In-folio (47,5 x 34 cm), reliure demi-toile, non paginé, 2ème semestre 1848 du journal L'Émancipation (juillet-décembre). Il y a des informations sur la situation à Paris dans tous les numéros. Ainsi qu'un point sur la situation politique de l'europe. En ce qui concerne l'europe : les informations viennent principalement d'Allemagne, d'Italie et d'Autriche, un petit peu d'Espagne et à l'occasion d'autres pays. On peut trouver 3 informations venant directement de Russie à propos de l'épidémie de Choléra. On trouve quelques lignes concernant la Russie dans les petites informations concernant les pays Danubiens. Quelques lignes concernant les évènements Iralandais, mexicains etc... La revue ressemble au moniteur universel, quelle cite d'ailleurs souvent. Un peu d'histoire : en 1830 la belgique obtient son indépendance, ou plutôt se sépare à nouveau de la partie Nord de la Hollande à laquelle elle a été réunifiée suite au démantellement de l'empire de Napoléon. Source Wikipédia : "L'Émancipation a été fondé le 21 octobre 1830, par Adolphe Bayet, qui en était alors l'éditeur1. Après avoir eu longtemps pour propriétaire M. Lefebvre et Meuret et pour rédacteur en chef M. Heymen, le journal passa en 1843, entre les mains des frères A. et Natalis Briavoinne, venus de Paris publient aussi Le Globe, Le Commerce belge et Le Courrier belge-Fanal. L'Emancipation eut pour rédacteurs et collaborateurs des conservateurs plus ou moins catholiques. L'édition du soir porte à partir de l'année 1834, le titre de L'Eclair. La bibliothèque de la Chambre des représentants en possède un exemplaire des premières années. En 1846, le parti conservateur a approché Natalis Briavoinne pour tenter d'en faire un défenseur de ses thèses, après de vaines tentatives de rachat du Journal de Bruxelles et de la La Revue de Bruxelles. Les frères Briavoinne la cédèrent en 1849 à un groupe d'investiseurs de Chimay, constitué de Jules Malou (1810-1870), et Edouard Mercier, opérateurs de la "Société pour le Progrès de la Presse conservatrice et nationale", qui eux-mêmes la revendirent à Jean-Baptiste Coomans3. Le 1er janvier 1854, une société fut constituée entre Jean-Baptiste Coomans et la "Société pour le Progrès de la Presse conservatrice et nationale". L'acte constitutif prévoyait la cession, pour le prix de cent mille francs, de toute la clientèle du journal. En 1858, Jean-Baptiste Coomans la céda, avec d'autres journaux à Paul Nève, qui la fusionne avec le Journal de Bruxelles." ; petites déchirures sur les plats, coins et bords des plats frottés, bon état.