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Artiste

Nicolas Toussaint Charlet (1792-1845)

peintre et graveur français, né le 20 décembre 1792 à Paris où il est
mort le
30 décembre 1845.

Nicolas Toussaint , fils de Toussaint Charlet né en 1765 et décédé le 9 septembre 1798 à Paris et qui
est
dragon de l’armée de Sambre-et-Meuse et de Aimé Anne Lache, perd son père à l'âge de six ans.
Élevé à l’École des enfants de la patrie, il reçoit une éducation très négligée. Il débute dans la vie par

un médiocre emploi à la mairie du
2e arrondissement de Paris, chargé d’enregistrer et de toiser les
jeunes recrues. Ses
opinions bonapartistes et la part active qu’il prend à la défense de la barrière de
Clichy
, lui font perdre sa place à la Restauration en 1816. Ainsi, il est représenté aux côtés d'autres
défenseurs de Paris des cercles bonapartistes dans le tableau de
Horace Vernet, La Barrière de Clichy.
Défense de Paris, le 30 mars 1814
.



Description :


Lithographie originale tirée en noir sur papier vélin
signée dans l'impression, titré dans la marge inférieure:


"infanterie légère française"

"Voltigeur"




Mesures du sujet:

hauteur : 40 cm

 largeur : 27,5 cm


Mesures de la feuille:

hauteur : 54 cm

 largeur : 38 cm


Ref catalogue raisonnée La combe 205



Remarques

++  bon état général ++





Charlet entre alors, en 1817, dans l’atelier d'Antoine-Jean Gros où il rencontre Gilles-François Closson
et, forcé de produire pour vivre, il se voue dès lors tout entier à l’art, pour lequel il se sent une puissante

vocation. Il débute par une
lithographie, La Garde meurt et ne se rend pas, qui lui fait aussitôt un nom. Les dessins et
les aquarelles de Charlet se succèdent alors rapidement et, inspirés par les mêmes sentiments, obtiennent la même

popularité que les odes de
Béranger.
Il réussit surtout dans le dessin et la lithographie, et acquiert bientôt une vogue immense en traitant les sujets militaires

ou des scènes populaires que tout le monde connaît au
XIXe siècle, comme Vous ne savez donc pas mourir ?, L’Aumône
du soldat
, La Résignation ou Le Grenadier de Waterloo.
Il s’exerça aussi avec succès dans la peinture (
Épisode de la campagne de Russie, Passage du Rhin en 1796).
Il ouvre un atelier de lithographie dans les années 1820.
À ses débuts, Honoré Daumier travaille dans l'anonymat pour
les éditeurs de musique en imitant le style Charlet
[réf. nécessaire]. Géricault apprécie le talent de Charlet : les deux
artistes se lient d’une vive amitié, et font ensemble le voyage d’
Angleterre. En 1832, c’est le général de Grigny qu’il
accompagne au
siège de la citadelle d'Anvers. En 1838, il est nommé professeur de dessin à l’École polytechnique. Le
caricaturiste
Cham fréquente son atelier en 1840 ainsi que Théodore Valerio qui devient à la fois un élève et un ami.
Jules-Antoine Duvaux
et Henri-Charles Landrin comptent aussi parmi ses élèves.
Il meurt à
Paris le 30 décembre 1845 à son domicile au No 9 rue de l’Abbé-Grégoire.
Il fut un bon vivant, aimant boire et chanter, habitué et doyen d’une
goguette : les Frileux ou Joyeux