Ce lot comporte :

Une ancienne queue de billard avec une enture en étoile à 4 branches qui porte la marque en partie effacée mais encore lisible :

« FAB G. CARO PARIS »

Elle mesure environ 140 cm avec le caoutchouc. (1ère en partant du haut ou 6ème en partant du bas)

Le procédé est manquant.


Elle est vendue avec 6 autres queues de billard avec enture en étoile à 4 branches non signées.


L'une mesure environ 123 cm. Le procédé et le caoutchouc sont manquants. (2 ème en partant du bas)


L'autre mesure environ 120,5cm. Le caoutchouc est manquant. (1ère en partant du bas)

Les 3 autres (3ème, 4ème et 5ème en partant du bas) mesurent environ 116,5cm , 129,8cm et 133 cm. Il n'y a pas de caoutchouc d'origine.



Pour ces 6 queues, il y a une belle enture en étoile à 4 branches sur le manche.

Elles ne se démontent pas.

Ces queues n'ont pas été jouées depuis longtemps et sont vendues comme objets de décoration ou de collection.


Il y a une possibilité de faire un envoi groupé avec d'autres queues de billard en vente sur Ebay.


Sur le site ci-dessous, vous pouvez retrouver les recherches de Denis Cosnard sur la société CARO :

http://lafabriquedeparis.blogspot.com/2012/04/les-billards-du-boulevard-voltaire.html



« […] On retrouve alors dans les lieux la société Caro, un fabricant de meubles un peu particuliers: les tables de billards. La maison, qui fait remonter sa fondation à 1789, se flatte notamment d’avoir exécuté un luxueux billard pour l’empereur du Japon Hirohito, et un autre pour Sacha Guitry. Son patron, Georges Caro, est l’auteur d’un Manuel officiel et pratique des jeux de billard (1904), préfacé par Ernest Monin, un médecin hygiéniste qui aime s’amuser: il a fréquenté le Chat Noir, le club des Hydropathes et celui des Hirsutes...
Boulevard Voltaire, les ouvriers assemblent les pièces d'acajou, polissent le bronze, ajustent le feutre. Au-delà des billards, l’entreprise se diversifie dans tout le matériel de casino : roulette, black-jack, chemin de fer, etc. C’est Paris, Texas ! 


La désindustrialisation s’effectue en deux temps. A la fin des années 1960, la fabrication est transférée à Vierzon, dans le Cher, le site parisien gardant un rôle commercial. Puis en 2005, Caro, resté le seul fabricant de jeux de casino "made in France", est acheté par le groupe Tranchant, qui exploite une quinzaine de casinos. Trois ans plus tard, celui-ci ferme l’usine de Vierzon, invoquant la concurrence du jeu sur Internet et la crise qui fait fléchir la fréquentation des casinos. La marque Caro est cependant conservée

Le bel immeuble du boulevard Voltaire, lui, est désormais occupé par des appartements et une banque, le Crédit coopératif. »