Réf: tc-252
Hauteur : 21 CM
Description :
Quand les navigateurs hollandais, anglais ou français des XVIIe, XVIIIe
et XIXe siècles partaient faire du commerce le long des côtes d'Afrique,
ils emportaient tissus, tabacs, poteries, alcool et armes. Car ils
savaient que c'étaient des produits qu'appréciaient les Africains. Il
fallait de telles marchandises pour les amener à livrer en échange
huile, ébène, bois ou épices. D'autres « produits » étaient
encore plus lucratifs, les esclaves. Mais les Africains se refusaient à
les échanger contre de banales pacotilles : ils exigeaient, en
contrepartie, des armes. Elles étaient d'ailleurs nécessaires pour
assurer la pérennité de ce commerce négrier ; elles allaient leur
permettre d'entreprendre de nouvelles razzias dans l'arrière-pays. La
majorité de ces produits importés en Afrique étaient périssables. Les
tabacs et alcools étaient consommés, les textiles se désagrégeaient en
quelques décennies sous les assauts conjugués des termites et de
l'humidité. Mais les poteries ? Certaines ont été brisées par des chocs
malencontreux. D'autres, qui paraissaient précieuses, ont été intégrées
dans le trésor familial... ou enterrées avec leur propriétaire.
Autrefois, on enterrait les morts à proximité des cases familiales, aux
abords des villages, ou même en pleine brousse. Bien vite, on oubliait
la tombe, que rien ne signalait. Voilà pourquoi, aujourd'hui, on entend
dire qu'un paysan, travaillant dans son champ, a trouvé une « ancienne
poterie des Blancs ». Ou bien, aux abords des villages, les pluies
ruissellent et décapent les surfaces débroussées : on voit alors des
poteries émerger du sol. Il y avait là autrefois un cimetière. Mais il
ne reste rien des ossements des défunts, les eaux tièdes les ont dissous
depuis longtemps. Ces poteries qu'on découvre aujourd'hui ont beaucoup
de choses à nous apprendre.
art africain, masque d'Afrique
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Pièce livrée avec une facture et un certificat d'authenticité.