portrait de 

Louis Gustave Doulcet de Pontécoulant

gravure exécutée en 1821

dimensions toute la feuille 21x12 cm 

Document authentique et original du XIXe siècle


Louis-Gustave Doulcet, comte de Pontécoulant, né à Caen le 17 novembre 1764 et mort à Paris le 3 avril 1853, est un homme politique français.

Louis-Gustave Doulcet de Pontécoulant entame sa carrière dans l’armée en 1778 comme officier dans la compagnie écossaise des gardes du corps du Roi sous la monarchie.

Il est licencié en 1791 avec le grade de lieutenant-colonel. Partisan modéré de la Révolution, il représente le Calvados en 1792 à la Convention et devient commissaire aux armées du Nord. Il entre ensuite au Comité de guerre.

Il vote l’emprisonnement de Louis XVI pendant la guerre et son bannissement après la paix. Il vote la mise en accusation de Jean-Paul Marat. Il est décrété d’accusation le 3 octobre 1793 après s’être allié aux Girondins. Il se réfugie en Suisse.

Refusant de prendre la défense de Charlotte Corday, Normande et girondine comme lui, celle-ci lui en fait le reproche dans une lettre qu’elle lui écrit en chemin pour l’échafaud. À la chute de Maximilien de Robespierre, il est réélu le 8 mars 1795 à la Convention, où il fait montre d’un esprit de modération inusité dans sa défense de Prieur de la Marne et de Robert Lindet. Président de la Convention en juillet 1795, il est membre pendant quelques mois du Comité de salut public.

Élu député au Conseil des Cinq-Cents, il siège à droite, mais n'appartient pas au Club de Clichy. Il est tout de même proscrit après le coup d'État du 18 fructidor an V (4 septembre 1797) pour avoir été suspecté de royalisme avant l’établissement du Consulat.