1952, chez Julliard, bas de couverture légèrement frangé, papier jauni mais dans l'ensemble bel exemplaire

Une Parisienne c'est bien connu - ne s'étonne de rien, s'amuse de tout et, partout, compare ce qu'elle voit
avec le Faubourg Saint-Honoré. C'est ce qu'a fait Marivic Charpentier à Moscou et c'est ce qu'elle nous raconte dans L'OURS EN PANTOUFLES. Son installation : la beauté de la cuisine où, seul, manquait le fourneau; le charme de la salle de bains où, seul, le robinet d'eau froide refusait de couler; les réceptions: celle où elle valsait avec les maréchaux, celles plus originales où uniquement les femmes étaient invitées et dansaient entre elles...
Une Parisienne - c'est bien connu - se faufile partout et Marivic Charpentier nous emmène dans les magasins, à
l'hôpital, à l'Université où elle suit des cours et passe même une thèse, au Tribunal Populaire. Mais à la vérité
elle possède un passeport diplomatique: Marivic, fille de Charles Alphand, ancien ambassadeur de France à Moscou avant la guerre, puis devenue après la guerre la femme du conseiller d'ambassade Pierre Charpentier, a passé en tout six ans de sa vie en U.R.S.S. Elle parle couramment le russe et a pu converser avec de nombreux ressortissants soviétiques. Son récit plein d'humour, impartial et parfaitement objectif n'en a que plus de saveur.