BUVARD POUR LA SOCIETE ETERNIT DE PROUVY THIANT DANS LE NORD PRES DE VALENCIENNES LES TUYAUX DE BATIMENT ETERNIT

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Prouvy-Thiant : quand les salariés offrent leur travail
Printemps 1954. Les 1 700 ou-vriers, employés et personnels de maîtrise des usines Eternit de Prouvy-Thiant, près de Valenciennes, ont décidé de travailler une heure supplémentaire, gratuitement, pour les oeuvres de l’abbé Pierre.
Une histoire où se mêlent « la sueur, la boue et les larmes », comme l’écrivaient nos confrères de l’époque. L’histoire d’ouvriers qui ont éprouvé le besoin d’aider plus malheureux qu’eux. En septembre, à Noisy-le-Grand (Seine-Saint-Denis), un immense champ de pommes de terre se garnit de tentes où s’entassent familles avec enfants sous l’oeil des Compagnons d’Emmaüs. Surgit cette idée de constructions provisoires, pratiques et peu coûteuses : des parpaings posés sur le sol, sur lesquels on va venir boulonner un toit de plaques ondulées… fabriquées dans le Valenciennois.
Dès novembre 1954, les camions d’Emmaüs apportent le fruit d’une heure de travail supplémentaire offerte par les salariés : 70 tonnes de matériel, pour 70 pavillons de détresse qui accueillent 350 personnes troquant ainsi la toile de tente pour un toit, même précaire. Quatre pavillons se dressent par jour. Cinq heures sont nécessaires pour en construire un (40 m² de surface, divisés en trois pièces). On en attend 130 d’ici à la fin de l’année, sur ce site nommé le hameau du Château-de-France. En dépannage, juste pour attendre les véritables programmes de construction, comme l’espère alors le fondateur d’Emmaüs
C. C.

Source : « Semaine du Nord magazine »