Invitation à la méditation sur la condition humaine avec cette œuvre puissante et intrigante de Guillaume Vogels. Ce tableau représente une vanité, un sujet classique dans l'art qui symbolise la mortalité et l'éphémérité de la vie.

Un crâne humain est posé sur une chaise au milieu d’un journal et d’une étole, dans une mise en scène qui interroge sur la futilité des plaisirs terrestres, de la religion, de l’actualité, de la connaissance et bien entendu, sur la permanence de la mort.

Le style de Vogels, connu pour son approche impressionniste, utilise ici des coups de pinceau visibles et des contrastes de couleurs pour donner un sentiment de profondeur et de texture.

Une œuvre du XIXe qui a gardé toute sa pertinence, sa profondeur et sa force aujourd’hui !!

Caractéristiques :

Idéal pour les collectionneurs d'art classique et impressionniste. Il conviendra parfaitement dans un bureau, une bibliothèque, un cabinet de curiosité ou tout espace où l'art invite à la contemplation.

Guillaume Vogels était le fils d'un ouvrier. Après ses études primaires, il entre en apprentissage chez les frères Bellis, une entreprise de peinture et de décoration de maisons, et obtient un brevet de maître en 1855. Il possède ensuite sa propre entreprise de décoration à Bruxelles. L'un de ses employés est le peintre grec Périclès Pantazis, qui devient son ami de toujours. Il lui fait découvrir les œuvres de Gustave Courbet et d'Édouard Manet et lui apprend la technique de la peinture au couteau.

En 1870, il se rend à Paris, où il subit l'influence de l'école de Barbizon. Sa première exposition a lieu à Gand en 1874, mais ses œuvres ne sont pas bien accueillies par la critique. Ce n'est qu'en 1880, lorsqu'il participe au Salon de Paris, que sa carrière prend son envol. En 1884, il devient membre des vingts, un groupe sécessionniste fondé en 1884 par l'écrivain d'art Octave Maus, qui a largement contribué à l'évolution de la peinture belge de la fin du 19e siècle. Vogels y rencontra également James Ensor, de plus de vingt ans son cadet, dont l'œuvre de jeunesse fut marquée par Vogels. Avec Ensor, Vogels se rendit probablement en Angleterre en 1886 pour un voyage d'études. Un séjour commun des deux artistes aux Pays-Bas en 1892 est attesté, au cours duquel ils ont visité ensemble les musées d'Amsterdam et de Harlem.

Vogels n'a pas seulement exercé une influence considérable sur Ensor, mais a également marqué le style de peintres tels que Willy Finch, Eugène Laermans et Théo van Rysselberghe. Vogels est décédé le 9 janvier 1896 et a été enterré au cimetière d'Ixelles.