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SUPERBE REVUE SUR L'ART FORT BIEN DOCUMENTEE


 " L'OEIL "
autres numéros disponibles 


N° 112     1964


mensuel, broché (31 x 24 cm), 

illustrations en noir et en couleurs


 Jacopo Zucchi, le plus nordique des maniéristes toscans par Nicole Dacos, Marcel Duchamp, hier et demain par Robert Lebel, Clés pour l'art malangan par Vincent Bounoure, Peintures récentes de Bernard Dufour par Jacques Lassaigne ...


L'ŒIL est une revue d'art mensuelle créée en janvier 1955 par Georges et Rosamond Bernier, et dont le premier numéro a paru en janvier 1955. L'Œil est actuellement édité par les éditions Artclair, qui publie également Le Journal des arts, et gère le site Artclair.com. L'Œil compte plus de 600 numéros.




THÈME:  RÉGIONALISME / ART / DESSINS / HISTOIRE   / BIBLIOTHEQUE /COLLECTIONNEUR / BIBLIOPHILE / PUBLICITÉ  D'EPOQUE  /  ....




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Marcel Duchamp, né le  à Blainville-Crevon et mort le  à Neuilly-sur-Seine, est un peintreplasticien et homme de lettres français, naturalisé américain en 1955.

Depuis les années 1960, il est considéré par de nombreux critiques et historiens de l'art comme un artiste majeur du xxe siècle. Déjà, André Breton le qualifiait d'« homme le plus intelligent du siècle ». Grâce à son invention des ready-mades notamment, son travail et son attitude artistique continuent d'exercer une influence majeure sur les différents courants de l'art contemporain.

Rare artiste n'appartenant à aucun courant artistique précis, Marcel Duchamp a un style unique. Cassant les codes artistiques et esthétiques alors en vigueur, il est vu comme le précurseur et l'annonciateur de certains aspects les plus radicaux de l’évolution de l'art depuis 1945. Les protagonistes de l'art minimal, de l'art conceptuel et de l'art corporel, dans leur inspiration, leur démarche artistique et idéologique, témoignent de l'influence déterminante de l’œuvre de Duchamp. Il aurait également été, d'après les nombreux essais qui lui sont consacrés, l'inspirateur d'autres courants artistiques dont le pop art, le néodadaïsme, l'art optique et le cinétisme.Il collabore à la revue Le Surréalisme au Service de la Révolution (1930-1933), lancée par André Breton et éditée par José Corti.

En , il coorganise l’Exposition internationale du surréalisme à la Galerie des Beaux-Arts à Paris en proposant dans l'une des salles une sculpture éphémère composée de 1 200 sacs de charbon suspendus au plafond. En plongeant ainsi la pièce dans la pénombre, il oblige les spectateurs à s'éclairer et à se déplacer au moyen d'une lampe de poche. Duchamp récidive en 1942 lors de l'exposition surréaliste internationale de New York où il installe un réseau de ficelles dans l'aire d'exposition, forçant à nouveau le visiteur à s'intégrer à son milieu. Ce faisant, Duchamp jette les bases du happening qui fera son apparition quelques années plus tard et qui reprend un principe similaire par ses événements et performances en direct.

Duchamp était préoccupé par le temps, la vitesse et la décomposition des mouvements. Ce qui l'a justement amené, en 1925-1926, à expérimenter une nouvelle forme d'expression cinématographique, l'« Optical cinema », avec son unique film intitulé Anémic Cinéma. Son film présente des plaques rotatives qui deviendront plus tard, en 1935, les « rotoreliefs » (ou « machines optiques »). Proposés sous la forme de plaques tournantes sur un axe grâce à un moteur, ils associent jeux optiques, jeux de mots, et géométrie. En 1963, Yannick Bellon filme la machine optique dans le cadre d'un projet de film sur l'Œil avec Georges Bernier


Les cérémonies de Malagan (également orthographiées Malangan ou Malanggan ) sont de grands événements culturels traditionnels complexes qui ont lieu dans certaines parties de la province de Nouvelle-Irlande en Papouasie-Nouvelle-Guinée . Le mot malagan fait référence aux sculptures en bois préparées pour les cérémonies et à tout un système de culture traditionnelle.


Les cérémonies de Malaga sont les plus grandes et les plus célèbres des nombreux événements qui se déroulent dans la culture malagan . Ils se déroulent de manière irrégulière et constituent généralement des événements vastes et complexes, qui durent plusieurs jours et nécessitent des mois, voire des années de préparation. citation requise ]

Si une cérémonie malagan se déroule toujours au nom d'une ou plusieurs personnes décédées au cours des dernières années, il ne s'agit pas du tout d'un simple rite mortuaire. De nombreuses autres interactions ont lieu dans le cadre de l'événement global, notamment les annonces, le remboursement des dettes, la reconnaissance des obligations, la résolution des litiges et bien d'autres activités habituelles.

Les sculptures de Malagan , désormais mondialement connues, sont des sculptures en bois créées pour être utilisées lors des cérémonies de Malagan . Traditionnellement, ceux-ci étaient brûlés ou placés dans une grotte pour pourrir à la fin de l'événement ; à l'époque moderne, la plupart sont désormais conservées, car la tradition de la sculpture n'est désormais connue que de quelques-uns. Les maîtres contemporains de la forme malagan incluent Michael Homerang du village de Madina, Ben Sisia du village de Libba (nord de la Nouvelle-Irlande) et Edward et Mathew Salle du village de Lava (Tatau, îles Tabar, Nouvelle-Irlande). De nombreuses sculptures malagan sont conservées dans des musées européens et autres .

Bernard Dufour, né le  à Paris1,2 et mort le  à Foissac3, est un peintreécrivain et photographe français.

Bernard Dufour abandonne rapidement son métier d'ingénieur pour devenir artiste à plein-temps dans les années 1950 après avoir été remarqué et engagé par le galeriste Pierre Loeb4. Ses premières toiles sont abstraites mais il s'oriente rapidement vers la figuration4.

Il participe au Salon de mai en 1946 et, en 1952, fait partie des membres fondateurs du Salon d'octobre, avec Jean Degottex et Pierre Alechinsky.

En mai 1953, âgé de 30 ans, encore ingénieur, en rentrant du travail, il découvre dans son atelier « le cadavre ensanglanté de sa femme »5, Anne, qui s'est suicidée d'un coup de révolver. Il ne pourra en parler que plusieurs décennies plus tard, en employant à plusieurs reprises le terme de « gouffre »5. L'enquête, la plainte contre X, et les procédures de justice, dureront plusieurs mois, durant lesquels il souffre d'être, comme il le dit, « soupçonné de meurtre »5. Il sera innocenté par un non-lieu5. Ce suicide sera un « événement fondateur »5 dans sa vie et dans sa peinture.

En 1953, il rencontre l'historien français René de Solier, qui écrira sur lui, ainsi que Germaine RichierAndré Pieyre de Mandiargues — avec qui il fera le livre La Nuit L'Amour —, Francis PongeRobert Muller.

En 1955, il fait la connaissance d'Alain Jouffroy à la galerie Pierre, la galerie de Pierre Loeb, qui le prend sous contrat.

En 1957, il rencontre Marcel Duchamp à New York qui lui montre les valises et les Rotoreliefs.

À partir de 1959, il commence à s'éloigner de l'abstraction et fait poser des modèles à l'atelier qu'il partage parfois avec Yves Klein et Paolo Vallorz. Il expose à New York chez Albert Loeb, participe à la documenta 3 de Cassel, fréquente le domaine musical de Pierre Boulez.

En 1961, il rencontre Georges LambrichsPierre Klossowski, avec qui il fera des portraits croisés, Michel ButorCharles Lapicque et Robert Lebel qui participent tous à la revue Figures dont Dufour a eu l'idée, revue ouverte aux écrivains et non aux critiques d'art. En 1961 également, il se marie avec sa deuxième femme, Martine, qu'il a connue trois ans auparavant5.

En 1962, il achète une maison au Pradié, dans l'Aveyron6, et s'y installe, d'abord la moitié du temps puis, à partir de 1975, complètement5. Non loin de là, est organisé chaque été un rassemblement d'artistes et d'artisans attachés au terroir et à l'identité occitane : « La Móstra del Larzac ». (1969-v.1990). L'écrivain et philosophe, Félix Castan, en est l'animateur. Bernard Dufour y expose à plusieurs reprises au même titre que : Pierre Soulages (1919-2022), Albert Ayme (1921-2012), Michel Bertrand (1935-2009), Ben (Benjamin Vautier, 1935), ou encore, Claude Viallat (1936)7.

En 1963-1964, Pierre Loeb expose « Fenêtres et Miroirs » ; à l'automne, gravement malade, Loeb ferme sa galerie. « Leur amitié tendre et passionnée, leur correspondance, leurs voyages tout cela va cesser… tout d'un coup…[réf. nécessaire] »

Dufour entre à la galerie L'œil, dirigée par Georges Bernier ; en avril 1964, il expose « Les femmes routes ». En 1966-67, la galerie L'œil ferme. Jusqu'en 1978, c'est une période difficile pour lui ; quelques collectionneurs lui restent fidèles, Jean-Claude Weill, Marin Karmitz, Henri Solentes et Emile Papiernik. Il reçoit la visite d'André Breton avec Alain Jouffroy au Pradié.

En 1968, il découvre la sérigraphie et fait des livres avec Denis Roche en mélangeant, dessin, peinture et écriture. Il fait un livre avec Claude Ollier, crée une affiche Ozalid Aurore avec Michel Butor, participe à la revue Insolations, éditée par Fata Morgana, pour laquelle Alechinsky, Herold, Maurice Roche, Jean Pierre Faye et Matta travaillent avec lui. Le numéro 3 porte le titre « Le seul mot de Liberté est tout ce qui m'exalte encore », une citation de Breton. Il rencontre Pierre Guyotat à qui il propose de participer au no 3 d'Insolations, et Guyotat lui fait rencontrer Jacques Henric.