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René BARJAVEL - La Nuit des temps


Paris, Presses de la Cité, 1968




1 vol. (135 x 205 mm) de 315 p. et [1] f. Cartonnage éditeur et jaquette illustrée.


Édition originale. 


Envoi signé : « À Juliette Gréco, en témoignage de mon admiration pour sa beauté et son talent, en très cordial hommage, Barjavel ».


Quelque part, lors d'une expédition sur le continent antarctique, une équipe de scientifiques français détecte un signal ultrason provenant de près de 1000 mètres de profondeur, où la couche de glace date d'environ 900.000 ans. Sous la glace, les scientifiques découvrent alors les vestiges d'une ancienne civilisation et une sphère d'or... Le succès de La Nuit des temps tient dans deux thèmes universels, l'amour et la quête d'un monde perdu, faisant référence aux mondes de l'Atlantide, de l'Eldorado ou de Mû, croisant les connaissances des études géographiques officielles relatives à la dérive des continents. 


Deux thèmes comme gisements littéraires inépuisables, qui firent du roman un immense succès intergénérationnel et régulièrement réédité. L'ouvrage était au départ un projet de film : dans un entretien publié dans Trente ans de Prix des libraires, René Barjavel raconte qu'une (fausse) dépêche publiée dans un journal de l'été 1965 était en partie à l'origine de La Nuit des temps : « Les journaux annoncèrent en trois lignes qu'un satellite américain passant au-dessus du pôle sud, avait reçu et enregistré des signaux radio. Extraordinaire coïncidence, je venais de prendre contact avec mon ami André Cayatte qui avait envie de réaliser un film de science-fiction et m'avait demandé de travailler avec lui sur un scénario d'après une idée qu'il avait eue ». Un synopsis d'une quarantaine de pages est rédigé par les deux hommes, avant une fin de non-recevoir par le producteur parisien contacté : "trop cher". Mais Barjavel ne résiste finalement pas à revenir à ce "monde disparu depuis neuf cent mille ans" qui lui inspire tant de d'espoir, de travail et de nostalgie. 


Un an plus tard, il annonce à Cayatte qu'il se lance dans l'écriture du roman, rédigé en moins de six mois, lequel est refusé par son éditeur habituel, Denoël. Barjavel se tourne alors vers les Presses de la cité, qui viennent de signer Georges Simenon. Coup de maître de Sven Nielsen, qui accélère la fabrication des bonnes feuilles, pour que le livre soit intégré dans la liste du prix des libraires. Coup double : le roman est couronné et les droits immédiatement achetés dans quinze pays, dont les États-Unis. 


Bien complet de sa jaquette en premier tirage, dans une provenance des plus agréables.





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 _gsrx_vers_625 (GS 6.9.7 (625))
 _gsrx_vers_1608 (GS 9.5 (1608))