Roman de RICHARD LLEWELLYN traduit de l’Anglais par Berthe Vuiliemin: QU'ELLE ÉTAIT VERTE MA VALLÉE ! Edition Jeheber 1947 Jaquette sur couverture souple bon état rousseurs sur tranche, légères taches d'oxydations du papier
C'est l'histoire d'une famille, d'un village de mineurs, à la fin du règne de la reine Victoria. Dans cette verdoyante vallée du Pays de Galles, la vie a conservé sa saveur, sa grandeur patriarcale. On y lit encore la Bible en famille, le soir sous la lampe et, plus que le Code anglais, c'est elle qui est la Loi. Rudes, travailleurs, ces gens ont le merveilleux raffinement de l'âme que donnent de nobles traditions, un farouche amour d'indépendance, la dignité, le sens de l'honneur et la foi. Si le coup de poing reste pour eux un argument, c'est qu'ils sont essentiellement virils et sains. Ardents, enthousiastes, aimant la vie, ils savent en apprécier tous les biens.
Sur cette fresque, brossée avec une intense poésie, où le drame prend une grandeur quasi médiévale, se détachent quelques magnifiques caractères : le père, intransigeant et bon, la mère, si vive et dévouée, le révérend Mr. Gruffydd, à la voix sonore, aux muscles solides, à l'âme de feu. Enfin, Huw, le petit garçon aux yeux clairs qui, au cours de l'histoire, deviendra grand, puisque ce sont ses souvenirs, son initiation à la vie, à l'amour, au drame, à la mort, qu'il nous raconte.
Mais, ce livre, on ne peut le relater. Il faut le lire, le vivre, découvrir en ses pages cette beauté, sans cesse renouvelée, qu'il contient et qu'on ne peut définir, car elle émane de la qualité d'esprit, d'âme et de coeur de leur auteur, plus encore que de son talent.
Qu'importe si, lentement, la verdoyante vallée devient noire, sous l'amoncellement des déblais de la mine ? Qu'importe si la hargneuse calomnie finit par chasser Mr. Gruffydd vers d'autres cieux ? Qu'importe si, l'un après l'autre, les amis que nous avons trouvés dans ce livre nous quittent ? Car le souffle qui traverse cette œuvre est à la fois si humain, si noble, si puissant que, l'ayant achevée, nous nous sentons plus riches qu'avant, sachant mieux pourquoi, malgré tout, la vie humaine est belle et digne d'être aimée. Et, avec Huw, parlant de ceux qui ne sont plus, nous répéterons : « Mais vous tous, qui étiez si beaux quand, rapide, chantait en vous la vie, vous êtes partis. Et, cependant, vous êtes toujours là, bien vivants en mon souvenir. Comment donc pourriez-vous être morts, mes frères, mes soeurs, et vous tous, puisqu'en moi vous vivez, aussi sûrement que je vis moi-même ? »

 

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