PELAGIE ET LE BOULEDOGUE BLANC - BORIS AKOUNINE - PRESSES DE LA CITE 2005.

Le premier volet d'une trilogie policière dont l'héroïne est une jeune nonne orthodoxe, dans une province perdue de la Russie à la fin du XIXe siècle.

Rousse, myope, d'une maladresse chronique, Pélagie est une jeune religieuse orthodoxe à l'esprit particulièrement acéré. Cette sagacité n'a pas échappé à son supérieur hiérarchique, l'archevêque Mitrophane : il n'hésite jamais à faire appel à ses services lorsque les autorités de la province russe où il exerce son magistère le sollicitent pour résoudre des affaires particulièrement épineuses. Pélagie abandonne alors son cher tricot et ses activités de pédagogue pour aller mener l'enquête. C'est ce qui se produit lorsqu'on retrouve dans la cour du manoir d'une riche famille noble le cadavre d'un superbe bouledogue blanc, orgueil de la matriarche, fruit d'une longue et patiente sélection. Ce n'est là que le premier incident d'une série qui menace d'être longue si Pélagie n'y met pas le holà. Ce qu'elle tentera de faire grâce à ses capacités d'analyse et de déduction, non sans que quelques cadavres supplémentaires - de chiens, mais aussi d'humains - aient parsemé ses investigations. Le lecteur retrouvera dans ce premier volet d'une trilogie la patte inimitable de Boris Akounine, auteur désormais culte, avec de subtils pastiches des grands prosateurs russes du XIXe siècle. Tout cela sur fond d'intrigue policière de haute volée, pleine d'humour et de suspense.


Pour toute biographie, on peut lire en quatrième de couverture de chaque roman " Boris Akounine est un pseudonyme ". Cependant on sait que derrière ce nom se cache Grigori Chalvovitch Tchkhartichivili.
Grigori Chalvovitch Tchkhartichivili est né le 20 mai 1956 en Géorgie (alors république soviétique), d'un père géorgien et d'une mère russe. Passant toute son enfance et son adolescence à Moscou, il fait ses études supérieures au très renommé Institut des pays d'Asie et d'Afrique (département d'histoire et de philologie) de l'université de Moscou, d'où il sort diplômé en 1979. Parallèlement, il y étudie le japonais, qu'il perfectionne pendant un an à l'université de Tokai, au Japon.
De 1979 à 1975, il collabore à la revue 
Rousskij Iazyk (" La langue russe ").
A partir de 1986, il entre à la prestigieuse revue 
Inostannaïa Literatoura (" Littérature étrangère "), dont il est rédacteur en chef adjoint à partir de 1993. En octobre 2000, il quitte la revue pour se consacrer pleinement à l'écriture. Auteur de nombreuses traductions de l'anglais et du japonais (en particulier des oeuvres de Mishima et d'Inoué), il supervise, depuis 1996, la publication d'une anthologie en vingt volumes consacrée à la littérature japonaise.
En 1999, il publie un important essai intitulé 
L'Ecrivain et le suicide. C'est, selon l'auteur, pour se reposer de ce travail long et " démoralisant " qu'il décide d'écrire un roman policier visant à toucher un large public. C'est sous le pseudonyme de Boris Akounine qu'il publie Azazel en avril 1998. Azazel, qui relate les aventures du jeune Eraste Pétrovitch Fandorine en 1876 à Moscou au sein de la police secrète, s'impose d'emblée pour l'auteur comme le premier livre d'une série policière.
S'il a déjà écrit le premier livre d'une nouvelle série ayant pour héroïne une nonne à la fin du XIXè siècle, Pélagie, il a fait paraître également le premier roman d'un tout nouveau cycle, qui se situe à l'époque contemporaine et dont le héros n'est autre que le petit-fils d'Eraste Pétrovitch Fandorine.

  • Éditeur ‏ : ‎ Presses de la Cité (3 mars 2005)
  • Langue ‏ : ‎ Français
  • Broché ‏ : ‎ 348 pages
  • ISBN-10 ‏ : ‎ 2258064465
  • ISBN-13 ‏ : ‎ 978-2258064461
  • Poids de l'article ‏ : ‎ 400 g
  • Dimensions ‏ : ‎ 14.3 x 2.5 x 22.6 cm