Après le livre La photo carte de visite, le Répertoires des photographes parisiens et celui sur les photographes français à l’étranger, voici mon nouveau livre : les Photographes du quart sud-est de la France au XIXéme siècle.

 

Pas m     464 pages pour présenter plus de 3000 photographes ayant travaillés dans les régions d’Auvergne, de Corse, Languedoc-Roussillon, Provence-Alpes-Côte d’Azur et Rhône-Alpes.

           Ce livre couvre 25 départements, soit 340 communes dans lesquelles ont travaillé plus de 3000 photographes. Vous y découvrirez les informations concernant chaque photographe (nom, prénom, adresse, biographie, etc).

C        Ce livre, qui vous transportera dans la deuxième moitié du XIXéme siècle est illustré de prêt de 1600 photographies.

ISBN : 978-2-9561926-0-2

  Recensement des photographes professionnels au XIXéme siècle

La photographie est une véritable mémoire de la deuxième moitié du XIXème siècle. Son avènement dés la fin de 1839 ouvre la voie à une nouvelle activité professionnelle : photographe. Immédiatement, ce procédé rencontre un succès considérable auprès des élites de la société, en province comme à Paris. Avec l’apparition de la photo carte de visite en 1854, pour la noblesse comme pour la grande bourgeoisie, la représentation picturale cède le pas à la séance de pose chez le photographe. La nouveauté majeure de la photographie est d’avoir son portrait en 50 ou 200 exemplaires et de diffuser largement son image.

Durant de nombreuses années, ce sont principalement les peintres, les opticiens, les graveurs et les pharmaciens (chimistes) qui installent dans leurs officines un atelier de prises de vues très vite pris d’assaut par une population aisée. Leur production devient uniquement photographique sans que leur référencement au registre des métiers ne soit modifié. Il y a même un dentiste itinérant qui propose la photographie sur les marchés.

La photo-carte de visite connaît un véritable démarrage commercial au début des années 1860 pour arriver à un succès sans pareil à la fin des années 1870. D’après le registre de la chambre du commerce de l867, Disderi produit dans ses studios parisiens pas moins de 2400 photos carte de visite par jour ! Pour arriver à ces chiffres colossaux, il dispose dans ses ateliers 80 postes de travail et emploie autant de salariés. A cette époque, huit ateliers parisiens employaient plus de 60 salariés.

 Le recensement des photographes professionnels durant les premières décènies de l’histoire de la photographie est particulièrement difficile. Les candidats à cette nouvelle profession ne nous ont souvent laissé que leur production photographique comme preuve de leur travail, leur activité d’origine étant totalement abandonnée bien qu’ils ne soient toujours pas recensés comme photographes.