GUDIN (Théodore).

Né à Paris. 1802-1880.

Peintre de paysage et de marines.

L.A.S. « T. Gudin » à « Mon cher Martinet ».

Beaujon, 17 mars 1864. 2 pages 1/2 in-8.

On joint : L.A.S. « T. Gudin » à Madame Forestier. Paris, 9 mai 1870. 3 pages in-12.

Cachet de la collection Marie-Madeleine Aubrun [Lugt, 3508].

…Je désire faire revenir mon grand tableau de Gênes a mon atelier et vous prie de me le renvoyer aujourd’hui si cela est possible. Je renonce à l’exposer et desire toutefois le terminer de suite : je crains que mon dévouement en exposant ce tableau avant d’être achevé n’ait pas été tout à fait apprécié mais dieu merci j’ai un bon fonds de Philosophie… remarque-t-il avant d’ajouter en post-scriptum : …je pense que vous vous serez entendu avec Desforges pour qu’il ne me compte pas ces frais de transport. Je crains seulement que toutes ces opérations de toile roulée n’aient fait souffrir le tableau. Veuillez bien le recommander…

Dans la lettre jointe, Gudin annonce à sa correspondante que sa femme et ses enfants souhaitent la voir. Il l’invite donc à venir.

 

Après des débuts influencés par l’esprit romantique et l’école anglaise de peinture, Théodore Gudin devient, avec Louis-Philippe Crépin, l’un des deux premiers peintres officiels de la Marine. Il reçoit, sous Louis-Philippe, de nombreuses commandes de tableaux destinés au musée de Versailles, afin de célébrer les épisodes de l’histoire navale française.