David BLONDEL
Pseudo-Isidorus et Turrianus Vapulantes seu editio et censura nova epistolarum omnium, quas piissimis Urbis Romæ Præsulibus. Isidorus cognomento mercator supposuit, Franciscus Turrianus Iesuita, ... Recensuit, notis illustrauit, bono ecclesiae dicauit, David Blondellus Catalaunensis
Genevae : Ex Typographia Petri Chouët, 1628. Fort in-4 (17x24 cm) en pleine basane de l'époque, dos à nerfs orné, roulettes. Texte avec commentaires en marge. 680 pp.
David Blondel était un historien français du XVIIe siècle dont les traités protestants ont été fortement critiqués par l'Église catholique. Il a travaillé à démythifier l'histoire ecclésiastique et ce livre s'attaque aux fausses décrétales : 
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On nomme Fausses décrétales ou encore Pseudo-Isidoriana une collection de décrétales pseudépigraphes, faussement attribuées à un certain Isidore Mercator, lui-même longtemps confondu avec Isidore de Séville. Rédigées entre 847 et 852, les Fausses décrétales constituent l’une des plus importantes sources de droit canonique au Moyen Âge. Le compilateur inconnu, traditionnellement appelé « pseudo-Isidore », y rassemble le meilleur de collections préexistantes (L’Hispana ou encore la Dionysio-Hadriana) mais aussi un grand nombre de décrétales forgées de toutes pièces et attribuées aux premiers papes, de Clément Ier (qui été pontife de Rome de 88 à 97, suivant la chronologie d’Eusèbe de Césarée) à Grégoire Ier (532–604).Le recueil s'inscrit dans une tradition de faux médiévaux qui, dans le domaine canonique, compte également les capitulaires de Benoît le Lévite et ceux d'Angilramne. Le but des faussaires est de défendre la réforme de l'Église, et donc les droits de la papauté contre ce qu'ils jugent des empiètements de la part de l'Empereur, des princes mais aussi des évêques métropolitains. Longtemps considérée comme authentique, la collection connaît une très grande diffusion dès le pontificat de Nicolas Ier (858–867). Elle n’est supplantée qu’au XIIe siècle, par le Décret de Gratien. La collection semble avoir été rédigée en France : P. Fournier et G. Le Bras suggèrent qu'elle l'a été dans la province de Tours. Une autre hypothèse fait d'Ebbon, ancien archevêque de Reims supplanté par Hincmar, le mystérieux compilateur. On nomme Fausses décrétales ou encore Pseudo-Isidoriana une collection de décrétales pseudépigraphes, faussement attribuées à un certain Isidore Mercator, lui-même longtemps confondu avec Isidore de Séville. Rédigées entre 847 et 852, les Fausses décrétales constituent l’une des plus importantes sources de droit canonique au Moyen Âge. Le compilateur inconnu, traditionnellement appelé « pseudo-Isidore », y rassemble le meilleur de collections préexistantes (L’Hispana ou encore la Dionysio-Hadriana) mais aussi un grand nombre de décrétales forgées de toutes pièces et attribuées aux premiers papes, de Clément Ier (qui été pontife de Rome de 88 à 97, suivant la chronologie d’Eusèbe de Césarée) à Grégoire Ier (532–604).Le recueil s'inscrit dans une tradition de faux médiévaux qui, dans le domaine canonique, compte également les capitulaires de Benoît le Lévite et ceux d'Angilramne. Le but des faussaires est de défendre la réforme de l'Église, et donc les droits de la papauté contre ce qu'ils jugent des empiètements de la part de l'Empereur, des princes mais aussi des évêques métropolitains. Longtemps considérée comme authentique, la collection connaît une très grande diffusion dès le pontificat de Nicolas Ier (858–867). Elle n’est supplantée qu’au XIIe siècle, par le Décret de Gratien. La collection semble avoir été rédigée en France : P. Fournier et G. Le Bras suggèrent qu'elle l'a été dans la province de Tours. Une autre hypothèse fait d'Ebbon, ancien archevêque de Reims supplanté par Hincmar, le mystérieux compilateur." 
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