TRÈS RARE PORTRAIT XIXe daté 1847 signé CHARLES JEAN-BAPTISTE COLSON ( 1810- ) HUILE SUR CARTON , VENDU DANS SON JUS EN L'ÉTAT CADRE ABIMÉ D'ORIGINE TOMBE UN PEU EN LAMBEAUX ! MAIS LE MÉDAILLON OVALE EST BON. à vue : 14 x 12 cm  - cadre: 21  cm x 19 cm.

PROBALEMENT NAPOLÉON BONAPARTE ENFANT ?


Charles Jean-Baptiste Colson (français, né en 1810)


Fils de militaire, Charles Colson naquît le 15 août 1810 à Strasbourg. Il entra à l’Ecole des Beaux-Arts de Paris le 17 mai 1827 où il fut l’élève du baron Gros qui avait repris en 1816 l’atelier de David, exilé à Bruxelles, mais restait soumis à cette figure tutélaire qui l’avait toujours engagé à rester dans la voie de l’idéal.Lors de l’hiver 1837, il s’embarqua pour la Nouvelle-Orléans comme de nombreux artistes français qui partaient tenter leur chance dans le Nouveau Monde, particulièrement en Louisiane où la communauté française entretenait des liens étroits avec Paris. La prospérité de la Nouvelle-Orléans, qui connut un grand essor commercial dès les années 1820, générait une demande très importante de portraits. Les riches propriétaires de plantation, les financiers, les commerçants… tous souhaitaient avoir leur portrait réalisé par des peintres français. L’un des premiers fut Jean-Joseph Vaudrechamp (1790-1866), élève de Girodet qui, entre 1831 et 1839, passa sept hivers à la Nouvelle Orléans où il devint l’un des plus grands portraitistes de la région. Il fut rejoint par Adolphe Rinck (1802-1895), qui s’y installa de 1840 à 1870, ou encore Jacques Amans (1801-1888) qui lui aussi, après un premier séjour, y retourna en 1837 et s’y installa  menant une carrière de portraitiste reconnu, jusqu’à son retour définitif en France en 1858. Colson y séjourna pendant l’hiver 1837, saison où les propriétaires de plantation et les marchands s’installaient dans leur maison de la Nouvelle-Orléans. Le Louisiana State Museum conserve deux portraits datés de 1837, M. Carti et une Créole lady, en tenue de bal, perdue dans ses pensées. Dans ces œuvres, Colson s’éloigne de la manière néo-classique de ses condisciples pour un style plus doux et plus sentimental reflétant avec élégance et un grand souci du détail les vêtements, les bijoux et le mode de vie de ses modèles. Il ne semble pas qu’il ait fait d’autres séjours en Louisiane.


De retour en France, il travaille à Paris entre 1837 et 1851 et expose au Salon. Il apparaît ainsi domicilié 12, rue Jean-Jacques Rousseau (1er arrt) lorsqu’il présente trois portraits d’homme au Salon de 1838 puis à des adresses différentes en 1839 et 1841. Les modèles n’étant désignés que par leurs initiales, ces catalogues ne permettent pas de mieux connaître son œuvre. En février 1840, il envoya deux portraits dont celui de M. de la Forest, consul général de France à New York, à l’exposition de l’Apollo Association for the promotion of Fine Arts in the U-S à New-York. Il peignit à Agen dans les années 1840. Le musée des Beaux-Arts d’Agen conserve le portrait d’Adrien Donnodevie à l’âge de 19 ans, signé et daté C. Colson, 1839 et le portrait de M. Menne, signé et daté Ch. Colson, Agen 1843-1857. Celui de Bordeaux possède un portrait de femme, signé et daté Ch. Colson, Agen 1847. Parallèlement, domicilié à Paris, 44, rue Vivienne, il expose deux portraits de femme au Salon de 1845 et quatre portraits à celui de 1846 dont le portrait de Fréderic Gaillardet et le portrait de Marc Constantin. En 1847 il présente trois portraits d’homme, M. L Royers du Bisson, M. T, capitaine d’état-major et M. Hébert que A. H. Delaunay, rédacteur du catalogue et rédacteur en chef du Journal des Artistes, commente ainsi : « de la conscience comme toujours ». Au Salon de 1848, il est toujours parisien, habitant au 30, rue Saint-Lazare, et présente trois portraits de famille, M. Colson fils, Mme Charles Colson, M. Charles Colson mais en 1850, lorsqu’il présente le portrait de Mlle de L.H., il semble vivre de nouveau entre Agen et Paris où il est domicilié chez M. Debourge, 46, rue de l’Arbre Sec. Il a ainsi mené pendant plusieurs années une double carrière, se partageant entre les deux villes,  mais peu de ses œuvres sont entrées dans les collections publiques. Le tableau du musée d’Aquitaine, réalisé en 1856 à Bordeaux, est suivi quelques années plus tard d’œuvres exécutées à Narbonne : le portrait de M. Coussières ainé, ancien négociant et bienfaiteur du musée, daté de décembre 1858, que l’artiste offre au musée de Narbonne et deux tableaux représentant une femme élégante et un homme élégant, vendus à la Nouvelle-Orléans en février 2003 (Neal Auction Company), signés et datés Ch. C



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