MASQUE MORTUAIRE DE NAPOLÉON Ier

D'après le Docteur Francesco ANTOMMARCHI (vers 1780-1838) Masque mortuaire de Napoléon 1er Epreuve en bronze à patine brune et noire contrasté, grande finesse de fonte et de ciselure.

Marque des fondeurs «L. Richard Eck Durand Fd».

Epoque : milieu du 19ème siècle.

Dimensions 12.7 X 10 X 5.5 cm environ, très bel état de conservation, rare.

Il s'agit de la réduction du modèle vendu par exemple chez sothebys :

https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2021/les-arts-sous-influence-napoleon/francesco-antommarchi-1780-1838-death-mask-of



Le masque mortuaire de Napoléon Ier est l'empreinte du visage de l'empereur prise peu après sa mort en 1821 et coulée en plâtre.
Les circonstances de la prise d'empreinte en ont fait un sujet de controverse. Il existe plusieurs masques présentés comme l'authentique empreinte du visage de Napoléon, désignés d'après le nom d'un des médecins de Sainte Hélène ayant pris l'empreinte : Archibald ArnottFrancis Burton et François Antommarchi. Le masque officiel est le « masque Antommarchi ». L'un des premiers exemplaires du masque est exposé au musée de l'Armée de Paris, celui qui est conservé au musée du château de Malmaison, provenant de la famille Antommarchi, semble être l'empreinte la plus ancienne.

Histoire du masque

Le , Napoléon expire à 17 h 49, son cadavre est placé sous la responsabilité du docteur Arnott par Hudson Lowe gouverneur de l'île. Il fut décidé de prendre l'empreinte du visage avant l'autopsie, mais l'opération ne pouvait se faire sans plâtre. Malgré la volonté émanant de la comtesse Bertrand d'obtenir une empreinte, les tentatives d'Antommarchi de faire du plâtre à partir de statuettes furent un échec. Le docteur Burton connaissant la région, et sur la permission du gouverneur se rendit alors dans l'îlot proche de George-Island où il connaissait l'existence d'un gisement de gypse dont il se procura une quantité suffisante pour la fabrication du plâtre nécessaire pour l'empreinte de la tête complète.
Le  à 16 h 00, la prise d'empreinte fut réalisée par Burton aidé d'Antommarchi. Mais le visage de l'empereur, qui selon les témoins avait conservé un caractère juvénile le  au matin, s'était affaissé et déformé le jour suivant sous l'effet du processus de décomposition. Aidé par les domestiques de Longwood, dont le Vaudois Abram Noverraz qui prépara le corps, Burton réalisa les deux empreintes : une de la face et une de l'arrière du crâne. De l'empreinte faciale, bien plus petite, Burton put réaliser un buste facial. Mais l'empreinte crânienne, bien plus volumineuse, prit plus de temps à sécher, et il fut décidé d'un commun accord que le travail de réalisation d'un buste complet serait plutôt accompli en Europe, compte tenu de la mauvaise qualité du plâtre et de son manque d'une quantité suffisante. La comtesse Bertrand souhaita ardemment garder le buste facial chez elle, et, de bonne foi, Burton accepta. Mais, son idée était plutôt de l'emballer dans ses bagages afin de faire réaliser le buste complet par le célèbre sculpteur Canova. Antommarchi devait lui remettre cette relique, et l'empreinte crânienne, une fois de retour en Italie. Malgré les protestations du médecin britannique, le buste ne fut pas restitué et Burton, dépité, détruisit l'empreinte crânienne.


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DEATH MASK OF NAPOLEON I

According to Doctor Francesco ANTOMMARCHI (circa 1780-1838) Death mask of Napoleon 1st Bronze proof with contrasting brown and black patina, great fineness of cast iron and chasing.

Foundry brand "L. Richard Eck Durand Fd ”.

Period: mid-19th century.

Dimensions approximately 12.7 X 10 X 5.5 cm, very good condition, rare.

This is the reduction of the model sold for example at sothebys :

https://www.sothebys.com/en/buy/auction/2021/les-arts-sous-influence-napoleon/francesco-antommarchi-1780-1838-death-mask-of




The death mask of Napoleon I is the imprint of the emperor's face taken shortly after his death in 1821 and cast in plaster.
The circumstances of the fingerprinting made it a subject of controversy. There are several masks presented as the authentic imprint of Napoleon's face, named after the name of one of the doctors of Saint Helena who took the imprint: Archibald Arnott, Francis Burton and François Antommarchi. The official mask is the “Antommarchi mask”. One of the first copies of the mask is on display at the Musée de l'Armée in Paris, the one kept at the Château de Malmaison museum, from the Antommarchi family, seems to be the oldest one.

History of the mask

On May 5, 1821, Napoleon expired at 5:49 p.m., his corpse was placed under the responsibility of Doctor Arnott by Hudson Lowe, governor of the island. It was decided to take the facial impression before the autopsy, but the operation could not be done without a plaster cast. Despite Countess Bertrand's desire to obtain an impression, Antommarchi's attempts to make plaster from statuettes were unsuccessful. Doctor Burton knowing the region, and on the permission of the governor then went to the islet near George-Island where he knew of the existence of a deposit of gypsum of which he obtained a sufficient quantity for the manufacture of the necessary plaster. for the full head impression.
On May 7 at 4:00 p.m., the impression was taken by Burton with the help of Antommarchi. But the emperor's face, which according to witnesses had retained a youthful character on the morning of May 6, sagged and distorted the following day as a result of the decomposition process. Helped by Longwood's servants, including the Vaudois Abram Noverraz who prepared the body, Burton made the two prints: one from the face and one from the back of the skull. From the much smaller facial print, Burton was able to make a facial bust. But the cranial impression, much larger, took longer to dry, and it was decided by mutual agreement that the work of making a full bust would rather be done in Europe, given the poor quality of the plaster. and its lack of a sufficient quantity. Countess Bertrand was anxious to keep the facial bust at home, and, in good faith, Burton agreed. But, his idea was rather to pack it in his luggage in order to have the complete bust made by the famous sculptor Canova. Antommarchi was to give him this relic, and the cranial imprint, when he returned to Italy. Despite the protests of the British doctor, the bust was not returned2 and Burton, annoyed, destroyed the skull impression.