Numéro 4746 du 17 février 1934 de la revue française l’ILLUSTRATION, en excellent état avec ses 28 pages rédactionnelles illustrées et 16 pages de publicités (manque 2 feuilles), format 28x38 cm.
En page de couverture « le président Doumergue, chef du nouveau gouvernement » (voir photo) , article en pages intérieures
En 1ère page intérieure, composition de J. Simont « Merci pour la France » : le président de la République remercie M. Gaston Doumergue de venir se mettre à nouveau au service de la patrie, les deux présidents ont envisagé la situation telle que l’on faite les évenements récents, M. Gaston Doumergue a accepté la mission de former le nouveau cabinet (communiqué de la Présidence de la République le 8 février 1934» (voir photo) , article en pages intérieures
Au sommaire notamment :
· article sur 4 pages «le Ministère de Salut National,» par R. de Beauplan : photo pleine page, le ministère Gaston Doumergue au soir du 9 février 1934 - M. et Mme Gaston Doumergue dans leur calme retraite de Tournefeuille - devant la gare d’Orsay au matin du 8 février la foule cordiale entoure l’auto du président Doumergue qui arrive de Tournefeuille - le président Doumergue au Quai d’Orsay -
· article de 11 pages « les colères de Paris » : M. Edouard Daladier ayant transmis ses pouvoirs quitte le ministère des Affaires étrangères - l’ex-ministre de l’Intérieur M. Eugène Frot - une première rencontre avec la police sur les boulevards le soir du 6 février - les lances des pompiers à l’angle du pont de la Concorde au débouché de la place - une charge des gardes mobiles place de la Concorde autour de l’autobus enflammé - sommations... - une charge de la garde républicaine autour des manèges d’enfants dans les Champs Elysées - un manifestant blessé et ramené sous la protection d’un drapeau blanc improvisé - voiture d’ambulance dont les vitres furent brisées par les balles - un passage des drapeaux de l’U.N.C. devant une barricade dressée par d’autres manifestants - la tête de colonne des anciens combattants « Ne tirez pas ! - la tête de la colonne de l’Union Nationale des Combattants se mettant en marche vers les Champs Elysées - un tableau photographique devant la Madeleine, un des cortèges d’anciens combattants venant des boulevards déferle dans la rue Royale - dessin pleine page de Georges Scott, mardi soir 20h30, l’arrivée du cortège des anciens combattants, drapeaux en tête, sur la place de la Concorde dégagée pour quelques instants - sur la haute terrasse bordée d’ artichauts de fer à gauche de la colonnade du Palais-Bourbon, les députés viennent pendant un des longs scrutins qui ont suivi la déclaration ministérielle écouter le grondement qui franchit la Seine et monte jusqu’à eux - l’ambulance improvisée dans les salles du restaurant Weber rue Royale - dans la nuit du 6 au 7 plusieurs ambulances stationnent rue Royale devant le restaurant Weber - le kiosque d’une marchande de journaux incendié - sur les grands boulevards, à côté des débris en flammes d’un kiosque, une bouche d’eau inonde la chaussée - comment la marchande de journaux retrouve son stock le lendemain matin - le kiosque détruit, l’éventaire de fortune se dresse à côté du banc - les balustrades de la place de la Concorde - une baraque des Champs-Elysées, au voisinage de la place - place de la Bourse, la foule acclame devant le journal lumineux la nouvelle de la démission du cabinet Daladier - lendemain d’émeute, les berges de la Seine près du Pont Alexandre III sont encombrées de débris cependant qu’au Cours-la-Reine on commence à ramasser les bancs brisés - l’agitation au Palais de Justice où les avocats commentent les derniers évènements - M. Bonnefoy-Sibour sur les lieux de la manifestation communiste - les agents déblaient les matériaux provenant des chantiers du Métro accumulés par les manifestants communistes - par ordre de la préfecture, on enlève les armes des vitrines dans une armurerie parisienne - vitrines brisées pendant la nuit de pillage - le dimanche 11 février le maréchal Pétain a passé en revue les gardes républicains de la caserne des Célestins
· « les obsèques des victimes » : les obsèques de M. Roubaudi, lieutenant d’artillerie de réserve Croix de guerre, tué dans la soirée tragique : place de l’Etoile, le cercueil est placé dans le fourgon mortuaire qui transportera le corps jusqu’au cimetière familial - deux blessés du 6 février dans le cortège de Roubaudi, M. Jean Goy, député de Paris et le commandant Lhôpital, ancien aide de camp de Foch - la levée du corps de M. Rossignol, lieutenant de réserve tué dans la soirée tragique, en présence des délégations d’anciens combattants, des associations patriotiques et de personnalités officielles (voir photo)
· « une journée de grève générale » : la manifestation socialo-communiste du 12 février au cours de Vincennes, le cortège au premier rang duquel se tiennent des élus parisiens s’avance vers la place de la Nation précédé d’une chaîne de militants qui dégagent le parcours
· « l’insurrection socialiste en Autriche » : le chancelier Dollfuss dans les rues de Vienne – la police d’alarme de Vienne occupant l’immeuble du parti social-démocrate
· article d’une page « avalanches meurtrières en Italie et en Corse » : à Bolognola, dans les Marches, volontaires et soldats fascistes à la recherche de cadavres enfouis sous la neige – en Corse, 3 photos de la catastrophe de Bocognano, une locomotive chasse-neige ayant été bloqué sur la voie à 50 mètres du tunnel de Vizzavona les mécaniciens et ouvriers se refugièrent à la maison cantonnière qui fut ensevelie et où ils trouvèrent la mort, on voit l’équipe de secours commencer les travaux de déblaiement pour retrouver les corps
· article de 4 pages « Les Misérables à l'écran » par R. de Beauplan: Jean Valjean (Harry Baur) accueilli à Digne par Mgr Myriel (Henry Krauss)– Fantine ( Melle Florelle) est accostée par un dandy de la ville – le policier Javert (Charles Vanel) – le vagabond Champmathieu (Harry Baur) – Cosette (la petite Gaby Triquet) attisant le feu chez les Thénardier - Gavroche (Emile Genevois), cherchant des balles sur les corps des soldats tués devant la barricade, chante face à la troupe qui tire sur lui, la chanson c’est la faute à Voltaire – Marius (Jean Servais) avec Cosette (JJosselyne Gaël) – Thénardier (Charles Dulin) et Fauchelevent (Harry Baur) – le grand-père de Marius (Max Dearly) – Cosette, revenant de chercher de l’eau, a peur des grands arbres qui dans la nuit tombante prennent à ses yeux des formes étranges - dans les égouts de Paris, Fauchelevent, ramenant Marius blessé sur la barricade, s’enlise dans le cloaque - après le passage du cortège funèbre du général Lamarque, les étudiants se précipitent sur les soldats et l’émeute commence - la défense de la barricade contre les troupes qui donnent l’assaut - la mort de Gavroche - la mort de Jean Valjean entre Marius et Cosette (voir photo)
· article sur une page 2/3 « l’accord germano-polonais et la Mitteleuropa » par A. Chéradame : 3 cartes
· « politique et diplomatie » : au palais présidentiel de La Havane, le ministre de France vient remettre ses lettres de créance au président-colonel Mendiera
· article de 2 pages « château en Limousin » par M. Tinayre: le Glandier, résidence de la famille LAFARGE dessiné en Octobre 1840, au fond, ruines de l’antique chartreuse, au centre mai planté à l’occasion du mariage de Ch. LAFARGE, au premier plan le jardin potager - portrait de Marie CAPPELLE (Mme LAFARGE) - silhouettes de Marie CAPPELLE par elle-même sur une lettre écrite en prison - le Dr R. PONTIER, père d’Emma et oncle de LAFARGE - le Glandier maintenant transformé en préventorium (façade sud), les premiers bâtiments du centre sont une partie de l’ancien Glandier surélevé d’un étage, la chienne Zephirine empaillée - M. Joseph PONTIER, receveur des finances à Châteauroux et sa femme
· « courrier de la Semaine : en route »
· « des sarcophages millénaires à Foix » : dominé par le vieux château féodal, le jardin où furent découverts 2 sarcophages
· « les livres et les écrivains : de la philosophie à la politique »
· « les théâtres »
· « l’exemple à suivre : un nœud de passage à niveau qui disparaît » : ce tramway qui obstrue les voie ferrées d’un des trois passages à niveau supprimés à Roanne n’est-il pas le symbole du danger permanent qu’une telle forme de croisement fait courir aux usagers du rail et de la route ? – large de 30 mètres, ce pont remplace deux des trois passages à niveau de Roanne : un était traversé par un tramway toutes les trois minutes, l’autre par cinq automobiles toutes les minutes, quant aux voies ferrées elles étaient parcourues par 117 trains par jour soit cinq trains par heure.
· sur une page « le Dîner doré de la Chandeleur » croquis de J. Simont: M. André de Fouquières, assisté de Mlle Paris 1934, procédant au tirage au sort de la tombola des bijoux - l’arrivée dans le halle pour le diner doré - quelques robes de lamé or -, pendant le diner, une attraction en attendant la tombola
· article d’une page « après le rallye de Monte Carlo, résultats et renseignements » : l’Aigle-8 Chenard et Walcker, pilotée par Chauvière et Lanciano – les 3 Peugeot 301occupant les 3 premières places du classement féminin des voitures légères françaises – la batterie Tudor type Cuirassé – châssis d’un siège Super Confort faisant voir le dispositif de suspension et les freins oléopneumatiques – courbes comparatives de décharge de la batterie Cuirassé et de 2 courantes
Publicités pleine page Electro Lux, Peugeot, Albène, LU, miroir Brot, Café du Brésil en page de couverture et de nombreuses autres plus petites
Expédition pour la France métropolitaine par Mondial Relay avec protection carton (ou 7 euro en lettre verte), 3 euro pour l’Union Européenne ou la Suisse et 4 euro pour le reste du Monde au tarif livre (possibilité d’autre tarif).
Tarif groupé pour plusieurs revues.
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