• RARE EN FRANÇAIS


 

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Safia Farhat, née en 1924 à Radès et décédée le 7 février 2004, est une pionnière des arts plastiques en Tunisie, à la fois dessinatrice, peintre, céramiste, tapissière et décoratrice.

En 1949, elle participe au mouvement artistique de l’École de Tunis. En 1959, elle est la fondatrice de la revue Faïza.

Elle contribue à la réforme et à la refonte de l’enseignement de l’art. Elle a été la première directrice tunisienne de l’École des beaux-arts de Tunis dans laquelle elle est enseignante à la fin des années 1950.

Elle crée avec son mari le Centre des arts vivants de Radès dont ils ont fait don à l’État tunisien.

Elle réalise des vitraux, des dessins, des tableaux, des bas-reliefs, des fresques et surtout des tapisseries décoratives.

Safia Farhat meurt alors qu’elle est en mission en Égypte selon un communiqué du ministère de la Femme. Sa dépouille est rapportée en Tunisie et enterrée au cimetière du Djellaz à Tunis.

Farhat a contribué à la création de l’Association tunisienne des femmes démocrates (ATFD). Elle a été une militante de la défense des droits des femmes. source wikipedia.org
Safia-FarhatArtiste peintre, céramiste et tapissière née en 1924 à Radés et décédée le 7 février 2004. Elle est diplômée de l’Ecole des Beaux-arts de Tunis dont elle était devenue directrice depuis la fin des années soixante.
Elle est membre de l’Ecole de Tunis et présidente de l’Association des Artistes Peintres et Amateurs d’Art de Tunis.
Safia Farhat a pratiqué outre la tapisserie dont elle compte parmi les meilleures spécialistes, le vitrail, la sculpture et les fresques qui décorent aujourd’hui des banques et des édifices publics.
Elle a commencé à exposer en 1960 en Tunisie et à l’étranger. Elle animait et dirigeait le Centre d’Art Vivant de Radés depuis 1982 dont elle est fondatrice.
Nous avons beau chercher des pionnières des arts plastiques dans notre pays. Difficile, vraiment difficile d'en trouver...au pluriel-‚! Car au singulier, c'est bien une toute autre histoire. Un nom, un seul quasiment, revient : c'est bien Safia Farhat (1924-2004). Vous l'aurez certainement deviné!  Ce n'est pas que la pratique-artistique ‚féminine était inexistante sous nos cieux du temps du Protectorat et au lendemain de l'Indépendance, mais elle n'avait aucun soubassement théorique ou réflexif.

Simple mimésis, primaire et naïve': c'est de cette manière que nous pouvons la qualifier. Mais surtout, cette expression «artistique» n'a jamais fait surface à la sphère publique, raison pour laquelle nous n'en avons aucune trace iconographique ou écrite.