Il s'installa, en 1923, à Pont-Croix et se lia aux
peintres qui séjournaient dans cette petite ville du Cap Sizun comme
Paul de Lassence (1886–1962), Claude Venard (1913–1999),
Gale Turnbull (1889 - ?), Jean Deyrolle (1911-1967)
..... ainsi qu'au milieu artistique et littéraire de Quimper comme
Max Jacob, Giovanni Léonardi, Jean Moulin,
Préfet de Châteaulin et le Docteur Augustin Tuset (1893-1967),
avec lequel il visita l'Afrique du Nord et la péninsule ibérique.
En 1934, Lionel Floch compta parmi les fondateurs de l'Union
Artistique de Quimper, qui organisait le Salon des
peintres de Bretagne.
Il fut de ceux qui abordèrent « la
gravure comme prolongement de la peinture » ; dans l'eau-forte,
il gravait lui-même des scènes parfois reprises ou extraites
de ses grandes compositions à l'huile. Et, s'il est à peu
près certain qu'il ait lui-même gravé le bois, son
approche de la taille d'épargne renoua surtout la vieille
relation d'un artiste et de son traducteur : le plus souvent en
effet, il confiait à Augustin Tuset, sculpteur et graveur
amateur qui l'avait initié à la xylographie, le soin de
reporter ses dessins dans le bois de fil ou plus fréquemment
le linoléum.
Les sujets de ses estampes sont les
mêmes que ceux des toiles, et les constructions presques identiques,
mais la raideur du tracé au canif et la monochromie
accentuent la sévèrité des figures graves, âgées,
endeuillées, la dureté de la tâche des goémoniers, l'affrontement
des lutteurs.
Bois ou linoléums répertoriés : Bateau à quai – Bigoudène aux champs – Buvette au Pardon – Calvaire breton – Danseuse espagnole – Deux bretonnes (Pays de Fouesnant) - Femme du Faouët (?) - Femme de l'île de Sein au crucifix – Ramasseurs de goémon – Ramasseurs de goémon (à la charrette) – Lutteurs (deux versions, dont Lutteurs à Penmarch) – Marché aux cochons à Pont-Croix – Marché aux cochons - Marin – Roulotte de forains (colorié) - Vieil homme du pays bigouden – Vieille femme du pays bigouden – Femme à la corbeille – Scène de tauromachie – Tête de femme.
Certains tirages sont parfois rehaussés à l'aquarelle.
Dans
: Philippe Le Stum
: Impressions bretonnes. La
gravure sur bois (
1850 – 1950 )