DOCUMENT  GÉNÉALOGIQUE - 1908

 

Faire-part de DÉCÈS Concernant

 

Monsieur

Jean Louis Henri

Comte

Du Périer De Larsan

(Jean Louis Henri Du Périer De Larsan)

(Maire de Soulac)

Député de la Gironde

Conseiler Général

Cpmmandeur de l'Ordre de S. M. Le Roi des Belges

décédé

Castillonnès, à l'âge de 65 ans  

le 25 août 1908

 

Castillonnès (Lot-et-Garonne)  

 

Familles  apparentées : 

Du Périer De Larsan ;

De La Tour ; De Carbonnier De Larzac ; D'Arlot De Saint-Saud ;

De Roquefeuil ; De Marzac ; Lodois Du Cheyron ;

De Baritault Du Carpia ; De Fayolle ; De Montcheuil ;
De Pontlevoye ; De Fleurieu ; De Monspey ; De Carbonnier ;

De Boisjoly ; De Saint-Angel ; De Lambert Des Granges ;

 

             Le comte Henri Du Périer de Larsan naquit à Bordeaux le 29 février 1844. Il appartenait à l'une des plus vieilles familles de France, originaire de Bretagne, fixée en Guyenne depuis le XVe siècle. C'est à l'un des membres de cette famille que Malherbe adressa les célèbres stances : « Ta douleur, Du Périer, sera donc éternelle ... »  En 1870, Henri Du Périer de Larsan s'engagea dans les tirailleurs girondins qui, partis au nombre de 150, n'étaient plus que 45 à la fin de la guerre.

            Entré dans la magistrature en 1872, il donna sa démission en 1880, alors qu'il était procureur de la République à Angoulême, non à cause de l'exécution des décrets, comme on l'a avancé, mais en raison de l'arrêt du tribunal des conflits qui dessaisissait les tribunaux ordinaires de la connaissance des réclamations élevées par les religieux expulsés.

            Rentré dans la vie privée, Du Périer de Larsan qui avait épousé, en 1873, la fille du marquis de Carbonnier de Marzac, député de la Dordogne à l'Assemblée nationale, se retira à Soulac-les-Bains, en Médoc, où il possédait de grandes propriétés et d'importants vignobles. Elu maire de Soulac en 1882 (il le resta jusqu'en 1900), il fut désigné par le congrès républicain de Lesparre comme candidat aux élections législatives de 1889. Il fut élu le 22 septembre 1889, dès le premier tour, par 5.890 voix contre 5.719 à Peyrecave, boulangiste. En 1893, il obtint la majorité absolue avec 6.396 voix contre 4.150 à Nathaniel Johnston, monarchiste, ancien député. A son arrivée à la Chambre des députés, Périer de Larsan siégea sur les bancs des républicains progressistes. Il appartint à différentes commissions, les plus importantes étant : la commission d'enquête sur le Panama, la commission des douanes, la commission des patentes, la commission de l'agriculture, la commission relative à la crise viticole. Il rédigea de multiples rapports et propositions de loi sur les élections, l'exécution de certaines lignes de chemins de fer, l'exercice de la pharmacie, la réforme de l'organisation judiciaire, le règlement de la Chambre des députés, la modification de la loi des patentes, le travail dans les prisons, l'exploitation des mines, les droits de douane, l'affaire de Panama, etc .. Ses interventions furent nombreuses pendant ses dix-neuf années de mandat parlementaire : sur la crise agricole, la crise viticole et les fraudes dans la vente des vins, sur la politique générale du gouvernement. Il vota contre la séparation de l'Eglise et de l'Etat, les associations, les décrets, pour l'amnistie, les boissons, la déclaration des droits, les prud'hommes, les primes et les constructions.

            Il décéda au cours de son mandat, le 25 août 1908, à Castillonès (Lot-et-Garonne).

                Source : Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)

Feuille sur papier vergé filigrané

(Format or Size) : 21 x 27 cm environ

avec texte et bords papier deuil / with text and margins

 

bon état de conservation

défauts d'usages et du temps avec cicatrices de plis d'époque

good condition with folds of time ; defects of use and time

(cf. scan)

 

DOCUMENT D'ÉPOQUE AUTHENTIQUE

il ne s'agit pas d'une reproduction moderne

(Original Print, it's not a Modern Copy)

 

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