"La DAME BLANCHE"

Ouvrage de partition arrangée pour piano seul

Musique de

BOIELDIEU

"Opéra-comique en trois actes de Boïeldieu, sur un livret d'Eugène Scribe, créé le 10 décembre 1825 à L'Opéra-Comique. L'œuvre s'inspire de deux romans de Walter ScottLe Monastère et Guy Mannering...."

Opéra Comique en trois actes

Paroles de

 E. SCRIBE

et

Musique de

BOÏELDIEU

Compositeur français, né le 16 décembre 1775 à Rouen (Seine-Maritime) et mort le 8 octobre 1834 à Varennes-Jarcy Seine-et-Oise).

Artiste né sous l'Ancien RégimeBoïeldieu fit ses armes pendant la Terreur, acquit la célébrité durant le Consulat et l'Empire, fut honoré par les Bourbons, puis ruiné par la Révolution de Juillet. Il demeure le principal compositeur français d'opéras du premier quart du xixe siècle.

Boïeldieu fut initié à la musique par le maître de chapelle puis par l'organiste de la cathédrale Notre-Dame de Rouen. La Révolution ne freina pas l'activité musicale du théâtre de Rouen, qui continua de présenter les uvres de jeunes auteurs tels Étienne-Nicolas Méhul. Pendant la Terreur, Rouen fut même une des rares villes à conserver une activité musicale importante et, en 1793, plusieurs concerts furent organisés avec les célèbres violoniste Rode et ténor Garat. Boieldieu composa alors ses premières uvres sur des textes écrits par son père, La Fille coupable en 1793, puis Rosalie et Mirza en 1795, qui lui apportèrent un succès immédiat.

Durant la période révolutionnaire, Boïeldieu partit pour Paris et, prudemment, s'y installa comme accordeur de pianos. Seul l'opéra-comique offrait alors des débouchés pour ces uvres hybrides, proches de l'opéra classique, mais comportant des dialogues parlés. L'uvre la plus typique en est Médée de Cherubini(1797). L'opéra-comique, privilège de la troupe du même nom alors installée salle Favart, commença également à être représenté par la troupe du théâtre de Monsieur créée en 1789 et hébergée dans la salle des Machines du palais des Tuileries, avant de s'installer, en 1791, au théâtre Feydeau construit pour l'occasion. Jusqu'à leur fusion en 1801, les deux troupes se concurrencèrent, Favart multipliant spectacles patriotiques et uvres plus légères de Méhul, Feydeau proposant plutôt des drames héroïques de Cherubini ou Lesueur. En 1797, Boieldieu proposa ainsi à Feydeau La Famille suisse et L'Heureuse Nouvelle et, l'année suivante, Zoraime et Zulmare à Favart. Le succès fut immédiat.

Fils spirituel de Grétry, Boieldieu privilégiait les mélodies sans ornements superflus qu'il mettait en valeur avec une instrumentation légère, mais soignée et des dialogues spirituels. Berlioz attribuait à sa musique une « élégance parisienne de bon goût qui plaît ». En 1800, il remporta un véritable triomphe avec Le Calife de Bagdad.

En 1804, il partit pour Saint-Pétersbourg afin d'occuper le poste de compositeur de la cour du Tsar jusqu'en 1810 à l'invitation personnelle du tsar Alexandre. Il y composa neuf opéras dont Aline, reine de Golconde (1804) et Les Voitures versées (1820). De retour en France, il reconquit le public parisien avec La jeune femme en colère (1811), Jean de Paris (1812), Le Nouveau Seigneur du village (1813) et une dizaine d'autres uvres.

Boieldieu devint professeur de composition au Conservatoire de Paris et, en 1817, succéda à Méhul à l'Académie des beaux-arts. Il reçut la Légion d'honneur en 1820.

En 1825, il publia son chef-d'uvre, La Dame blanche. Basé sur deux romans de Walter Scott (Le Monastère et Guy Mannering)  fait inhabituel à cette époque le livret est construit sur le thème de l'enfant perdu puis heureusement reconnu in extremis. Le style de cet opéra a inspiré Donizetti (Lucia di Lammermoor), Bellini (I Puritani) et Bizet (La Jolie Fille de Perth). Reconnu comme une des premières tentatives d'introduction du fantastique dans l'opéra, La Dame blanche a également été un modèle pour les opéras Robert le Diable de Meyerbeer ou Faust de Gounod. Boieldieu composa un des airs les plus célèbres deLa Dame Blanche, « Ah ! quel plaisir d'être soldat », à Villeneuve-Saint-Georges, en 1823..." Référénce WIKIPEDIA


PARIS

A. COTELLE, éditeur

Milieu 19ème siècle

Format : 170 x 270 mm

128 pages livre complet