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Le Clemenceau (indicatif visuel R98 puis, après 2002, coque Q-790), navire de tête de sa classe, souvent surnommé familièrement « Clem » dans la marine, fut le 6e porte-avions entré en service dans la Marine française mais seulement le 2e construit en France (après le Béarn) et le 1er conçu dès l'origine comme tel.

Resté en service du 22 novembre 1961 au 1er octobre 1997, il constitua, en même temps que le Foch, son jumeau mis en service un an après lui, la pièce maîtresse de la marine nationale. Durant sa (longue) carrière, le Clemenceau a parcouru plus d'un million de nautiques sur tous les océans et mers du globe.

Bien qu'étant le premier bâtiment opérationnel à porter le nom de Clemenceau (en l'honneur de Georges Clemenceau), ce patronyme avait déjà été attribué à un cuirassé, dérivé du cuirassé Richelieu, mis sur cale en 1939 et jamais achevé, puis à un projet de porte-avions léger PA 28, budgété en 1947 et abandonné en 1949.

Le projet de statut naval établi par l’état-major général en 1949 demande quatre porte-avions de 20 000 tonnes pour en avoir deux disponibles en permanence. Dans sa séance du 22 août 1949, le Conseil supérieur de la Marine est encore plus ambitieux : discutant le projet de statut naval, il demande six porte-avions d’escadre. Le 15 juillet 1952, il en réclame encore cinq dont deux pour l’Union française (non mis à la disposition de l’OTAN). D’après le MRC 12, document final de la Conférence de Lisbonne de 1952, la France devrait mettre à la disposition de l’OTAN un porte-avions au jour J, deux à J+30, trois à J+180.

Mais, dès 1953 la Marine doit réviser ses ambitions à la baisse, avec un objectif de trois porte-avionsnote 1.

Le PA 54 Clemenceau, inscrit au budget de 1953, est mis sur cale en novembre 1955 ; le PA 55 Foch, inscrit au budget de 1955, est mis sur cale en février 19571.

Construction
L'ordre de mise en chantier date du 26 mai 1954 et l'assemblage des premiers éléments préfabriqués (à l'arsenal de Brest) débute en décembre 1955 au bassin no 9 de Laninon (DCAN).

Mis à l'eau le 21 décembre 1957, le Clemenceau effectue ses premiers essais à la mer le 23 novembre 1959. Admis au service actif le 22 novembre 1961 et affecté au groupe des porte-avions (ALPA), il appareille aussitôt pour Toulon où il sera basé dans un premier temps.

Ce porte-avions mettait en œuvre des avions d'assaut (GAMD Étendard IV puis Dassault Super-Étendard), des avions d'interception (SNCASE-20N Aquilon puis Vought F-8E Crusader) et des avions de lutte anti-sous-marine (Breguet Alizé).

Carrière
Dès le 29 janvier 1962, il participe jusqu'au 5 février à l'exercice OTAN BigGame, avec la sixième flotte américaine (porte-avions USS Saratoga et USS Intrepid), en Méditerranée occidentale, en tant que porte-avions de lutte anti-sous-marine, puis il enchaîne, du 9 mars au 2 avril avec l'exercice OTAN Dawn Breeze VII, dans la zone de Gibraltar.

Au cours de sa longue carrière, il a participé à la majorité des opérations navales de la France :

1968 : déploiement de la Force Alfa dans le Pacifique ;
1974-1977 : opérations Saphir I et II dans l’océan Indien d'engagement et protection lors de l'accession à l'indépendance de la république de Djibouti ;
1983-1984 : opération Olifant en Méditerranée orientale lors de la guerre civile libanaise ;
1987-1988 : opération Prométhée en mer d'Oman lors de la guerre entre l'Iran et l'Irak ;
1990 : opération Salamandre en mer Rouge et mer d'Arabie lors du conflit entre l'Irak et le Koweït ;
1993-1996 : opération Balbuzard puis Salamandre en mer Adriatique lors de la guerre civile yougoslave.
Entre 1959 et 1997, le Clemenceau a subi, comme son Sister ship, le porte-avions Foch, de nombreuses modifications. On peut noter tout particulièrement :

la modernisation « capacité Crusader » en 1966 ;
la « qualification nucléaire » le 10 décembre 1978 avec la possibilité d'emport de quatre ou cinq bombes AN-52 puis de missiles Air-Sol Moyenne Portée à partir de 1993 2 dans le cadre de la Force aéronavale nucléaire ;
l'installation de 2 « systèmes antiaériens Crotale EDIR » en 1985 (1 sur tribord avant, 1 sur bâbord arrière), en même temps que la modernisation de son appareil propulsif et de son système de détection.
Pendant les années 1960 et 1970, les deux porte-avions ont souvent été amarrés côte à côte aux « épis porte-avions » dans la rade abri de Brest.

Il a navigué sur tous les océans et mers du monde et a totalisé à l'issue de sa carrière la somme impressionnante de plus d'un million de nautiques (ou milles marins), soit 48 fois le tour du globe. Il aura ainsi passé 3 125 jours à la mer, 80 000 heures de fonctionnement et aura effectué plus de 70 000 catapultages.

En 1983, le bâtiment sera la première unité navigante de la marine à embarquer du personnel féminin. Trois femmes seront affectées à son bord : un médecin des Armées [archive], un maître principal secrétaire militaire et un premier maître fourrier.

Fidèle à la tradition de la Marine française, le Clemenceau a accueilli à son bord pour des séjours de quelques jours, quelques semaines ou quelques mois, de nombreux artistes peintres parmi lesquels Maurice Boitel, Gaston Sébire (nommé depuis peintre officiel de la Marine) etc. Le Carré des officiers subalternes était d'ailleurs décoré d'une huile sur toile du peintre de la marine Mathurin Méheut intitulée Clemenceau visitant une tranchée. Dans le domaine du septième art, le cinéaste Pierre Schœndœrffer a navigué à son bord en 1981, ayant embarqué à Brest et débarqué à Hambourg.

Commandants
Le Clemenceau a été commandé par les capitaines de vaisseau dont les noms suivent :

Jean Lorain, du 26 septembre 1959 au 20 décembre 1960 ;
Jules Vilbert, du 20 décembre 1960 au 7 avril 1962 ;
Raymond Behic, du 7 avril 1962 au 21 mai 1963 ;
Gérard Daille, du 21 mai 1963 au 25 mars 1964 ;
Robert Landrin, du 25 mars 1964 au 26 avril 1965 ;
Paul Gueirard, du 26 avril 1965 au 6 août 1966 ;
Jean Le Franc, du 6 août 1966 au 20 octobre 1967 ;
Antoine Sanguinetti, du 20 octobre 1967 au 25 septembre 1968 ;
Jacques Wacrenier, du 25 septembre 1968 au 30 septembre 1969 ;
André Maler, du 30 septembre 1969 au 11 septembre 1970 ;
Yvan Scordino, du 11 septembre 1970 au 10 septembre 1971 ;
Roger Vercken, du 10 septembre 1971 au 17 novembre 1972 ;
Robert Chaperon, du 17 novembre 1972 au 2 août 1974 ;
Jacques Degermann, du 2 août 1974 au 17 décembre 1975 ;
Bernard Capelle, du 17 décembre 1975 au 13 septembre 1977 ;
Jacques Campredon, du 13 septembre 1977 au 31 juillet 1979 ;
Jean de Laforcade, du 31 juillet 1979 au 8 janvier 1981 ;
Jean Betermier, du 8 janvier 1981 au 14 juillet 1982 ;
Michel Tripier, du 14 juillet 1982 au 12 janvier 1984 ;
Jean-Jacques Then, du 12 janvier 1984 au 21 juin 1985 ;
Jean-Charles Lefebvre, du 21 juin 1985 au 21 août 1987 ;
Jean Wild, du 21 août 1987 au 20 avril 1989 ;
Jacques Célerier, du 20 avril 1989 au 26 août 1990 ;
Alain Witrand, du 26 août 1990 au 9 mars 1992 ;
Alain Coldefy, du 9 mars 1992 au 27 août 1993 ;
Alain Oudot de Dainville, du 27 août 1993 au 4 août 1995 ;
Patrick Hébrard, du 4 août 1995 au 1er octobre 1997 ;
Capitaine de frégate Louis-Henry Le Pennec, 1er octobre 1997.

Données générales[modifier | modifier le code]
    • Dimensions : 265 × 51,20 × 7,50 mètres
    • Tirant d'eau en charge : 8,60 mètres
    • tirant d'air : pont d'envol 16 mètres, passerelle 23 mètres, balise Tacan 62 mètres
    • Déplacement : 24 200 tonnes (32 500 pleine charge)
    • Capacités : 3 600 tonnes de mazout ; 3 000 m3 de carburéacteur ; 1 300 tonnes de munitions

Armement[modifier | modifier le code]

Installations aéronautiques[modifier | modifier le code]

    • Pont d'envol de 259 mètres de long (surface 8 800 m2) ;
    • Piste oblique inclinée à 8° de 165,5 × 29,5 m. Largeur de la piste par le travers de l'îlot: 35 mètres. Piste axiale : 93 × 28 m.
    • Hangar de 180 × 22 à 24 × 7 mètres (clair en hauteur) ; surface 3 300 m2.
    • 2 ascenseurs de 16 × 12 mètres. Capacité : 15 tonnes.
    • catapultes à vapeur Mitchell-Brown de 50 m type BS 5 pouvant catapulter des avions de 12 à 15 tonnes à 150 nœuds, l'un à bâbord de la piste axiale, l'autre sur la piste oblique.
    • 1 miroir d'appontage avec optique française type OP 3. Système optronique d'aide à l'appontage.
    • brins d'arrêt ;
    • 1 grue de 15 tonnes.

Équipage[modifier | modifier le code]

    • Configuration PA 1 : 2 000 hommes dont 64 officiers (dont 650 pour le groupe aérien). Configuration PA 2 (version porte-hélicoptère) 1 000 hommes.

Navigation[modifier | modifier le code]

  • Navigation inertielle : le porte-avions Clemenceau est équipé d'une centrale de navigation inertielle à cardans MiniCIN créée par Sagem.
  • Propulsion :
  • Puissance : 126 000 ch
  • Vitesse maximale : 32 nœuds
  • Usine électrique :
    • 2 turbo-alternateurs (2 000 kW) ;
    • 6 diesel-alternateurs (2 000 kW) ;
  • Détection :
    • 1 radar de veille air DRBV-23B ;
    • 1 radar de veille surface-air (basse altitude) DRBV-50 (puis par la suite par un surface-air DRBV-15) ;
    • 1 radar d'approche sous radôme NRBA-50 ;
    • 1 radar de veille air tridimensionnelle DRBI-10 ;
    • 4 radars de conduite de tir DRBC-31 (puis DRBC-32C) ;
    • radars de navigation DRBN-34
Les senseurs et systèmes d'armes sont intégrés dans un système automatisé d'exploitation navale des informations tactiques (SENIT 2).
  • Guerre électronique :
    • 1 détecteur de radar ARBR-16 ;
    • 1 détecteur de radar ARBR-17 ;
    • 2 lance-leurres EM et IM Sagaie