Portrait


Philippe D'Orléans - Le Régent



Gravure XVIIIe - 1771

Dimensions toute la feuille  = 17 x 24,5 cm

dimensions médaillon = 15 x 17 cm

minuscule trou coin supérieur droit, 

 Document original XVIIIe siècle


Philippe d’Orléans, le Régent, né le 2 août 1674 à Saint-Cloud et mort le 2 décembre 1723 à Versailles, régent du royaume de France pendant la minorité de Louis XV.


Petit-fils de Louis XIII et fils de Philippe d'Orléans, duc d’Orléans, dit « Monsieur », il est duc de Chartres puis duc d'Orléans (1701), duc de Valois, duc de Nemours et duc de Montpensier. La période de son gouvernement, qui dure de 1715 à 1723, appelée la Régence.


Petit-fils de France, Philippe d'Orléans est le fils de Philippe, précédent duc d'Orléans (dit Monsieur, frère unique du Roi) et de sa seconde épouse la Princesse Palatine Élisabeth-Charlotte de Bavière, et le neveu du roi Louis XIV.


Le lendemain de la mort de Louis XIV, le 2 septembre 1715, conformément à l’usage, la lecture du testament royal est effectuée lors d'une séance rassemblant toutes les cours souveraines, les princes du sang, les ducs et pairs, qui doit proclamer la régence. Dans son testament, Louis XIV tente de limiter les pouvoirs du duc d’Orléans, et indique alors la composition du conseil de régence, véritable conseil de gouvernement. Il confie ainsi au duc du Maine, un de ses bâtards légitimés, la garde et la tutelle du jeune Louis XV en le nommant régent du royaume, disposant également de la Maison militaire.


Philippe d'Orléans, adulte de la famille royale le plus proche du roi, qui dispose alors de la charge, purement honorifique, de « président du conseil de régence », s’efforce, et obtient, de faire casser un testament qui le prive de prérogatives qu’il juge dues à sa naissance. Le Parlement le reconnaît donc comme seul régent, ce qui lui permet de réorganiser le Conseil à son gré et d’évincer le duc du Maine, bientôt exclu de la succession au trône que son père lui avait accordée. Toutefois, le Régent doit, pour rallier le Parlement de Paris à sa cause, lui restituer le droit de remontrance supprimé par Louis XIV.