FIRES OF ROME

 "You Kingdom You"


CD  10 Titres

Durée Totale : 39'15".

Article neuf, sous blister d'origine.

2009

Description du produit

« Cela s'appelle les feux de Rome, mais l'incendie pourrait se déclarer partout : Riffs assassins, grosses basses et choeurs diaboliques pour ces new-yorkais prêts à conquérir la planète. » LES INROCKUPTIBLES Fires of Rome s'aventure dans un hybride de rock menaçant et urbain a la Clash, croisé de refrains mélodieux louchant vers les eighties. "You kindgdom You" est un disque résolument new-yorkais, rock, urgent, speedé, à la fois sophistiqué et direct. Pas de temps mort au programme et, souvent, l'impression grisante d'être en voiture sans frein sur une pente savonneuse...Pas la peine de s'étonner sur le son multicouches de Fires Of Rome. Andrew Wyatt n'en est pas à son coup d'essai. Des collaborations avec Princess Superstar, Ebony Bones, Just Jack, Mark Ronson, Nas entre autres, figurent déjà sur son CV. Sur scène, c'est un mur du son, avec un set qui fait le pont entre Yes et DFA.

Critique

Un soir à la veillée, appuyés contre la porte du célèbre club de la Grosse Pomme le CBGB’s, John Bonham, emblématique batteur de Led Zeppelin, assène à Marc Bolan : « faisons de la musique ensemble ! ». Le chanteur de T. Rex lui répond : « on ne peut pas, on est mort ! ».

Désormais, un leader en veste militaire à la Sergeant Pepper’s, un musicien à chapeau et regard glauque, et un sosie de Sting (jeune) apportent jovialement la réponse. Ce trio (rappelons-le, configuration égocentrique, donc la plus risquée au royaume des immatures musiciens de rock) au cursus incertain, mais aux options esthétiques déterminées (cf. le gentil collage de l’illustration de livret, renvoyant à la douce atmosphère hébétée de l’adaptation cinématographique de Hair, par Milos Forman) impose néanmoins la visite d’un manoir aux mille portes : dix chansons new-yorkaises, donc (c’est-à-dire survitaminées, plongées dans l’accélérateur de particules, et souvent en prise directe avec le toboggan de la mort – i.e. la brisure de tempo), composent ce premier album.

Produites par le chanteur, compositeur, claviériste, guitariste et arrangeur Andrew Wyatt, ces mélodies juxtaposent régulièrement le foisonnement d’un quatuor à cordes (on le savait bien, que les Beatles n’avaient pas enregistré « Eleanor Rigby » en vain), et des guitares urbaines mais vitupérantes (on le savait bien, que The Clash…). Le plus étrange reste que cette musique stratifiée conserve toute sa cohérence, et ne donne jamais le sentiment de ne faire que dérouler diverses influences (new wave, funk, glam rock) sans plaisir ni inventivité.

Pour le reste, la vertu essentielle de You Kingdom You reste celle d’une partie de Trivial Pursuit, les mains sur le buzzer à relever les différentes influences (Talking Heads, Wire, David Bowie et ses séides, tels T. Rex ou Mick Ronson, et toute l’affriolante école néo-romantique britannique, Spandau Ballet et Duran Duran en tête).

Deux énigmes demeurent néanmoins : pourquoi Fires Of Rome ne se contentent-ils pas de produire ce qu’ils réussissent (parfaitement), à savoir aligner quelques chansons immédiates, chaleureuses, et faciles (« Set in Stone », « Love Is a Burning Thing »), ce qui leur permettrait sans coup férir de devenir pour les douze mois à venir les nouveaux et tout aussi incontournables MGMT de la planète ? Et comment Wyatt ose t’il encore sortir dans la rue le soir, après avoir, à plusieurs reprises, singé avec acuité le chant de Peter Gabriel, figure charismatique de Genesis ? Il est urgent de devenir de ce point de vue raisonnable : à défaut, le rock flamboyant et kaléidoscopique de You Kingdom You pourrait être utilisé à alimenter certains bûchers.


Christian Larrède - Copyright 2018 Music Story


TRACKLIST :

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