gravure en couleur d'époque exécutée en 1852 par Alexandre Massard dimensions toute la feuille 23x13,4 cm dimensions au coup de planche 16,5x9,5 cm Document authentique et original du XIXe siècle Marie-Louise
d'Autriche (Maria Ludovica Leopoldina Francisca Theresa Josepha Lucia
de Habsbourg-Lorraine), archiduchesse d'Autriche, princesse de Hongrie et
de Bohême, née le 12 décembre 1791 à Vienne (Autriche)
et morte le 17 décembre 1847 à Parme (Parme), est impératrice
des Français de 1810 à 1814, puis duchesse de Parme,
Plaisance et Guastalla jusqu'en 1847. Fille aînée de
l'empereur François Ier d'Autriche, elle est donnée en mariage
en 1810 à l'empereur des Français et roi d'Italie Napoléon Ier pour
sceller le traité de Schönbrunn entre la France et l'Autriche, après
la défaite de celle-ci lors de la bataille de Wagram en 1809. Rejoignant à
contrecœur la cour impériale des Tuileries, Marie-Louise commence
rapidement à apprécier sa nouvelle position bien que les Français ne l'aiment
pas et qu'elle ne se sente pas chez elle dans ce pays qui, vingt ans
auparavant, a décapité une autre archiduchesse autrichienne, sa
grand-tante Marie-Antoinette, épouse de Louis XVI. Quand Napoléon est vaincu
par la Sixième Coalition, Marie-Louise décide de ne pas le suivre dans son
exil à l'île d'Elbe, mais rentre avec son fils à la cour de Vienne. À
l'issue des Cent-Jours et de la défaite décisive de Napoléon à Waterloo,
l'impératrice, pour mieux défendre les intérêts de son fils, décide de rester
fidèle à sa famille d’origine, les Habsbourg-Lorraine. Le congrès de
Vienne lui accorde, en 1815, les duchés de Parme, Plaisance et
Guastalla. Elle n'a alors que 24 ans. Durement critiquée par
les Français pour avoir abandonné Napoléon au moment de la débâcle, Marie-Louise,
qui gouverne pendant une période troublée, réussit en revanche, par une
politique éclairée et sociale étroitement surveillée par l'Autriche, à être
très aimée des Parmesans qui l'appellent « la bonne duchesse ».
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