collaboration avec Verdun de La Crenne et Pingré, le Voyage fait par ordre du roi en 1771 et 1772, en diverses parties de l'Europe et de l'Amérique, pour vérifier l'utilité de plusieurs méthodes et instruments servant à déterminer la latitude et la longitude, etc. Et en 1787, Description et usage du cercle de réflexion, avec différentes méthodes pour calculer les observations nautiques (Paris, Didot fils aîné, 1787. In-4 de 87-(1)-33 p, 3 pl.) qui décrit l'utilisation du cercle de réflexion que Borda améliore pour en faire le Cercle répétiteur.

En 1781, Borda reçoit le commandement de plusieurs vaisseaux de la flotte militaire française, chargés d'escorter un corps expéditionnaire à destination de la Martinique. Le 6 décembre 1782, il est capturé par les Britanniques. Libéré sur parole, il retourne en France peu de temps après. Il reprend son poste d'ingénieur dans la marine française, où il conçoit des améliorations des systèmes de pompage. Avec Pierre Mé
En 1763, Borda est réintégré dans le génie militaire avec dispense de tout examen. Il publie alors plusieurs mémoires sur l'hydraulique et la résistance des fluides, dont un Mémoire sur l’Écoulement des Fluides par les Orifices des Vases (Mém. Ac. Sci.,1766, p. 579-607), dont on tirera l'équation de Borda–Carnot qui quantifie les pertes de charges dans les écoulements, et un Mémoire sur les roues hydrauliques (Mém. Ac. Sci., 1767 (1770), p. 270–287), considéré comme l'une des premières études théoriques des roues hydrauliques, moteur de certains navires mais aussi source d'énergie dans les manufactures. En 1767, Borda entre au service actif de la marine en tant qu'ingénieur du génie maritime. En 1771, il est placé sous les ordres de Verdun de La Crenne à bord de la frégate la Flore. Ce nav