Porte-bouteille en métal et tôle de métal perforé (à perforations tréflées) relaqué blanc, présentant 4 compartiments en couronne autour d'un compartiment double au centre, le tout surmonté d'une poignée, de Mathieu Matégot*, d'époque années 1950 XXème siècle.


Ce porte-parapluie est en bon état général.

A signaler : trace de relaquage par endroits, quelques infimes chocs, salissures et usures du temps, notamment dans le fond, voir photos.

*Mathieu Matégot (1910-2001) :

Né en Hongrie le 4 avril 1910, Mathieu Matégot passe quatre années à l’Ecole des Beaux Arts de Budapest avant de devenir décorateur de théâtre. En 1931, il s’installe à Paris, travaille comme étalagiste et réalise dès 1933 ses premiers objets en rotin sur carcasse métallique, mais de façon artisanale et anonyme. Parallèlement, le peintre qu’il n’a cessé d’être conçoit, à partir de 1939, ses premiers cartons de tapisserie. Prisonnier de guerre, il a l’idée, lors de son affectation dans une usine de pignons, de carrosser une caisse avec des chutes de tôle perforée. Dès 1945, à son retour de captivité et alors qu’il ouvre un atelier de fabrication de meubles à Paris, il décide d’exploiter ce matériau sous la forme d’une tôle perforée facilement usinable, brevetée sous le nom de Rigitulle. Pendant une quinzaine d’années, il produit en très petites séries des meubles, des sièges, des luminaires et divers objets aux formes légères, souvent inattendues, où prédomine le métal laqué noir ou de couleurs vives. Il utilise aussi le rotin, le laiton, le formica, le verre ou le bois. Membre de la Société des Artistes décorateurs (SAD), il expose régulièrement entre 1952 et 1958 au Salon des Arts Ménagers ou au Salon des Artistes Décorateurs, la vingtaine de modèles qu’il créé tous les ans et qu’il vend en exclusivité à des maisons de décoration. Il reçoit par ailleurs des commandes de décorations intérieures (bureaux, appartements, hôtels, boutiques, restaurants). Dans le cadre de ces commandes, il conçoit notamment les bars et restaurants du premier Drug store Etoile sur les Champs-Elysée à Paris, le restaurant La Saladière avenue des Ternes à Paris et deux foyers à la Maison de la Radio à Paris. Les demandes se multipliant, il installe une usine à Casablanca et une agence à Londres. Ses problèmes de santé l’obligent à cesser petit à petit toute activité artistique et publique. Il meurt à Angers le 17 février 2001 à l’âge de 90 ans.


Dimensions : 39 cm x 28 cm
Hauteur : 44 cm

Référence : F30 1025