En Chine, le jade est sans conteste le matériau le plus précieux, un peu à la manière de l'or en Occident. Sa dureté, son inaltéralité et sa translucidité l'ont paré de qualités magiques et symboliques. Aux périodes archaïques, réputé propitiatoire, il conférait invulnérabilité au combattant et immortalité dans l'au-delà au défunt. Aux époques plus récentes, on exécute dans ces pierres des sculptures très décoratives, complexes et torturées, tours de force techniques. L'Asian Art Muséum de San Francisco (Avery Brundage Collection) possède le plus grand ensemble de jade des institutions patrimoniales américaines. L'exposition "Jades chinois, pierres d'immortalité" présente 129 pièces datées du néolithique jusqu'au début de XXe siècle et constitue un panorama exhaustif de l'évolution de l'art du jade en Chine.

L'enquête ethnologique a révélé leur condition féminine évoluée et leur place dans le cercle sacré. Et l'on constate que, dans le prolongement moderne de leur rôle traditionnel, des femmes indiennes sont aujourd'hui romancières, artistes, pédagogues de leur peuple, avocates des droits civiques et écologiques, aux premières loges de la résistance culturelle amérindienne. Leur héritage peut apporter des réponses aux interrogations de notre époque.

Où l'on découvre le Squaw Power...