POSTER


ITALSAT F2 - EMS - 

ALENIA - ASI - ESA


98 x 68 cm    


Textes en italien et en anglais. Bords lég. défraîchis, sinon très bon état. 


Un énorme lot d'objets divers provenant d'une collection liée à l'aérospatiale, et notamment à ARIANESPACE, est mis en vente : maquettes, documents techniques, photos, posters, affiches, objets publicitaires, livres.... 

Pour toutes questions n'hésitez pas à me contacter...!!!!!!!



Le Centre spatial guyanais ou CSG est une base de lancement française et européenne située dans les communes de Kourou et Sinnamary, en Guyane française, qui a été mise en service en 1968. Les fusées européennes Ariane, utilisées principalement pour le lancement des satellites de télécommunications, sont tirées depuis cette base. Complétant Ariane V dont la capacité d'emport est de 9,6 tonnes en orbite géostationnaire et 20 tonnes en orbite basse, deux nouveaux ensembles de lancement destinés à de nouveaux types de fusée sont introduits - Vega (capacité d'emport de 1,5 tonne en orbite basse, inauguration en 2012) et Soyouz (capacité d'emport de 3 tonnes en orbite géostationnaire, inauguration en 2011) - permettant à l'Agence spatiale européenne (ESA) de disposer d'une gamme complète de lanceurs. La base est gérée conjointement par le CNES (son propriétaire), Arianespace et l'ESA.


Avec sa latitude très proche de l'équateur, le centre spatial est idéal pour placer en orbite les satellites géostationnaires qui constituent la majorité de la clientèle commerciale d'Arianespace.

Fondée en 1980, Arianespace SA est une société française chargée de la commercialisation et de l’exploitation des systèmes de lancement spatiaux développés par l’Agence spatiale européenne (ESA), à savoir les familles de lanceurs Ariane et Vega. La société se définit selon ses propres termes comme « opérateur de systèmes de lancement ». Depuis 2007, à la suite d'un accord conclu entre l'agence spatiale européenne (ESA) et l'agence spatiale russe Roscosmos, Arianespace assure également le lancement des fusées Soyouz russes. En effet la base de lancement d'Ariane, située à Kourou en Guyane française (Centre spatial guyanais), permet à Arianespace de disposer d'un avantage important face à ses concurrents grâce à sa proximité de l'équateur dans une zone dépourvue de tout risque de cyclones.

Depuis le milieu des années 1980, la firme s’est imposée comme numéro un du transport spatial commercial dans le monde avec une part de marché sur les lancements de satellites à destination de l'orbite géostationnaire avoisinant ou excédant les 50 % depuis plus de 20 ans. De sa création jusqu’au 2 août 2012, Arianespace a signé plus de 350 contrats de lancements et lancé 305 satellites (sans compter les charges auxiliaires tels que les microsatellites et nanosatellites). Son siège est situé à Évry, dans la banlieue parisienne.


L'industrie spatiale européenne, composante de l'industrie spatiale mondiale, concerne la fabrication des éléments du programme spatial de pays européens ou de celui de l'Union européenne. Elle est constituée des entreprises industrielles du secteur privé répondant à la commande des agences européenne et des agences gouvernementales nationales. Elle a été fortement aidée sur le plan budgétaire par des contrats de recherche et développement de l'Agence spatiale européenne (ASE) et d'agences nationales française ou italienne notamment.


Construction des composants de programmes nationaux

Le développement de l'industrie spatiale en Europe s'est appuyé sur la fabrication des composants des programmes spatiaux des agences nationales. Aucun pays n'ayant la capacité à réaliser seul tous les composants « qualifiés Espace », les agences ont dû faire appel, dès le début, à des firmes étrangères.


France

En France, c'est le général de Gaulle qui a donné l'impulsion nécessaire à l'élaboration d'une politique spatiale nationale en créant le CNES. L'agence spatiale française lance alors l'étude de programmes purement nationaux (fusée Diamant, satellite Diadème, D2, EOLE) dont elle confie la réalisation aux entreprises Nord-Aviation (devenu aerospatiale en 1970), Sud-Aviation (devenu aerospatiale en 1970), Société européenne de propulsion (SEP), Compagnie Française Thomson-Houston (CFTH) (devenu Thomson-CSF en 1969), Compagnie Générale de Télégraphie sans fil (CSF) (devenu Thomson-CSF en 1969) ou Matra.


Le CNES est également à l'origine de programmes incorporant une certaine forme de coopération internationale : SPOT, HELIOS, PROTEUS, plate-forme multimission résultant d'un accord CNES/aerospatiale, réalisée dans le Centre spatial de Cannes - Mandelieu. La France abrite les deux principaux acteurs de l'industrie spatiale européenne : Astrium, qui a des établissements à Toulouse, à Élancourt, aux Mureaux, à Saint-Médard-en-Jalles et à Kourou et Thales Alenia Space, qui a des établissements à Cannes, à Toulouse et à Colombes.


Allemagne

En République fédérale allemande, MBB, Dornier, Bosch SatCom à Backnang, qui fabrique des équipements de charge utile de satellites de télécommunication, furent historiquement impliqués dans les programmes nationaux. Ils sont désormais tous regroupés au sein d'Astrium. Une entreprise de plus petite taille joue maintenant un rôle croissant dans l'industrie spatial allemande : OHB-System, notamment maître d'œuvre industriel du programme radar spatial militaire SARLupe, ainsi que sa filiale KayserThrede.


Royaume-Uni

Deux industriels historiques, British Aerospace et Marconi (en), maintenant intégrées au sein d'Astrium et un industriel spécialiste des microsatellites, SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd), racheté par Astrium en 2008 construisent les composants des programmes de la British National Space Centre.


Italie

Une grande entreprise démarra dans le secteur spatial : Selenia Spazio, qui deviendra Alenia Spazio, puis Alcatel Alenia Space, puis Thales Alenia Space. D'autres entreprises suivirent comme Laben, désormais filiale de Thales Alenia Space, Selex Galileo (it), anciennement connue sous le nom d'Officine Galileo, Carlo Gavazzi Spazio, filiale de l'entreprise allemande OHB.


Espagne

Construcciones Aeronáuticas Sociedad Anónima (EADS CASA), notamment maître d'œuvre industriel du programme national Ingenio-Seosat, EADS Astrium CRISA (Computadoras, Redes e Ingeniería, S.A.), Thales Alenia Space España, GMV, Sener et Deimos Space sont les constructeurs pour les programmes du Centro para el Desarrollo Tecnológico Industrial (CDTI), organisme dépendant du ministère des Sciences et de l'Innovation, chargé de la recherche et du développement dans l'industrie en général.


Suède

Deux industriels principaux, Swedish Space Corporation et Ruag Space (anciennement Saab Space) sont les constructeurs pour la Swedish National Space Board.


Pays-Bas

L'entreprise Fokker, racheté par EADS en 2005.


Premières coopérations européennes

Les premières coopérations européennes ont débuté dans le domaine des lanceurs après la création de l'Organisation européenne pour la mise au point et la construction des lanceurs (ELDO) et la tentative de mise au point de la Fusée Europa. Toujours pour les lanceurs, elle s'est poursuivie après la création de l'Agence spatiale européenne et le développement et la production en série de la Fusée Ariane. En parallèle, se développaient des coopérations, avec souvent les mêmes acteurs, dans le domaine des satellites.


Consortium CIFAS

Une première coopération franco-allemande a été menée par un consortium créé pour la réalisation du satellite Symphonie, le Consortium industriel franco-allemand pour le satellite Symphonie (CIFAS).


Consortium COSMOS

Créé en 1970 pour répondre aux appels d'offres de l'Agence spatiale européenne pour le programme Météosat, le consortium COSMOS comprend notamment les entreprises aerospatiale, Matra, MBB, Marconi et Selenia Spazio.


Eurosatellite GmbH

En 1978 un consortium franco-allemand est créé par Aerospatiale, MBB et ETCA (Belgique), pour l'étude conjointe de satellites de télévision directe Eurosatellite GmbH. Son siège social est installé à Munich. En avril 1980 les gouvernements allemands et français ont signé un accord pour le développement et la production conjointement de deux satellites de télévision pour les besoins nationaux TDF 1 et 2 pour la France, TV-SAT, pour l'Allemagne. Deux actionnaires supplémentaires rejoignent le consortium, AEG Telefunken, RFA et Thomson-CSF, France. Les satellites sont développés sur la base d'une plate-forme modulaire qui sera nommée plus tard Spacebus 300. L'équipe de programme TV-SAT s'installe à Ottobrunn, chez MBB ; l'équipe de programme TDF 1 et 2 s'installe à Cannes. En octobre 1982 Eurosatellite signe avec la Swedish Space Corporation (en) le programme nordique Tele-X (en). L'industrie nordique entre dans le programme avec Saab-Scania et Ericsson, Suède.


Consortium STAR

Le consortium STAR est constitué des entreprises British Aircraft Corporation Ltd (BAC) au Royaume-Uni, Dornier Systems GmbH en République fédérale d'Allemagne, Thomson-CSF (ex-CFTH)en France, Contraves AG en Suisse, CGE FIAR en Italie, Fokker VFW-NV aux Pays-Bas, Montedel (it) (Montecatini Edison Electronica SPA) en Italie, LM Ericsson Telefonaktiebolaget en Suède et Société européenne de propulsion (SEP) en France.


Consortium MESH

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Restructurations dans l'industrie spatiale européenne

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Historique

Les grandes dates dans les restructurations :


1969 : Thomson Houston et CSF fusionnent pour devenir Thomson-CSF

1er janvier 1970 : création de la Société nationale industrielle aérospatiale (dite Aerospatiale), par fusion de Nord-Aviation, Sud-Aviation et la SEREB.

1990 : Matra Marconi Space est créé par la fusion du français Matra et du britannique Marconi.

1997 : British Aerospace (BAe) rejoint Matra Marconi Space

1998 : Alcatel Space est créée par fusion des activités spatiales de l'entité Alcatel Espace d'Alcatel, avec les activités satellites d'Aerospatiale

15 février 1999 : fusion de Aerospatiale avec Matra Hautes Technologies (MHT) pour former Aérospatiale-Matra.

mai 2000 : création d'EADS Astrium à la suite de la fusion des sociétés Matra Marconi Space (France/Royaume-Uni), la division spatiale de DaimlerChrysler Aerospace (Allemagne) et Computadores Redes e Ingenerio SA (Espagne).

10 juillet 2000 : création d'EADS par la fusion de l'allemand Daimler Chrysler Aerospace AG, du français Aérospatiale-Matra et de l'espagnol CASA.

mai 2001 : Alcatel Space devient filiale à 100 % d'Alcatel par rachat des parts à Thales (ex-Thomson-CSF)

20 juillet 2001 : Astrium acquiert Bosch SatCom filiale de Robert Bosch GmbH

2005 : Fokker est racheté par EADS.

2005 : création d'Alcatel Alenia Space, par fusion des actifs de l'ancienne Alcatel Space et Alenia Spazio, Italie.

10 avril 2007 : création de Thales Alenia Space par l'apport à Thales des activités spatiales d'Alcatel-Lucent détenues dans Alcatel Alenia Space.

7 avril 2008 : EADS Astrium acquiert 80 % du britannique SSTL (Surrey Satellite Technology Ltd), plaçant ainsi la conception et la fabrication de petits satellites dans son périmètre1.

Le 2 janvier 2014, EADS est renommé Airbus Group, et Airbus Defence and Space est créé à partir de la fusion entre Cassidian, Astrium et Airbus Military.

Rapprochements dans les satellites

Dès 2000 et la création d'EADS, sont évoqués un rapprochement possible entre les deux grands constructeurs de satellites : EADS Astrium et Alcatel Space. Cette opération possible va faire l'objet d'hypothèses persistantes au fil des années :


Hassan Meddah, « Vers un rapprochement entre Thales Alenia Space et Airbus dans les satellites ? », dans L'Usine Nouvelle, 9 juillet 2014, Vers un rapprochement entre Thales Alenia Space et Airbus dans les satellites ? [archive]

Hassan Meddah, « Airbus et Thales : deux champions franco-européens des satellites, un de trop ? », dans L'Usine Nouvelle, 8 septembre 2014, Airbus et Thales : deux champions franco-européens des satellites, un de trop ? [archive]

Guerre commerciale avec les États-Unis

L'Industrie spatiale européenne utilise des composants américains. Elle doit passer par la procédure ITAR d'autorisation d'exportation de matériels comportant des composants jugés sensibles par les États-Unis. Falcon Eye a dû attendre plus de six mois pour obtenir le précieux sésame. Ce contrat a été gagné face à la concurrence de la société américaine Lockheed Martin2. Mais c'est grâce à un accord obtenu par le Président français, François Hollande et son homologue américain, Barack Obama, lors de sa visite d'État aux États-Unis le 13 février 2014, que le frein à sa mise en œuvre a pu être levé3 ; laissant planer un soupçon de protectionnisme économique.


Les satellites Spacebus, construits par Thales Alenia Space, ont une version dite ITAR-Free permettant une exportation dans certains pays "sensibles" selon le droit américain, comme la Chine. La règle ITAR s'est durcie dans les années 2010, empêchant le lancement des satellites par les lanceurs chinois.