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Une alternative naturelle et durable au gazon


  • Type produit : Ouvrage

  • Éditeur : Editions du Rouergue (1 mai 2011)
  • Langue : Français
  • Broché : 269 pages
  • ISBN-10 : 2812602171
  • ISBN-13 : 978-2812602177
  • Poids de l'article : 1.24 kg
  • Dimensions : 25.8 x 2.2 x 26.3 cm
  • Couverture : Broché
  • Intérieur : Couleur

Description

Extrait de la préface

Pourquoi créer des prairies ? Pour de nombreuses raisons. Plus satisfaisantes qu'une pelouse ou un massif traditionnel, les prairies associent les qualités des deux : elles combinent le caractère paisible de la pelouse sur laquelle on aime laisser reposer son regard avec la richesse et la complexité d'un massif. Contrairement aux pelouses, les prairies, offrant un habitat sûr aux insectes bénéfiques et aux pollinisateurs, sont favorables à l'environnement. Vivantes, animées, ondulant sous le vent et la lumière, elles rythment le paysage en créant une vie d'une grande diversité. Aucune pelouse ne peut produire un tel effet. De plus, bien conçues, les prairies demandent moins d'entretien et consomment sensiblement moins de ressources que les pelouses ou les massifs.
J'espère que ce livre transmettra ma passion et convaincra les lecteurs de transformer leur propre jardin en prairie. Il m'est difficile de dire quand, exactement, j'ai pris conscience de mon amour pour les prairies ; mais ce que je sais, c'est qu'il est aujourd'hui plus fort que jamais. Depuis plus de vingt ans, en tant que pépiniériste, je cultive des graminées ; pourtant, c'est comme si mon histoire d'amour avec elles venait juste de commencer. Je dis «histoire d'amour» car, pour moi, une prairie ressemble à une maîtresse séduisante. Les graminées sont sensuelles. Vous pouvez les sentir et les entendre, les regarder bouger. Les prairies sont aussi étourdissantes que des amantes : elles ne cessent de changer, de surprendre. Mon amour pour les prairies est devenu le centre de mon existence. Aujourd'hui, je crée des prairies pour gagner ma vie.
Étant donné l'environnement où j'ai grandi - le plus stérile et le moins naturel qui soit - on peut se demander comment j'ai fini par devenir, à ce qu'on dit, le «Gourou des graminées» ! Nous vivions à Fullerton, en Californie (Orange County, dit aujourd'hui O.C.), dans un lotissement des années 1960 où toutes les maisons sont construites sur le même modèle. A cette époque, les promoteurs se souciaient d'édifier l'image du rêve américain. L'abattage des orangeraies ne leur semblait jamais assez rapide. Chaque maison en L avait en façade son bout de pelouse orné d'un arbre tout beau, tout neuf. C'était avant les «communautés planifiées», il y avait quelques parcs mais sans vraie nature, du moins aux yeux d'un enfant. Aucun arbre ne dépassait 2,40 m et aucune feuille ne prenait cette couleur automnale qu'imagine un lecteur de CE2.Vous vous souvenez du ruisseau sinueux de votre enfance ? Le nôtre était un raide collecteur d'eaux pluviales en béton. Nos cours d'eau naturels, pavés, étaient transformés en caniveaux.
A la lisière du lotissement, sur un lot non construit, se trouvait notre terrain de jeux favori, que nous avions baptisé «le champ» : là finissait la rue, et le caniveau qui se déversait devenait comme un cours d'eau naturel traversant une prairie de graminées saisonnières. Le champ était bordé par une rangée de vieux eucalyptus, brise-vent classiques en Californie, utilisés pour les plantations d'agrumes qui subsistaient. Grâce à eux, le champ semblait à mille lieues des nouvelles maisons qu'il cachait. Certains scientifiques disent que les humains ont tous le «Syndrome de la savane», qui nous viendrait de nos ancêtres africains et s'exprimerait aujourd'hui à l'égard des terrains herbeux. Quant à moi, je pense que notre amour des graminées commence dans l'enfance, quand on a soi-même la taille des graminées. Je me revois dans ce champ, allongé sur le dos, le regard fixé sur les nuages et hypnotisé par le balancement des graminées. Le vent bruissant dans les eucalyptus et murmurant dans les herbes chantait une chanson qui m'est restée en tête. En fin d'après-midi, les graminées gorgées de lumière rayonnaient. A la saison des pluies, nous en arrachions des touffes et nous nous les lancions. Dans ce champ, avec mes frères, nous jouions à cache-cache, faisions des jeux de piste, bâtissions des forts, et ces jeux dans les hautes herbes nous enchantaient littéralement. Je me souviens aussi des trilles indescriptibles des sturnelles des prés, que nous trouvions seulement là où poussaient des graminées. Les sturnelles font leurs nids sur le sol, dans l'herbe. Quand je tombais sur leurs oeufs tachetés de bleu ciel j'étais surpris : pourquoi étaient-ils là ? C'est dans ce champ, je crois, que la prairie m'est entrée dans la peau.

Biographie de l'auteur

John Greenlee a été nommé horticulteur de l'année en 2002 par la Southern California Association of Horticulturists. Il est l'auteur de nombreux ouvrages relatifs aux graminées et est le propriétaire de Greenlee Nursery, la plus ancienne pépinière de graminées de la Californie.




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