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Motul 


MOTUL
logo de Motul (entreprise)

Création1853
Dates clés1953 : première production d'huiles multigrades, 1966 : fabrication du premier lubrifiant automobile semi-synthèse, 1971 : production de la Century 300V, premier lubrifiant 100 % synthèse conçu pour la compétition automobile, 1977 : premier titre de champion du monde moto, 2001 : création de l'activité MotulTech.
Forme juridiqueSA à directoire
Siège socialAubervilliers
Drapeau de France France
ActivitéRaffinage du pétroleLubrificationChimie
ProduitsHuile moteur
Huile de synthèse
Liquide de refroidissement
Fluide hydraulique
Produits de Maintenance
Lubrifiants industriels

Motul est une entreprise française présente dans le monde entier et spécialisée dans la conception, l'élaboration et la distribution de lubrifiants pour moteurs (deux-rouesautomobiles et autres véhicules) ainsi que pour l'industrie à travers son activité MotulTech.

Histoire

Fondée en 1853 à New York et filiale de la New Jersey's Standard Oil de John D. Rockefeller, la société Swan & Finch démarre son activité dans les lubrifiants de haute qualité. Dès 1920, elle se tourne vers l'international en exportant certaines des marques présentes dans son portefeuille telles Aerul, Textul, Motul.

En 1932, Ernst Zaugg négocie avec Swan & Finch la distribution en France des produits de la marque Motul via sa société Supra Penn1. À noter que déjà à cette époque de l'entre-deux guerres la marque Motul propose une gamme de produits dédiés aux deux-roues.

En 1953, le centenaire de Swan & Finch est célébré par le lancement mondial de la Motul Century, qui devient ainsi la première huile vraiment multigrade sur le marché européen. Swan & Finch cesse cependant ses activités en 1957. Supra Penn, qui a racheté tous les titres de propriétés et les brevets concernant la marque Motul, est rebaptisée du nom du produit qu'elle commercialise et devient Motul S.A.

En 1966 la Century 2100 apparaît sur le marché. Il s'agit du premier lubrifiant automobile semi-synthèse, produit qui fait le bonheur des ingénieurs en compétition puisqu'il supporte des contraintes et des efforts mécaniques dix fois supérieurs aux lubrifiants habituels. En 1971 Motul innove à nouveau avec la Century 300V, première huile 100 % synthèse pour l'automobile.

Motul consolide sa présence internationale dans les années 1980 : l'Allemagne avec Motul Deutschland en 1980, l'Espagne en 1988, les USA en 1989, l'Italie en 1994, l'Asie Pacifique en 2002, la Russie et le Brésil en 2005, l'Inde en 2006. Par ailleurs en 2001 Motul crée une nouvelle activité, MotulTech, spécialisée dans les lubrifiants industriels.

Motul est aujourd'hui présent dans plus de 80 pays et conçoit, élabore et distribue des produits lubrifiants à forte valeur ajoutée technique. Pionnier avec plusieurs produits semi-synthétiques et synthétiques, Motul a toujours privilégié l'innovation, la recherche et le développement. La société est également leader du marché des lubrifiants moto en France.

Dans le domaine sportif, de nombreux constructeurs font confiance à Motul pour leurs développements technologiques en compétition auto/moto. Motul a ainsi développé des collaborations étroites avec des constructeurs tels que NissanYamahaSubaruPeugeot2Honda et Suzuki3.

Métiers & produits

Motul a été le premier industriel du lubrifiant à faire appel à la technologie des esters pour la formulation de ses huiles 100 % synthèse automobiles, en capitalisant sur une innovation conçue à l'origine pour l'aéronautique. Les esters, composants à base végétale, bénéficient de propriétés lubrifiantes et de qualités de résistance au cisaillement et à la température hors de commun. La gamme phare de Motul, la 300V, a connu un fort développement grâce à sa présence dans les plus grandes compétitions auto/moto.

La capacité en recherche et développement de Motul est scindée en deux entités qui travaillent respectivement sur les lubrifiants dits "automotive" (automobile, deux-roues, bateau) et les lubrifiants industriels.

Lubrifiants automobile

  • Huiles moteur
  • Huiles de transmissions automatiques
  • Huiles de transmissions mécaniques
  • Liquide de freins
  • Liquide de refroidissement

Lubrifiants deux-roues

Autres produits

Lubrifiants industriels

  • Concentrés solubles
  • Huiles entières
  • Produits de déformation
  • Huiles de trempe
  • Polymères de trempe
  • Produits spéciaux
  • Dégraissants
  • Lubrification machines

Ces produits sont utilisés dans de nombreux secteurs d'activités : sidérurgie, sous-traitants de la mécanique, fabricants de machines et équipements, cimenterieagro-alimentairepharmacie et cosmétiqueboisverre et minérauxchimieplasturgie et caoutchouchorlogerietextileconstructeurs et équipementiers automobiles, transport ferroviaireaéronautique.

Compétition sportive

Partenariats

En tant que spécialiste des huiles de synthèse, Motul est devenu le partenaire de nombreux constructeurs et teams sportifs pour leurs développements technologiques dans les sports mécaniques, la compétition automobile et la compétition motocycliste.

Motul est présent dans de nombreuses compétitions internationales en tant que fournisseur officiel d'écuries : Road racingTrialEnduroEnduranceSuperbikeSupercrossRallycrosschampionnat du monde des rallyesFIA GT24 Heures du Mans24 Heures de SpaLe Mans SeriesTrophée AndrosParis-Dakar24 Heures du Mans moto8 Heures de SuzukaBol d’Or, 200 miles de Daytona moto... En 1977, Motul remporte son premier titre de Champion du Monde Moto, catégorie Road Racing, avec Takazumi Katayama sur 350 Yamaha.

Palmarès

Deux roues

Course / CatégorieAnnéePiloteEquipe
Road racing 350 cm³1977Drapeau du Japon Takazumi KatayamaYamaha
Road racing 250 cm³1984Drapeau de la France Christian SarronYamaha
Motocross 250 cm³1986Drapeau de la France Jacky VimondYamaha
Enduro1988Drapeau de la France Gilles LalayHonda
24h du Mans1988Drapeau du Portugal A. Vieira Drapeau de la France J.M. Mattioli Drapeau de la France C. BouhebenHonda
24h du Mans1988Drapeau du Portugal A. Vieira Drapeau de la France J.M. Mattioli Drapeau du Royaume-Uni R. BurnettHonda
Motocross 250 cm³1989Drapeau de la France Jean-Michel BayleHonda
Champion rallye Paris-Dakar1989Drapeau de la France Gilles LalayHonda
24h du Mans1989Drapeau du Portugal A. Vieira Drapeau de la France J.M. Mattioli Drapeau du Royaume-Uni R. BurnettHonda
Motocross 250 cm³1993Drapeau de l'Afrique du Sud Greg AlbertynHonda
Road racing 500 cm³1993Drapeau des États-Unis Kevin SchwantzSuzuki
Champion du monde Endurance1990Drapeau du Portugal Alex VieiraHonda
Road racing 250 cm³1990Drapeau des États-Unis John KocinskiYamaha
Road racing 500 cm³1990Drapeau des États-Unis Wayne RaineyYamaha
24h du Mans1990Drapeau du Portugal A. Vieira Drapeau de la France J.M. Mattioli Drapeau de la Belgique S. MertensHonda
24h du Mans1991Drapeau de la France C. Guyot Drapeau de la France N. Dussauge Drapeau de la France S. ScarnatoSuzuki
Superbike1993Drapeau des États-Unis Scott RussellKawasaki
Endurance1994Drapeau de la France Jean-Michel Mattioli Drapeau de la Belgique Stéphane MertensHonda
Motocross 500 cm³1998Drapeau de l'Italie Andrea BartoliniYamaha
Enduro1999Drapeau de la France Guillaume PorteGas Gas
Road racing 500 cm³2000Drapeau des États-Unis Kenny Roberts JrSuzuki
Motocross 250 cm³2001Drapeau de la France Mickaël PichonSuzuki
Motocross 250 cm³2002Drapeau de la France Mickaël PichonSuzuki
Road racing MotoGP2004Drapeau de l'Italie Valentino RossiYamaha
Road racing MotoGP2005Drapeau de l'Italie Valentino RossiYamaha
Superbike2005Drapeau de l'Australie Troy CorserSuzuki
24h du Mans2006Drapeau de la France F. Protat Drapeau de la France O. Four Drapeau de l'Espagne D. RibaltaHonda
Motocross MX22006Drapeau de la France Christophe PourcelKawasaki
Motocross MX12007Drapeau de la Belgique Steve RamonSuzuki
Champion du monde Endurance2007Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France W. Costes Drapeau de la France G. Dietrich Drapeau de l'Allemagne M. NeukirchnerS.E.R.T
Champion du monde Endurance2008Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France W. Costes Drapeau de la France G. Dietrich Drapeau des Pays-Bas B. VenemanS.E.R.T
Champion du monde Endurance2010Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France Fr. Foray / Drapeau de la France G. Dietrich / Drapeau du Japon D. Sakaï / Drapeau de la France S. GuintoliS.E.R.T
Champion du monde Endurance2011Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France Fr. Foray / Drapeau du Japon D. Sakaï / Drapeau de la France A. Delhalle / Drapeau de la France B. GuittetS.E.R.T
Champion du monde Endurance2012Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France A. Delhalle / Drapeau de la France Fa. Foret / Drapeau du Japon Y. Kagayama / Drapeau du Japon T. TsudaS.E.R.T
Champion du monde Endurance2013Drapeau de la France V. Philippe / Drapeau de la France A. Delhalle / Drapeau de la France J. Da Costa / Drapeau de l'Australie A. CudlinS.E.R.T




Henri Pescarolo


Henri Pescarolo
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Henri Pescarolo fin 2007 aux Mil Milhas Brasil.
Biographie
SurnomPesca
Date de naissance(75 ans)
Lieu de naissanceParisÎle-de-FranceFrance
NationalitéDrapeau de France Français
Carrière
Années d'activitéEndurance :
1965 - 2000

Formule 1 :
1968, 1970 - 1974, 1976
QualitéPilote automobile


Biographie

Années 1960

La monoplace Matra MS11 de 1968 de Pescarolo.

Henri Pescarolo a son premier contact avec le sport automobile en 1962 en sport lorsque son père, médecin, s'inscrit dans un rallye amateur réservé aux médecins. Connaissant le goût pour la vitesse de son fils Henri, alors étudiant en médecine, il lui propose de partager le volant de sa Dauphine 1093 au rallye de La Baule. Si les espoirs des Pescarolo de bien figurer au classement sont rapidement anéantis par une sortie de route, l'expérience ne fait que renforcer l'intérêt d'Henri pour l'automobile tandis qu'il peine à se passionner pour ses études. Dans les mois qui suivent, il s'inscrit à l'école de pilotage de l'AGACI (Association Générale Automobile des Coureurs Indépendants) à Montlhéry, dont il se montre l'élève le plus brillant. Il est choisi pour représenter la région Île-de-France dans la Coupe des Provinces, épreuve nouvellement créée et parrainée par Ford France et le magazine Sport Auto fondé par les anciens pilotes Jean Lucas et Gérard Crombac. L'objectif de cette compétition est de découvrir de nouveaux talents en les faisant s'affronter au volant de Lotus Seven. Si la Coupe revient finalement à l'équipe du Rhône (pilote Robert Mieusset dit Jimmy), Pescarolo s'affirme, avec trois victoires, comme le pilote le plus doué de la promotion, dans laquelle on trouve également José Dolhem et Patrick Depailler.

En 1965, Henri Pescarolo, après avoir raté ses examens de deuxième année de médecine, tire un trait définitif sur ses études et est recruté par Matra, en quête de reconnaissance internationale et qui pense que la compétition automobile est un bon moyen de montrer son savoir-faire technologique. Matra constitue une filière de pilotes pour grimper les échelons du sport automobile. Pescarolo effectue ses débuts en Formule 3 le 3 octobre 1965 aux Coupes du salon à Monthléry aux côtés de Jean-Pierre Jaussaud et Jean-Pierre Beltoise. L'année suivante, la montée en Formule 2 de Beltoise permet à Pescarolo d'être titularisé en Formule 3. Battu au championnat par son nouvel équipier Johnny Servoz-Gavin, il se rattrape en décrochant le titre en 1967, en établissant le record de 11 succès au cours de la saison. En fin d'année, devenu l'un des pilotes les plus en vue du sport automobile français, il débute en championnat d'Europe de Formule 2.

En 1968, la carrière de Pescarolo prend une dimension internationale. Vice-champion de France et vice-champion d'Europe de Formule 2 derrière son coéquipier Jean-Pierre Beltoise, il effectue également ses débuts en Formule 1 au mois de septembre à l'occasion du Grand Prix du Canada (Pescarolo avait participé l'année précédente au Grand Prix d'Espagne à Jarama, mais au volant d'une Formule 2, terminant septième de cette course F1/F2 hors championnat1). Puis, la semaine suivant ses débuts en F1, il conquiert le cœur du public français à l'occasion des 24 Heures du Mans, organisées exceptionnellement à l'automne en raison des événements de Mai 68. Pour sa troisième participation à l'épreuve mancelle, Pescarolo nourrit de grandes ambitions au volant de sa Matra MS630 jusqu'à ce que, vers 2 heures du matin, sous la pluie, l'essuie-glace tombe en panne. Jugeant impossible de poursuivre la course, son coéquipier Johnny Servoz-Gavin rentre au stand pour abandonner. Lagardère, patron de Matra, réveille Henri Pescarolo pour lui annoncer l'abandon, le moteur de l'essuie-glace étant inaccessible. Pescarolo décide alors de prendre le volant mais l'équipe l'arrête au tour suivant pour lui demander si tout va bien. « Vous m'arrêtez pour ça ? Vous faites chier ! » répond Pescarolo en repartant en trombe. Malgré le manque de visibilité, il se hisse en deuxième position au petit matin, devant une foule totalement acquise à sa cause après son exploit nocturne. Mais, à seulement deux heures de l'arrivée, à la suite d'un passage sur un débris (conséquence possible du grave accident de Mauro Bianchi), un pneu éclate à haute vitesse, endommage gravement la voiture et les contraint à l'abandon2.

L'ascension de Pescarolo est stoppée en 1969. Leader du championnat de Formule 2, il subit un grave accident, le 16 avril, lors d'essais privés préparatoires aux 24 Heures du Mans. Victime d'un défaut aérodynamique (les suspensions arrière se compriment excessivement et l'avant se déleste), la Matra MS640 s'envole dans la longue ligne droite des Hunaudières et retombe dans la forêt qui borde la piste3. Brûlé et sévèrement touché à la colonne vertébrale (fracture des 6e et 7e vertèbres dorsales), Pescarolo tente de retrouver au plus tôt sa condition physique mais se contentera de commenter l'édition des 24 Heures du Mans sur Europe 1 en direct de sa chambre de la clinique de Passy. Il ne reprend finalement la compétition qu'à l'été.

Années 1970


Henri Pescarolo en 1973.

En 1970, remis de ses blessures, il est titularisé en Formule 1 chez Matra, aux côtés de Jean-Pierre Beltoise. Malgré une troisième place au Grand Prix de Monaco, une deuxième place au Tour de France automobile4 et un titre de champion de France Formule 1/Formule 25 (lors des épreuves internationales de F2 et F1, la Fédération française effectuait un classement interne afin de déterminer le meilleur Français, lui décernant ainsi le titre de champion de France), sa saison est globalement décevante, à tel point qu'à la fin de l'année, Matra le remplace par le Néo-Zélandais Chris Amon.

En 1971, Pescarolo fait face à un double programme : en F1, il est recruté par l'écurie de Frank Williams qui engage des March 711 à titre privé, tandis qu'en endurance il trouve refuge chez Alfa Romeo sur la 33-3. Si sa saison de Formule 1 se transforme rapidement en galère (la March souffre d'une fragilité excessive du châssis et des suspensions et les moyens financiers de Frank Williams sont modestes), le pilote n'est pas en cause puisqu'il signe une quatrième place au Grand Prix de Grande-Bretagne et le record du tour au Grand Prix d'Italie. Il a par contre la satisfaction d'effectuer plusieurs belles performances en Endurance (victoire aux 1 000 km de Brands Hatch en équipage avec Andrea de Adamich et trois podiums).

En 1972, il repart en F1 toujours sur la March 711 engagée par Williams, où il continue d'enchaîner les mauvais résultats, mais aussi en F2 chez Rondel, nouvelle écurie fondée par Ron Dennis (victoire à Enna). Par contre, il ne décroche pas de volant en Endurance après la non-reconduction de son contrat par Alfa Romeo. Matra le rappelle pour Le Mans et l'associe au vétéran britannique Graham Hill. À l'issue d'un long duel avec l'équipage Cevert-Ganley (aussi sur Matra), Pescarolo et Hill remportent pour la première fois l'épreuve mancelle.

En 1973, sans volant régulier en F1 (seulement trois participations au championnat du monde, une sur March et deux sur Iso), Pescarolo fait son retour en tant que titulaire dans l'écurie Matra d'Endurance, où son succès de l'année précédente au Mans a évidemment fait remonter sa cote. Il dispute également le championnat d'Europe de F2 au volant d'une Brabham engagée par Rondel. La saison commence plutôt bien (victoire aux 6 Heures de Vallelunga, aux 1 000 km de Dijon et en F2 à Thruxton) quand March lui demande de remplacer ponctuellement Jean-Pierre Jarier au Grand Prix d'Espagne de F1 (Pesca n'obtient qu'une modeste huitième place). Les 24 Heures du Mans offrent une alléchante affiche avec quatre Matra et trois Ferrari engagées. À l'issue d'une fantastique bagarre contre l'équipage Jacky Ickx-Brian Redman, le tandem Pescarolo-Larrousse remporte la course. Ils récidivent lors des 1 000 km de Zeltweg et des 6 Heures de Watkins Glen et Matra décroche alors le titre de champion du monde des constructeurs devant Ferrari. L'année 1973 vaut à Henri Pescarolo le Prix Roland Peugeot de l'Académie des sports du plus bel exploit automobile français de l'année6.

En 1974, Pescarolo rejoint l'écurie BRM en F1, mais celle-ci n'est plus que l'ombre de la fabuleuse équipe des années 1960. Il n'obtient comme meilleur résultat qu'une neuvième place au Grand Prix d'Argentine. Par contre, au côté de Larrousse, il continue chez Matra à enfiler les victoires comme des perles en Endurance (1 000 km d'Imola1 000 kmd'Autriche, 6 Heures de Kyalami et en point d'orgue de la saison, les 24 Heures du Mans, dont il devient le premier français triple vainqueur, de surcroît consécutivement). Matra remporte le championnat du monde des constructeurs et décide de ne poursuivre désormais la compétition qu'en tant que simple motoriste de F1.

En 1975, Pescarolo signe chez Willi Kauhsen qui engage des Alfa Romeo 33 TT 12. Il gagne à trois reprises (Spa, Zeltweg et Watkins Glen) et permet à Alfa de remporter le championnat du monde des constructeurs devant Porsche. Comme Alfa ne dispute pas les 24 Heures du Mans, il court sur une Ligier JS2 (coéquipier de François Migault) mais doit abandonner à la 14e heure. Il remporte aussi son premier titre de champion de France des circuits.

1976 est le début d'une traversée du désert pour Pesca. Il tente un ultime retour en F1 au volant d'une Surtees mais une nouvelle fois la voiture n'est pas performante et les moyens manquent. Pesca abandonnera la F1 définitivement à la fin de la saison après 56 Grand Prix et un palmarès peu étoffé en regard de son talent. Il manque également de flair en refusant une proposition de Porsche pour conduire une 936 au Mans pour signer chez Inaltera -Jean Rondeau : Ickx remporte Le Mans au volant de la 936, Pescarolo ne finissant que huitième au général (néanmoins vainqueur au classement GTP).

1977 et 1978 ne sont pas des saisons mémorables pour le sprinteur devenu marathonien. Il pilote pour Porsche mais abandonne à deux reprises au Mans, toutefois, il remporte trois courses pour le Kremer Racing aux côtés de Bob Wollek et remporte son deuxième titre de champion de France des circuits en 1978.

À partir de 1979, il retourne chez Rondeau qui aligne désormais des voitures sous son propre nom et ambitionne de remporter les 24 Heures du Mans, Jean Rondeau gagnera en 1980, mais sans Pescarolo.

Années 1980 et 1990

Pescarolo met sa carrière de pilote automobile entre parenthèses et se consacre à ses autres passions. Il établit un record en ULM entre Paris et Londres, bat les records de vitesse New York-Paris et Los Angeles-New York en avion monomoteur et gagne la course Paris-Libreville en monomoteur en 1984.

En 1984, il retourne, avec succès, à ses premières amours. Il remporte pour la quatrième fois les 24 Heures du Mans (associé à Klaus Ludwig) au volant d'une Porsche privée préparée par le Joest Racing. La même année, il est sacré champion de France des circuits et remporte la Porsche Cup qui récompense le meilleur privé engagé en championnat du monde d'endurance.

En 1985, Pescarolo signe chez Lancia mais les performances de la LC2 sont inférieures à celles des Porsche : il ne termine que septième au Mans. En 1986, il passe chez Kouros Racing Team-Sauber qui aligne des C9 motorisées par Mercedes. Il abandonne au Mans en 1986 et 1987 mais remporte sa dix-septième victoire en championnat du monde d'endurance au Nürburgring 1986 avec Mike ThackwellJaguar lui propose de piloter une XJR9LM pour Le Mans 1988, avec Raul Boesel et John Watson. Ils abandonnent durant la nuit sur rupture de transmission, laissant la victoire à un autre équipage Jaguar. 1988 est aussi l'année où Pescarolo termine pour la première fois le rallye Paris-Dakar, en dix-huitième position, sur une Peugeot 405 Turbo 16 officielle.

Il termine sixième au Mans en 1989 sur Porsche 962C, et s'impose en 1991 lors des 24 Heures de Daytona. Il réitère sa sixième place au Mans en 1992 sur Cougar. En 1994, la Cougar s'appelle Courage et l'équipage Pescarolo-Lagorce-Ferté décroche la pole position des 24 Heures du Mans. Ils sont en tête à mi-course avant d'abandonner sur casse moteur.

En 1994 également, le pétrolier Elf lui confie le soin de diriger une structure de formation de jeunes pilotes, la Filière. Grâce à lui, Sébastien Bourdais et Franck Montagny, entre autres, vont apprendre leur métier. De 1995 à 1999, il participe sur Courage-Elf-La Filière à l'épreuve mancelle (septième place en 1996 avec Collard et Lagorce et en 1997 avec Clérico et Belloc). Il raccroche son casque en Endurance après les 24 Heures du Mans 1999 où il termine neuvième sur Courage C50. Il détient le record absolu de départs au Mans avec 33 participations.

Années 2000

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Lorsque Elf lâche La Filière, reprise en mains par la FFSA, Pescarolo décide de poursuivre en fondant en 2000 sa propre écurie d'endurance, Pescarolo Sport. La Courage C52 engagée au Mans en 2000 termine quatrième (Bourdais-Grouillard-Clérico) derrière les trois Audi officielles. De 2001 à 2003, il engage des Courage C60-Peugeot au Mans et pour quelques épreuves en FIA Sportscar (victoires à Estoril, Magny-Cours, Barcelone et Spa) mais les résultats au Mans sont moins bons (huitième et neuvième en 2003). En 2004, Pescarolo saute le pas en développant sa propre voiture à partir d'un châssis Courage C60 et avec un moteur Judd. Au Mans, la "Pesca" termine à nouveau quatrième derrière les intouchables Audi. L'écurie décroche également le quatrième rang du championnat Le Mans Series. Aux 24 Heures 2005, les Pescarolo-Judd ont échoué de peu pour la victoire face aux Audi, mais remportent le championnat.

En 2006, l'ennemi numéro 1 reste Audi qui tente un pari en engageant des motorisations diesel. Elles remportent Le Mans, la Pescarolo-Judd terminant à la deuxième place. L'écurie se consolera de cette frustration en remportant à nouveau le championnat Le Mans Series grâce à un grand chelem historique (cinq victoires à Istanbul, Spa, Nurburgring, Donington et Jarama).

Fin 2006, Pescarolo Sport décide de ne plus extrapoler les châssis destinés à la saison 2007 sur une base Courage mais de les concevoir en interne. Le fait que ces châssis (P01) pourraient être rentabilisés par une mise à disposition d'écuries privées a incité les teams Lister Racing et Rollcentre Racing à prendre contact avec Pescarolo Sport.

Le 15 juin 2010, Pescarolo Sport, alors propriété à 100 % de l'industriel Jean Py, est placé en redressement judiciaire. Un mois plus tard, le 12 juillet, le tribunal de commerce du Mans prononce sa liquidation judiciaire et la vente aux enchères se déroule le vendredi 15 octobre. Jacques Nicolet, propriétaire de OAK Racing, associé à Joël Rivière, rachète l'ensemble des biens de l'équipe pour 400 000 7. L'élan de générosité aboutit à la création de l'Association "Pescarolo 2011" puis Henri Pescarolo revient en course avec son équipe sous l'appellation Pescarolo Team.

En 2013 Henri Pescarolo est nommé ambassadeur des 24 Heures par Pierre Fillon, le président de l'ACO organisateur des 24 heures du Mans.

Carrière


Deux fois vice-champion en Championnat FIA Sportscar en 2002 et 2003. Champion Le Mans Series en 2005 et 2006.

Champion de France des circuits en 1975 et 1978.

Avec vingt-deux victoires, Henri Pescarolo se place au troisième rang du nombre de victoires au championnat du monde Sport-prototypes.

Principales autres victoires

Records

  • Henri Pescarolo est détenteur avec Patrick Fourticq, du record de la traversée de l'Atlantique New York-Paris en avion mono moteur, en 14 heures et 1 minutes à bord d'un Piper Malibu9.
  • Pescarolo, Fourticq, Hubert Auriol et Powell battent en juin 1987, aux commandes d'un Lockheed 18 Lodestar, Spirit of J & B, le record du tour du monde établi par Howard Hughes sur un Lockheed 14 en 1938, en 88 heures et 91 minutes10.