FOURCADE (Claude)


Retables basques des diocèses de Bayonne et d'Oloron. 

2e édition augmentée.


Edit. du Mondarrain, 2000, in-4° (30,5 x 23 cm), 221 pages, nombreuses illustrations et photos in texte, bibliogr., cartonnage éditeur, couv. illustrée, très bon état.


71 églises sont étudiées dans cet ouvrage...


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Le retable (du latin retro tabula altaris : en arrière d'autel) est une construction verticale qui porte des décors sculptés, parfois peints, en arrière de la table d'autel d'un édifice religieux (église, chapelle). L'étymologie du mot français est la même que celle du mot espagnol retablo, alors que les termes italiens sont pala d'altare, et dossale, plus génériques.


Orné de représentations historiées ou figurées, le retable peut être en différents matériaux (métal, ivoire, bois, émail, pierre) et ses décors sont souvent dorés. Il a l'avantage sur l'antependium de l'autel d'être largement visible. Il est fréquent qu'un retable se compose de plusieurs volets, deux pour un diptyque, trois pour un triptyque voire davantage pour un polyptyque.


Le retablier est un sculpteur ou un architecte qui réalise des retables. Il s'associe les compétences de nombreux artisans-artistes (sculpteurs, peintres, doreur, polychromeur, huchier) pour les réaliser.

La sculpture gothique est intimement liée à l'architecture gothique qui s'épanouit dans la seconde partie du Moyen Âge en Europe occidentale. Il s'agit au départ d'une sculpture monumentale, immeuble par destination1, mais son étude concerne également celle de la sculpture funéraire, du mobilier et des objets somptuaires.

Les matériaux des imagiers sont multiples : la pierre, d'abord, en fonction des régions (granite, grès, calcaire, marbre, albâtre), mais aussi l'ivoire et le bois.

Les œuvres les plus nombreuses sont au départ les sculptures religieuses qui ornent les entrées et les portails des églises. Ensuite se développe un art funéraire de plus en plus travaillé, qui aboutit au xve siècle à des œuvres aussi achevées que le Tombeau du duc de Bourgogne, Philippe le Hardi. Au fil du temps, et avec les progrès de la dévotion privée, on voit apparaître des œuvres de plus petite taille qui sont transportables. Le travail commence par un dessin préliminaire, ou une maquette (terre, argile, plâtre ou pierre), puis la mise au point, ensuite la pierre est dégrossie. Ce sont souvent les apprentis ou les élèves qui se chargent des parties les moins délicates, le maître se réservant les visages ou les mains. Jusqu'à la fin du xiiie siècle en France, les statues sont ensuite peintes de couleurs vives. La sculpture connaît un vif essor lié aux chantiers des grandes cathédrales.