Important document créé par le Secrétariat des Anciens Combattants pour le 40è anniversaire de la mort de Félix EBOUE + le détail du programme des différentes cérémonies en présence de Jean LAURAIN 

Félix Éboué, né le  à Cayenne (Guyane) et mort le  au Caire, est un administrateur colonialrésistant de la première heure durant la Seconde Guerre mondiale et homme politique français.

Humanistefranc-maçon, il est membre de la SFIO jusqu'en . Il est gouverneur du Tchad, possession coloniale française, lorsque la métropole est occupée par les armées du IIIe Reich. À la suite de l'appel du 18 juin 1940, il entre en contact avec le général de Gaulle le 3 juillet et range le territoire du côté de la France libre le 26 août. Il donne ainsi officiellement à la France libre les attributs légaux d'un État souverain et devient, suivant la volonté du général de Gaulle, le troisième compagnon de la Libération. Depuis le 20 mai 1949, Félix Éboué repose au Panthéon

Devant la menace d'un futur conflit, il est nommé en 1938 gouverneur du Tchad, avec pour mission d'assurer la protection de la voie stratégique vers le Congo français.

Il fait construire les routes qui permettront en  à la colonne Leclerc de remonter rapidement à travers le Tibesti vers l'Afrique du Nord.

Le 3 juillet 1940, deux semaines après l'Appel du 18 Juin, Félix Éboué entre en contact avec le général de Gaulle pour lui faire connaître son soutien.

Le 26 août, à la mairie de Fort-Lamy, il proclame, avec le colonel Pierre Marchand, commandant militaire du territoire, le ralliement officiel du Tchad au général de Gaulle, donnant ainsi « le signal de redressement de l'Empire tout entier » et une légitimité politique à la France libre, jusqu'alors dépourvue de tout territoire. René Pleven, envoyé du général de Gaulle assiste à cette proclamation, complétée d'un télégramme envoyé aux autorités coloniales Le 15 octobre, Félix Éboué reçoit le général de Gaulle à Fort-Lamy, qui va le nommer, le 12 novembre, gouverneur général de l'Afrique-Équatoriale française. Le 29 janvier 1941, il figure parmi les cinq premières personnes à recevoir du général de Gaulle la croix de l'ordre de la Libération.

Félix Eboué transforme l'A.-É.F. en une véritable plaque tournante géostratégique, d'où partent les premières forces armées de la France libre, conduites par les généraux de LarminatKœnig et Leclerc.

Résidant à Brazzaville, il organise une armée de 40 000 hommes et accélère la production de guerre, où il peut enfin appliquer la « politique indigène » qu'il a eu le temps de mûrir au cours de sa longue carrière.


Ces documents appartenaient à l'une de mes amies grande résistante aujourd' hui décédée Je vends ses documents afin qu'ils puissent continuer de vivre à travers ceux qui s'intéressent à l'histoire