Rare Masque en Terre cuite patinée signée Jean Barnabé Amy ( sculpteur écrivain français - 1839/1907)


Ce masque a été exposé par l artiste en 1899 au Salon des Beaux Arts (ci joint en reférence une photo des masques lors de l exposition, vous pouvez voir le masque)


Ci joint egalement une photo de l artiste dans son atelier ou vous pouvez egalement voir ce même masque (en haut vers le milieu)


Dimensions

Hauteur 28 cm, largeur 23 cm, profondeur maximum 17 cm

Poids 5.5 kg


Jean Barnabé Amy sculptais des oeuvres monumentales, des terres cuites dont des masques représentant des sujets mythologiques ou légendaire.


La plupart de ses oeuvres sont conservées au musée d Avignon, musée des Beaux Art de Marseille, Musée de Arles et au musée de Montpellier.



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Reference :


Jean Barnabé AMY 1839/1907

Jean Barnabé Amy, né à Tarascon (Bouches-du-Rhône) le 11 juin 1839 et mort à Paris le 24 mars 1907, est un sculpteur et écrivain français.

Tout en gardant les brebis, il sculpte dans le bois d’olivier divers objets, œuvrettes admirées de son entourage. Adolphe Druon, maire de la commune, obtient une bourse permettant au jeune artiste d’entrer à l’École des beaux-arts de Marseille. Dès la première année, il obtient les premiers prix de sculpture, dessin et architecture grâce auxquels il est admis à préparer le concours de l'École des beaux-arts de Paris, où il rentre en 1864 comme élève de Jean-Marie Bonnassieux et d'Auguste Dumont.


Il fait des débuts au Salon en 1868 où il remporte sa première médaille pour La Muse de Ponsard, bas-relief offert à la ville de Tarascon. Il y exposa chaque année jusqu’à sa mort : Le Remords (Lunel), La Béatitude, Les Trois Félibres, Figaro (en collaboration avec Émile-André Boisseau, ils obtiennent le premier prix au concours du journal quotidien Le Figaro), Thou, Lamartine, des œuvres monumentales, mais aussi de nombreuses terres cuites, groupes allégoriques et plus de 200 masques représentant des sujets mythologiques ou légendaires, dont la Tarasque.


Participant au mouvement de la Renaissance provençale, vice-président des Félibriges de Paris, il collabore à divers journaux régionaux comme La Cornemuse, L’Écho de Provence, Lou Viro-Souleù, Le mois cigalier. Il est l'ami des Félibres provençaux Frédéric Mistral et Joseph Roumanille, puis Alphonse Daudet et Paul Arène, dont il a exécuté les portraits.


Son talent littéraire se révèle en 1899 lorsqu’il publie Tarascon, par un Tarasconnais, témoignage sur la vie de la patrie de Tartarin au siècle dernier. Il y décrit les richesses de la cité : monuments, lieux publics, fêtes et traditions, perçues par un sculpteur et poète passionné de sa ville natale.


Mort le 24 mars 1907, Il est enterré à Tarascon et sur sa tombe un ami planta un olivier qui de nos jours encore n’est taillé que par un félibre.


La plupart de ces œuvres sont conservées dans les musées d’Avignon, Montpellier, Arles et Marseille.

Auteur du Monument au Tambour d'Arcole érigé à Cadenet en 1894, il compose notamment une série de masques mythologiques, religieux ou légendaires, d'anges ou de monstres.


Musées

Aix-en-Provence, musée du Vieil-Aix : Mistral, bas-relief en bronze.

Arles, musée Arlaten : La Tarasque, 1883, terre cuite.

Avignon, musée Calvet :Frédéric Mistral ; Joseph Roumanille ;

Théodore Aubanel, 1875.

Cadenet : Monument au Tambour d'Arcole, 1894.

Lunel : Le Remords, 1877.

Marseille, musée des beaux-arts : La Tarasque, 1883, bas-relief en étain polychrome ;

fonds de Masques et Portraits de personnages légendaires ou mythologiques.

Paris :

Bibliothèque nationale de France, site Richelieu : Jean-Antoine Letronne, buste en marbre.

hôtel de ville, façade : Thou, statue en pierre.

Tarascon : La Tarasque, bronze.

théâtre de Tarascon, fronton : une lyre soutenue par deux anges