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RARE REVUE SUR LA DECORATION / DESIGNE  BIEN DOCUMENTEE


 "  ART ET DECORATION  "



N° 16        1950




 .ARCHITECTURE / MEUBLES / ARBUS / LELEU / BRY / DUMOND / OLD / GUEDEN / DUPRE LAFON / LACROIX / SOGNOT / ROYERE / DUDOUYT / PROUVE / LANDAULT / BORGEAUD / DONDEL ET DROUHIN / GAUTIER / RENE GABRIEL  EGLISE D'ASSY / HAUTE SAVOIE /  BRAQUE / JEAN LURCAT / BONY / BERCOT / LIPCHITZ / MOBILIER / PERREAU / HERBST / DUMOND / JEAN LUCE / LAWN  FAUTEUIL / DURUSSEL / CAILLETTE / MARQUETERIES EN TROMPE L'OEIL / NOUVEAUX MONUMENTS COMMEMORATIFS / RIVIERE  SALENDRE / ICHE / LEYGUE / DESCHLER / BIZETTE LINDET  / PRESENTATION DU LIVRE / 




THÈME:  RÉGIONALISME / ART / DESSINS / HISTOIRE   / BIBLIOTHEQUE /COLLECTIONNEUR / BIBLIOPHILE / PUBLICITÉ  D'EPOQUE  DONT LELEU / BARD / ASSELBUR / CHOTARD / DAUM / SUSSE / PERZEL / KOBIS / SUBES / LE ROTIN / MULLER ET RIGOLLET / DESTOMBES /  /  ....




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Art et Décoration est un magazine mensuel de décoration français créé en 1897 et consacré à l'origine aux arts décoratifs et aux nouvelles tendances (art nouveauart déco, etc.). Le titre est repris en 2008 par Hachette Filipacchi Médias, puis revendu à Czech Media Invest.

Art et décoration est au départ sous-titré « revue mensuelle d'art moderne » : le fondateur est Émile Lévy, éditeur et patron de la Librairie centrale des beaux-arts, située au 13 rue Lafayette à Paris. Le premier numéro sort en  et fait soixante-quatre pages, les vignettes sont de Maurice Pillard Verneuil. Le comité de rédaction de la revue comprend : Puvis de ChavannesVaudremerEugène GrassetJean-Paul LaurensJean-Charles CazinLuc-Olivier MersonEmmanuel FrémietOscar Roty et Lucien Magne2. Plusieurs affiches promotionnelles (extérieures et intérieures) sont produites, soit sur commande, soit à l'issue d'un concours avec appel aux lecteurs. La revue s'inspire donc de sa consœur britannique The Studio avec qui elle échange même des articles ; Gabriel Mourey, très lié à ce magazine anglais, devient un temps le rédacteur en chef d’Art et Décoration.

La publication est suspendue d' jusqu'au mois d', du fait du premier conflit mondial, au cours duquel, Émile Lévy, le directeur de publication, meurt en 1916. La revue et la librairie sont reprises par son neveu Albert Lévy. De  jusqu'au début des années Léon Deshairs, futur directeur de l'École des arts décoratifs, en est le rédacteur en chef3,4. En 1922, la revue reprend le titre L'Art décoratif5 ; puis en Les Échos de l'industrie des arts ; en 1936, elle reprend L'Architecte (fondée en 1906). L'un des principaux collaborateurs est François Thiébault-Sisson (1856-1944). En 1933, Albert Lévy et le rédacteur en chef Louis Chéronnet inaugurent une galerie d’art à Paris. En 1937, Albert Lévy cède à Charles Massin sa revue. Le siège déménage au 2 rue de l'Échelle. Le dernier numéro avant la guerre est illustré par Fernand Léger (n° 2, nouvelle série)2.

Une nouvelle série démarre en 1946 (l'actuelle, qui compte désormais plus de 500 numéros). La couverture du n° 6 est illustrée par Henri Matisse2. En mai-, le magazine fusionne avec Le Décor d'aujourd'hui. Durant les années 1960-1970, la direction est assurée par Jean Massin.

En 2008, les Éditions Massin, propriétaire du titre, le revendent à Hachette Filipacchi Médias.

André Pierre Léon Arbus est un architecte, décorateur et sculpteur français du xxe siècle, né à Toulouse le , mort à Paris le .

Il appartient à une vieille famille d'ébénistes toulousains2.

Après avoir fréquenté le lycée Pierre-de-Fermat3, il commence une licence en droit et s'inscrit à l'école des beaux-arts de Toulouse où il rencontre le sculpteur Henry Parayre4. Il intègre l'atelier d'ébéniste de son père5. Dès 1925, il participe à l'Exposition internationale des arts décoratifs et industriels modernes, et obtient la médaille d'argent avec une coiffeuse réalisée avec son ami Marc Saint-Saëns3. Il exposera régulièrement, aux Salons des artistes décorateurs ainsi qu'au Salon d'automne6.

En 1932, il s'installe à Paris, rue Gazan et ouvre un bureau au 24, avenue Matignon. En juin, la galerie des Quatre-Chemins expose une dizaine de ses réalisations4.

La table en sycomore ornée de masques du sculpteur russe Androusov qu’il présente au jury de la Fondation américaine Blumenthal en 1934 lui permet de remporter à l’unanimité des jurés le prix qui récompense les jeunes talents français3,7.

De 1934 à 1954, il continue à suivre les travaux exécutés dans l'atelier familial en se rendant chaque semaine à Toulouse. Très attaché à sa région natale, ses liens d'amitiés débouchent souvent sur des collaborations artistiques. Le décorateur Georges Soutiras, les sculpteurs Joseph Monin et Henry Parayre, ainsi que le peintre cartonnier Marc Saint-Saëns contribuent régulièrement à ses créations2.

À l'Exposition universelle de 1937, il présente « Une demeure en Île-de-France », « La maison d'une famille française », un restaurant au Centre régional et plusieurs ensembles mobiliers. À cette époque, il est installé au 75, rue du Faubourg-Saint-Honoré.

En dehors d'importantes participations aux salons des artistes décorateurs et aux expositions, il représente en 1939 la section française à l'exposition internationale de New York.


Jean Lurçat est un peintrecéramiste et créateur de tapisserie français, né à Bruyères (Vosges)1 le  et mort à Saint-Paul-de-Vence le .

Il doit principalement sa notoriété à ses travaux de tapisserie dont il rénova en profondeur le langage au xxe siècle.

Il est le frère aîné de l'architecte André Lurçat2.

Comme peintre, Jean Lurçat s'illustra dans des domaines très variés : fresque, vitrail, céramique ou encore comme décorateur de théâtre et peintre cartonnier de tapisserie (peignant sur des cartons de tapisserie destinés à être tissés).

Notre-Dame-de-Toute-Grâce est une église catholique construite dans la première moitié du xxe siècle, de 1937 à 1946, sur le plateau d'Assy, à exactement 1 000 mètres d'altitude, face à la chaîne du Mont Blanc, sur le territoire de la commune de Passy (Haute-Savoie), à l'initiative du chanoine Jean Devémy (1896-1981), par l'architecte savoyard Maurice Novarina.

Elle doit sa célébrité à sa décoration, réalisée par les plus grands artistes de l'époque. Elle est considérée comme l’un des édifices majeurs du renouveau de l'art sacré au xxe siècle. Au moment de sa consécration, en 1950, cette église résolument tournée vers l'art moderne choqua une partie traditionaliste du clergé français, accoutumée à plus de classicisme.

Depuis le , Notre-Dame-de-Toute-Grâce est classée au titre des monuments historiques1.

Jacques Lipchitz, né Chaim Jacob Lipchitz le  à Druskininkai en Lituanie et mort le  à Capri, est un sculpteur naturalisé français puis américain.


Louis Sognot (1892-1970) est artiste décorateur et designer. Tout d'abord protagoniste du Cubisme et du Mouvement moderne, il va s'en démarquer en s'éloignant des radicalités du Fonctionnalisme pour affirmer une certaine idée du confort et de la qualité ; cette position singulière explique sa double implication à la fois comme membre de l'Union des artistes décorateurs, créateurs, ensembliers (UADCE) et de l'Union des artistes modernes puis, plus tardivement, son engagement dans l'Institut d'Esthétique industrielle.

Biographie[modifier | modifier le code]

Né dans une famille juive de Lituanie (alors partie de l'empire russe), Chaim Jacob Lipchitz arrive à Paris en 1909 sans avoir suivi aucune formation artistique. Il suit un temps les cours de l'École des beaux-arts puis fréquente l'Académie Julian3 à Montparnasse. Par ailleurs, il s'intéresse à l'avant-garde cubiste.

En 1913, il crée La Femme au serpent et La Danseuse, qui sont ses véritables premières œuvres dégagées des traditions du xixe siècle. La Femme au serpent est un assemblage harmonieux d'éléments abstraits, où le sein par exemple est évoqué sans ambiguïté par un cône ; l'ensemble est dès le premier regard une œuvre cubiste. Pour La Danseuse, Lipchitz utilise encore moins de surfaces courbes en privilégiant les plans qui se coupent à angle droit. Ces deux œuvres placent Lipchitz parmi les grands sculpteurs cubistes que furent Alexandre ArchipenkoJuan Gris ou Henri Laurens. La filiation avec d'autres sculpteurs majeurs de l'époque, comme Umberto BoccioniRaymond Duchamp-VillonPablo Picasso ou Constantin Brâncuşi, est moins évidente bien qu'il ait connu leurs œuvres, voire fréquenté ces artistes.

En 1915, il signe son premier contrat avec le marchand d'art Léonce Rosenberg. À vingt-quatre ans, il expose Homme à la guitare, qui fait sensation. Cette fois, Lipchitz a produit une œuvre très abstraite où le premier regard ne reconnaît pas nettement les parties qui constituent le corps de l'homme.

Jean Prouvé, né le  dans le 14e arrondissement de Paris et mort le  à Nancy, est un architecte et designer français.

Ayant commencé sa carrière comme Ferronnier d'art en suivant le mouvement artistique de l’École de Nancy, il délaisse progressivement le style Art nouveau pour s’engager, dans les années 1930, dans une voie plus expérimentale, avant-gardiste et moderne, qui utilise des matériaux nouveaux tels que l’acier inoxydable. Il est l’un des précurseurs des constructions en murs-rideaux avec la Maison du Peuple de Clichy. Après la Seconde Guerre mondiale, en lien avec le programme de reconstruction en France, il développe plusieurs concepts d’habitat préfabriqué, dont celui des maisons industrialisées à Meudon. À la suite de l’appel lancé par l’abbé Pierre, il conçoit également un prototype de maison à bas coût pour les démunis.

Relativement mal aimé de son vivant, Jean Prouvé bénéficie d’un regain d’intérêt post-mortem et devient l’un des designers français les plus cotés.

Jean Royère, né le  dans le 8e arrondissement de Paris1 et mort  en Pennsylvanie aux États-Unis, est un décorateur français.

Jean Royère travaille avec de nombreux plasticiens comme Alice Colonieu.

Avant de quitter définitivement la France pour les États-Unis, en 1980, le décorateur offre l'intégralité de ses archives au musée des arts décoratifs, situé à Paris dans l'aile Marsan du palais du Louvre. Le musée réorganise ses locaux en 20182, en privilégiant une approche thématique et pluridisciplinaire3. Se succèdent, au long d'un parcours de visite, des espaces de présentation permanente d'objets sélectionnés dans ses importantes collections4. Un de ces espaces est entièrement consacré à « Jean Royère, hier et aujourd’hui »5.

À la fin des années 1980, le marchand d’art Alan Grizot lui consacre notamment l’exposition « Intérieur d’un musicien »6 du mobilier d’Henri Salvador, mise en scène par Élisabeth Garouste et Mattia Bonetti.

Maxime Old, ( à Maisons-Alfort -  à Paris) est un architecte d’intérieur et un décorateur français, reconnu pour son œuvre et comme précurseur de la transition réussie du style de la fin des années trente au design moderne1Yves Badetz, conservateur en chef au musée d'Orsay, chargé des arts décoratifs, confie : « L’émotion face à l’élégance des créations de Maxime Old est intense. Sa recherche esthétique centrée sur les valeurs de rationalité conjugue librement les réflexions fonctionnelles du Bauhaus avec les leçons d’exigence de la perfection de Ruhlmann. Son succès est de tracer les lignes épurées qui anticipent le troisième millénaire » 2.