LUC LAFNET (1899-1939) mort à l'âge de 40 ans. Luc Lafnet, de son vrai prénom Lucien, né à Liège le 22 janvier 1899 et mort à Rueil-Malmaison le 29 septembre 1939.

SUPERBE ESTAMPE ORIGINALE ANCIENNE IMPRIMÉE PAR LES ATELIERS DE DELÂTRE A PARIS EN 1926

Feuille 22 x 16 cm environ

Gravure 13 x 9, 5 cm environ

Eau-forte originale tirée en noir sur papier vergé d'Arches à seulement 110 exemplaires pour le livre "Étreintes sacrilèges" (messes païennes), sonnets de Lucio Dornano (éditions Girard et Bunino (imprimeurs), Paris Montmartre, 1926), eaux-fortes tirées à par Delatre.

Sujet de l'estampe proposée dans cette annonce : LES CROISES

TRÈS RARE.

Vous enchérissez sur l'estampe que vous voyez dans l'annonce. Vue d'ensemble de la feuille et vue de détail.

Parfait état. 

A encadrer.

Idéal pour décoration d'intérieur de maison, salon, bibliothèque, chambre, boudoir, etc.

Cette estampe de Luc Lafnet exprime une rare force et puissance mystique mêlée parfois d'un érotisme morbide.

Luc Lafnet, de son vrai prénom Lucien, né à Liège le  et mort à Rueil-Malmaison le  (à 40 ans), est un artiste-peintre et dessinateur de bande dessinée belge.

Il s'est marié avec Jeanne Valmaldren.

Il se lie d'amitié avec Georges Simenon dans le collectif de jeunes artistes liégeois La Caque, qu'ils fréquentent ensemble. En 1922, Luc Lafnet part s'installer à Paris, précédant de quelques mois son ami. Quand Simenon débarque à la gare du Nord en décembre, il vient l’accueillir sur le quai1.

Il porte une lavallière, telle que les artistes peintres de l'époque portaient volontiers, un chapeau noir à large bord et une grande cape.

À l'âge de 19 ans, à l'occasion d'une exposition de ses œuvres, la ville de Liège fit l'acquisition de deux aquarelles : La Toilette de la morte et Le Château hanté. Ces œuvres sont conservées au Cabinet des Estampes et des Dessins de la Ville de Liège, dans le parc de la Boverie.

En 1917, il posa sa candidature pour le prix de Rome et obtint le second prix.

Il déménage à Paris à l'âge de 21 ans.

Il décore plusieurs églises des environs de Paris, ainsi que les murs de la chapelle d'un petit monastère de Pont-l'Abbé-d'Arnoult et la chapelle de Saint-Pierre de Billancourt à l'hôpital de Saint-Jean-d'Angély en Charente-Maritime2.

Lorsqu'il peint son auto-portrait en 19183, il demande à la deuxième femme de son père, Marguerite Delhaes, de poser pour reproduire les mains, ce qui explique le caractère efféminé qu'elles peuvent produire2. Son autoportrait ainsi que la Légende de Saint-Hubert sont restés dans la famille du peintre2.

L'eau-forte en couleurs, La Cour des miracles, numérotée 7/10, se trouve à Genève. Ces dix eaux-fortes n'ont pas été aquarellées. Luc Lafnet a tiré 6 plaques, une par couleur, en reproduisant le même dessin et en les faisant correspondre à chaque tirage sur la presse qu'il possédait dans son atelier au 54 rue Notre-Dame de Lorette à Paris2.

Le Bâtisseur de cathédrales se trouve dans le sud-ouest de la France à Cantenac-Brown, avec l'eau-forte en couleurs numérotée 3/10, ainsi que Le Pain et le vin, et beaucoup d'autres. Lorsqu'il partit vivre à Paris, vers le mois de , il laissa toutes ses œuvres de jeunesse à son père, Léonard Lafnet.

À la mort de son père, en 1946, Yvonne Lafnet (1905-1965), sœur du peintre, hérita de toutes ses œuvres. Pendant quelques mois toutes ces peintures, y compris le deuxième prix de Rome, furent disposées dans l'appartement de la rue Louvrex 30 à Liège ; ensuite elle décida que cela revenait de droit à Jeanne Valmalderen4. L'épouse de Luc Lafnet, en remerciement, lui donna l'autoportrait du peintre2.

Jeanne Valmaldren laisse toutes ces œuvres à Joseph Lambert5, afin qu'il les restaure.

Une eau-forte, représentant un cortège d'animaux traînant une sorte d'énorme baudruche, s'intitule Le Carnaval des animaux.

Il fit de nombreuses illustrations érotiques.

Il a illustré de nombreux ouvrages sous son nom dont, entre autres, les Légendes flamandes de Charles De Coster, mais il est surtout connu pour ses illustrations de nombreux ouvrages érotiques tirés à petit nombre, voire uniques, dont Baudelaire, Sade, Théophile Gautier et même Le Grand 13 de son ami Simenon. Il utilisa divers pseudonymes, notamment Jim Black, pour ses illustrations de la collection Les Orties Blanches, consacrée à des œuvres de flagellation : Viset, O. Lucas, Pol et Luc.

Luc Lafnet n'a pas surmonté la douleur que lui causa la mort de sa fille, Anne-Marie, à l'âge de 13 ans, des suites d'une longue maladie.

Après ce deuil douloureux, un cancer du pancréas causa sa mort un an plus tard.



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